Mis sur pied par l'Organisation de jeunesse OXYjeunes, un Village d'Halloween proposait, samedi, une journée magique et mystérieuse.

JEAN-CLAUDE HERIN

Petits et grands trouvaient leur bonheur au Village d’Halloween. Un moment idéal pour vivre la fête en famille ou entre amis.

« Cette année, nous avons organisé les festivités au Bois Monard, un lieu qui cadre bien avec l'atmosphère mystérieuse et ensorcelante de cet événement. Avec toute notre équipe et les bénévoles, nous avons enlevé les ronces, préparé et sécurisé les sentiers, installé un cercueil et une maisonnette, créé des espaces de jeux, monté un bar et des tables,... Si nous avons pris un peu d'avance sur le calendrier,c'est en raison de nos nombreuses activités, dont des stages de vacances » notait Anne-Cécile Gritte, reponsable de projets au sein d'OXYjeunes.

Un cimetière au milieu du bois. Brrr ! 

Dès 3 ans, les familles pouvaient profiter d’animations ludiques et créatives dans une ambiance digne des villages d’Halloween américains : contes d’Halloween, artistes ambulants, gravure de citrouille, labyrinthe d'horreurs, sculptures de ballons, grimage et bar à tatoo, bricolages,...

La soirée se transformait en terrain de chasse, où les créatures les plus effrayantes du cinéma d’horreur prenaient vie. La mission : traverser la forêt et tenter d’en ressortir indemne…Les participants devaient survivre à la Haunted Run. Dans ce jeu, Sam, un jeune adolescent pénètre dans un manoir hanté malgré les avertissements des habitants. Il y avait de quoi se faire quelques petites frayeurs ! 

photo: J.C.Hérin 

à gauche, la collectionneuse photo: J.C.Hérin

Le musée de la Photographie rend hommage à Astrid Ullens de Schooten Whettnall, à travers une magnifique exposition consacrée à sa fameuse collection.

JEAN-CLAUDE HERIN

Derrière ce très long nom se cache la fondatrice de la Fondation A, qui a pour vocation de « soutenir la création, la connaissance et la conservation de l’image photographique ». Cette dynamique octogénaire est l’une des figures les plus respectées du monde de la photo. 500 tirages, puisés dans 6000 photographies, sont exposés actuellement au musée de la Photographie, sous le titre: " Histoires en séries". 

Sa collection, composée majoritairement d'oeuvres documentaires, analyse avec rigueur les réalités sociales, politiques et environnementales de la société.

Les photographes viennent de pays et d’horizons totalement différents. Ce sont principalement les oeuvres de Larry Sultan, Diane Arbus, Mitch Epstein, Walker Evans, Nicholas Nixon,... qui s'offrent aux yeux des visiteurs.

« Quand j'ai commencé, les prix étaient encore abordables. Ce qui n'est plus le cas maintenant ! » soulignait la baronne bruxelloise, lors du vernissage. « Aujourd'hui, je laisse le soin à mes enfants le soin de poursuivre la collection ».

La galerie du Soir est consacrée à Fanch Le Bos. Des corps emballes dans du plastique et rangés dans des box aseptisés de garde-meuble… L’univers de l'artiste parisien est pour le moins etrange, mêlant beauté formelle, situations absurdes et humour habilement distillé. A voir jusqu'au 25 janvier. 071/43 58 10. Fermé le lundi. www.museephoto.be 

Lors du vernissage- photo: J.C.Hérin

Deux projets primés pour le concours Patrimoine 24-25 

de gauche à droite: Benoist et Louis Colin (fermes ) et à droite Bernard Lejeune ( Bois du Grand Bon Dieu)- photo: J.C.Hérin

Sur 5 propositions, les prix ont été décernés au Bois du Grand Bon Dieu à Thuin ainsi qu’à deux anciennes fermes de Nalinnes. 

JEAN-CLAUDE HERIN

La Société Royale d'Archéologie, d'Histoire et de Paléontologie de Charleroi remettait les prix « Patrimoine 24-25 » pour des biens classés et non classés.

Dans la première catégorie, c’est le Bois du Grand Bon Dieu qui a été retenu. Depuis quelques années, l’ASBL ThuPePa (Thuin Petit Patrimoine) ne ménage pas ses efforts pour faire connaître à tous la richesse historique, culturelle et naturelle du site s’étalant sur 15 hectares, en restaurant les lieux, dans le but de transmettre ce patrimoine aux générations futures.

Le Calvaire au Bois du Grand Bon Dieu- photo: J.C.Hérin 

« Pour la fin 2025, le Christ en croix sera conservé et le Calvaire protégé par un filet. De plus nous aurons installé dans la chapelle St Léonard un nouvel autel. Il s’agit d’une pierre que nous avons pu récupérer à l’église de la ville haute de Thuin. Dans le Calvaire, nous avons installé une copie photographique de la mise au tombeau. Cet ensemble se trouve actuellement au musée des Arts Anciens à Namur » signalait Bernard Lejeune, un des trois membres fondateurs du ThuPePa.

Le 5 décembre à 19h30, à la chapelle des Sœurs Grises à Thuin, une conférence sera organisée sur les statues de la mise au tombeau. 2 expertes dévoileront l’histoire et les travaux de restauration de cet ensemble.

La pose de panneaux explicatifs permettra aux visiteurs de s’informer « en un clin d’œil » de l’édifice ou du lieu.

Concernant les biens non classés, le prix revient à deux anciennes fermes restaurées à Nalinnes, l’une à la rue d’Ham-sur-Heure, l’autre au Chemin du Haut-Bruart.

Une ferme à Nalinnes 

« Pour Benoist et Louis Colin, père et fils et désormais architectes associés, ce projet illustre leur conviction que l’architecture agit comme un art total, capable de concilier conservation, création contemporaine, économies d’énergie et qualité de vie, contribuant ainsi à l’enrichissement culturel et au développement durable du cadre bâti » signalait Hélène Michel de la Société d'Archéologie de Charleroi. 

JEAN-CLAUDE HERIN