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  • LODELINSART- Caroline Dumont, effeuilleuse burlesque !

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    photo: Maxime Dumont 

    Cela ne fait pas l'ombre d'un doute : Lady Red Charm, alias Caroline Dumont, et d'autres danseuses feront grimper la température, le 3 juin, à la Ruche Verrière. Le spectacle promet strass, paillettes, sensualité et humour !

    « Dans un spectacle d'effeuillage, enlever un gant relève de toute une mise en scène. Il ne faut surtout pas le retirer tout d'un coup ! » précise Caroline Dumont. « Non, il faut y aller graduellement, sensuellement, doigt par doigt. Pour bloquer l'avancée, il faut écarter la main. Et puis quand l'ambiance est bien chaude, le plus bel effet de lancer le gant vers le public ». Cette technique (et d'autres encore!), l'artiste l'a apprise à Paris au contact des cours d'Olala Party, une référence parisienne des arts du cabaret et de l'effeuillage burlesque en France et à l'étranger. Danseuse depuis l'âge de 5 ans, Caroline a pratiqué un peu tous les styles. Mais c'est au cours d'une soirée « Délices burlesques », mise sur pied à l'Eden, il y a 5 ans, que la jeune Carolo a vraiment eu un coup de foudre pour cette discipline. «  Je trouvais les danseuses très élégantes, souriantes, et entraînantes, respectant bien les codes des années 20, faites de gaieté et d'une certaine insouciance. L'effeuillage est une forme de strip-tease, certes, mais doté d'un côté « glamour » très prononcé et d'humour. La vulgarité n'est jamais de mise, puisque tout repose sur la suggestion. Il n'y a jamais de nudité intégrale ».

    Avec Edna Sorgelsen, comme maîtresse de cérémonie

    Caroline Dumont devait présenter un premier spectacle en mars 2020, mais le Covid est passé par là, la contraignant à reporter sa première prestation. C'est alors que l'artiste a continué à se former au Cabaret Mademoiselle et avec d'autres danseuses, comme Miss Anne Thropy. Une première édition des Guinguettes s'est déroulée en octobre dernier, à la Ruche Verrière. « C'est une salle avec un décor fabuleux et délicieusement rétro, qui correspond tout à fait à ce genre de spectacle » précise-t-elle. Caroline a construit son personnage de « Lady Red Charm », confectionnant elle-même sa robe recouverte de sequins. « Si je suis vêtue de rouge, c'est pour représenter l'amour et la passion sous toutes ses formes. Je joue une femme fatale, qui n'hésite pas à aller vers le public, voire à draguer certains hommes ! » poursuit Caroline. La deuxième guinguette présente une belle affiche, avec la présence, aux cotés de Caroline Dumont, de Sten De Koster, Miss Anne Thropy, de Flying Willy, des Charmettes, et de Edna Sorgelsen ( Drag Race Belgique) comme maîtresse de cérémonie ! Chacune des artistes présente deux tableaux. Ex-journaliste à Charleroi, Caroline est également graphiste. « Si je peux difficilement vivre exclusivement de l'effeuillage, celui-ci occupe une grande place dans mon coeur » fait-elle remarquer. « J'invite toute personne qui le désire d'ailleurs à me rejoindre (je suis aussi professeure). On peut ne pas correspondre aux « canons esthétiques » : l'effeuillage permet de se sentir vraiment bien dans son corps et de l'accepter tel qu'il est. C'est une forme de libération, en quelque sorte ! ».

    La « Guinguette d'été » se déroule le 3 juin à la Ruche Verrière, place Edmond Gilles à Lodelinsart. Entrée rue Balizeau. Entrée des portes à 20h. Tarif : 25 euros. Réservations sur https://my.weezevent.com/guinguette-dete-show-cabaret Pour tous contacts avec Caroline Dumont via la page Facebook : Lady Red Charm.

    JEAN-CLAUDE HERIN 

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    photos: Maxime Dumont 

  • THUILLIES- "Un étrange voyage" à la Maison de Village

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    Nicolas Longuechaud 

    Des spectacles et des animations étaient proposées autour des Arts Forains.

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    Mis sur pied à la Maison de Village de Thuillies par Adrien Laduron, directeur du Centre Culturel Haute Sambre, le 1er festival des Arts Forains: « L'étrange voyage » a remporté un vif succès auprès d'un public composé de jeunes et... de moins jeunes. Il y en avait vraiment pour tous les goûts.

    Surprises et découvertes étaient toujours au rendez-vous avec des jeux de tarots divinatoires, un espace « bonne aventure » (confection d'une tisane concoctée par une diseuse de bonne aventure), une galerie de portraits en cyanotype (technique photo du 19ème siècle), des détournements d'objets,... Le spectacle de Nicolas Longuechaud a également retenu l'attention des spectateurs.

    Dans un univers empruntant tant au cirque qu’au cabaret et au monde forain, l'artiste français retrace et partage l’histoire singulière d’un cirque, « son » cirque. Fait de mémoire collective et inspiré d’histoires plus ou moins vraies, tout se mélange un peu, au cours de sa création solo. Nicolas Longuechaud endosse différents rôles. Manipulateur d'objets, curieux des formes, propriétés cinétiques et effets d'optique, il réinvente la figure du lanceur de couteau, du dompteur et des « freaks » chers à Todd Browning. Il crée son propre langage en marge de la jonglerie. A la frontière entre manipulations graphiques et hypnotiques, mime, magie nouvelle et montreurs de curiosités, son spectacle ouvre la porte d’un univers singulier et onirique. Pour tout contact avec la programmation: 071/59 71 00. info@cchautesambre.be https://www.centreculturelhautesambre.be/

    JEAN-CLAUDE HERIN

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    Surprises et découvertes étaient au rendez-vous 

  • CHARLEROI Expo "Invisibles" à La Maison de la Laïcité

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    Dans cette expo, le graffiti est utilisé comme geste de réappropriation de l'espace urbain.

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    Un sport d'équipe, une manière d'exister et une affirmation de son identité de manière singulière. Voilà comment Invisible Circle définit le graffiti. Jusqu'au 12 mai, le Collectif s'empare de La Maison de la Laïcité et, par de grandes compositions qui ne manqueront pas d'impressionner les visiteurs, investit la salle d'exposition tout entière. « Nous existons dans l'unique but de partager notre passion » explique un des membres. « La contestation et la transgression sont notre signature, comme si nous invitions le public à peindre la nuit, et à l'encourager à faire très sérieusement des choses pas du tout sérieuses. Notre art est, en tout cas, un bon reflet de la bonne santé d'une société démocratique ».

    Du 8 au 12 mai, un stage est proposé  à des enfants de 8 à 12 ans, sur les formes d'expression qu'elles soient poétiques, visuelles, humoristiques, revendicatives,... Différentes disciplines seront abordées comme le street art ou encore le slam. Des visites sont programmées à Bruxelles au Centre Belge de la Bande dessinée et au musée des Instruments de musique. (Prix du stage : 30 euros). L'expo « Invisibles » est à voir à la rue de France, 31 à Charleroi, du lundi au vendredi de 9h à 16h39. info@laïcité-charleroi.be – 071/53 91 76. Entrée gratuite. Avec le soutien du Centre d'Action Laïque.

    J.C.HERIN

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