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  • CHARLEROI- Spirou, les Schtroumpfs, Gaston,... bientôt au Musée des Beaux-Arts

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    Thierry Tinlot, ex-rédacteur en chef et Morgan Di Salvia, rédacteur en chef de Spirou 

    Pour son inauguration au cœur des anciennes Ecuries Defeld, le nouveau
    Musée des Beaux-Arts de Charleroi proposera, les 17 et 18 décembre, un
    large programme d’activités, dont des visites de l’exposition Dupuis : « La
    fabrique de héros », à l’occasion de ses 100 ans.

    Le compte à rebours pour l’ouverture du nouveau musée des Beaux-Arts est
    lancé : plus qu’un mois à attendre ! Une présentation du week-end d’inauguration était faite à Charleroi danse, ce mardi. Le lieu n’était pas choisi au hasard car il se trouve sur le même site culturel.

    « Nous envisageons un sérieux partenariat entre les deux institutions » notait Fabienne Aucant, nouvelle directrice de Charleroi danse.

    De son côté, le bourgmestre Paul Magnette signalait: « Après l’hôtel de ville et le Palais des Beaux-Arts, le Musée des Beaux-Arts a enfin son implantation propre. C’est un réel « plus » pour la vie culturelle dans le paysage carolo ».

    Parmi les animations prévues les 17 et 18 décembre: des danses aériennes, des expériences musicales en symbiose avec les œuvres d’art, un« faux-tomaton » (une machine humaine tire le portrait des visiteurs »),…

    L’événement « phare » sera l’expo « Dupuis, la fabrique de héros », dont Thierry Tinlot, ex-rédacteur en chef de Spirou, Morgan Di Salvia, rédacteur en chef actuel et Brice Polomé, architecte, sont les commissaires.

    Voici 100 ans, Jean Dupuis, un modeste imprimeur de Marcinelle, mettait sous presse le magazine « Les Bonnes soirées », aujourd’hui disparu. Depuis lors, que de chemin parcouru pour cette maison d’édition devenue leader en bande dessinée !

    Une expo qui casse les codes

    « C’est la plus grande expo jamais organisée pour les éditions Dupuis, et qui se
    veut accessible à tous » signale Morgan Di Salvia. Les chiffres, à eux seuls,
    illustrent l’ampleur de l’exposition: 400 m2, 250 auteurs représentés, 160

    personnages, 480 originaux. Parmi les pièces, on trouvera la marionnette d’un
    ventriloque de Charleroi qui avait eu l’autorisation de Franquin de se produire
    en spectacle, il y a 60 ans ! Le parcours se veut ludique et passionnant à la fois.

    « Cette exposition, pleine de surprises, casse les codes : elle invite le spectateur
    à ouvrir des volets, à recevoir des récompenses, à consulter de nombreux
    ouvrages dans une bibliothèque,…» explique Thierry Tinlot. « Le visiteur
    entrera dans un bureau d’entrepreneurs carolos et croisera des figures
    tutélaires des éditions Dupuis. Quand il sortira, il tombera sur un divan. C’est là
    que Raoul Cauvin, scénariste très prolifique, écrivait les scénarios des Tuniques
    Bleues, de Cédric, des Femmes en blanc, de Pierre Tombal, des Psy,…».

    Un focus sera réservé aux produits dérivés et goodies, ainsi que sur les 60 années
    de création par le cinéma et la télévision jusqu’aux productions actuelles : Dad
    ou Zombillenium, ainsi que les Webtoon : BD lues sur les smartphones. Un très
    beau catalogue de 200 pages sortira sur 100 années des éditions Dupuis.

  • GERPINNES- 2 pièces en wallon, sinon rien !

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    Ne manquez pas de venir applaudir les comédien(ne)s du Cercle l'Equipe de Gerpinnes pour ces deux vaudevilles en wallon ces 25-26-27 novembre 2022, à la salle des Fêtes !

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                                                                                       Vauban toudis li 

    Dans la pièce en wallon : « Vauban toudis li », Sébastien Le Prestre de Vauban revient à Charleroi pour chasser les Espagnols. Il s'agit du 5ème siège de la ville ! » signale Michel Robert, co-auteur de la pièce avec Michel Meurée. « Tout se passe dans un cabaret de la Haut de la Ville. Le prétexte est historique : c'est l’occasion de décrire la situation économique de Charleroi et de la région fin du 17ème, avec de beaux décors et des costumes d'époque. Le début d’une période faste ! Bientôt les premiers charbonnages, les verreries… C’est épique et l’on rit beaucoup ! ».

    Le second vaudeville, « Les routeûs » de Michel Robert, met en scène un groupe de randonneurs qui vont passer un week-end dans les bois de la région. C'est un séjour organisé, mais est-ce bien réglo tout ça ? L’origine du Cercle L'Equipe remonte la fin du 19ème siècle. Notons que la troupe dialectale a remporté 6 fois la Coupe du Roi Albert1er. La Compagnie dispose d'une structure extraordinaire avec une équipe décor, un technicien son et lumières. Une équipe bar dévouée! « Sans nos bénévoles, il ne serait pas possible de présenter de tels spectacles » fait remarquer Michel Robert. «  Le Cercle vient de connaître pas mal de malheurs avec des acteurs disparus. Mais le spectacle doit continuer et nos nouveaux comédiens sont là pour assurer la continuité dans des spectacles de qualité ».

    « Vauban, toudis li » et « Les routêus » sont à voir le à la salle des Fêtes, place des Combattants à Gerpinnes, les 25 et 26 novembre à 19h30 et le 27 novembre à 16h30. Prix plein : 8 euros. 4 euros pour les moins de 12 ans. Réservations obligatoires au 0476/78 32 76.

    J.C.HERIN

  • CHARLEROI Spectacle Chaleroi danse " Garcirmore est mort", ce 25 novembre

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                                                                        photo: Stanislav Dobrek

    De tours de passe-passe en chansons pop, le spectacle de Gaël Santisteva est une performance décalée, amenant une réflexion sur le pouvoir de la manipulation. Un appel aussi au ralentissement.

    Le 18 avril 2000, José Garcimore, le magicien toujours « décontra « s»sté » aux côtés de l'animatrice télé Denise Fabre dans « Restez donc donc avec nous le samedi » , quittait son monde fait de magie et de tours « pas si ratés que ça ». Cette figure populaire du petit écran est utilisée par l'artiste français Gaël Santisteva dans « Garcimore est mort ». « Le titre de mon spectacle est assez anecdotique car je ne parle vraiment de l'illusionniste d'origine espagnole » souligne l'auteur. « Mais qui mieux que Garcimore, dont on se souvient qu'il prenait toujours son temps en exécutant ses numéros de cartes, représente cette forme de « décroissance » qui va à l'encontre d'un monde qui veut aller toujours aller de plus en plus vite ?  Je crois à cette distanciation par l'humour ». Entre show, music-hall, tours de magie, ventriloquie, rêverie réaliste,... Gaël Santisteva a conçu cette création comme une « version augmentée de la réalité » enrobée d'artifices liés au spectacle : rideau circulaire, costume, jingles, chansons, roulements de tambours, applaudissements,...

    « Profondément intéressé par le questionnement de ces codes, j’aimerais les utiliser à contre-emploi dans une performance volontairement éloignée des stratagèmes du merveilleux spectaculaire. J'espère pouvoir questionner le public sur le pouvoir des croyances et de la manipulation, tout en restant divertissant et accessible». C'est en 2007 que l'artiste du Gers débarquait à Bruxelles avec, dans ses bagages, une longue pratique du cirque, à quoi s'ajoute un penchant pour la chorégraphie et la performance théâtrale. Performeur depuis 15 ans, il cultive la part circassienne de sa personnalité.

    Sur scène, Gaël Santisteva est entouré de Ondine Cloez, danseuse, de Jani Nuutinen, jongleur, et en alternance de Sophia Rodriguez ou de Micha Goldberg, artistes performeurs belges.

    « Garcimore est mort » de Gaël Santisteva est à voir le 25 novembre à 20h aux Ecuries, Boulevard Pierre Mayence, 65 c à Charleroi - Une coprésentation L'Ancre et Charleroi danse. Tarif plein : 15 euros. Réservations : charleroi-danse.be – ticket@charleroi-danse.be – 071/ 20 56 40.

    JEAN-CLAUDE HERIN