Dimanche, des visiteurs ont pu pénétrer dans plusieurs salles du laboratoire d'analyse de la Société Wallonne des Eaux, et assister aux différentes étapes de contrôle de la qualité des eaux.

C'est à une visite très complète que Sébastien Ronkart, manager du Laboratoire de la SWDE et responsable de la qualité des eaux, invitait le public d'un jour, dans le cadre de la Journée annuelle Découverte Entreprises. 35 techniciens ainsi que 15 préleveurs travaillent pour cette société implantée à l'Avenue de l'Espérance, dans le zoning industriel de Fleurus. Répartis en plusieurs groupes, les visiteurs, munis d'une combinaison blanche, ont pu se rendre d'abord dans la salle de bactériologie et de micro-biologie, où sont analysés différents échantillons ainsi que les réactions chimiques entre enzymes et bactéries ( à l'aide d'un kit colorimétrique).

La visite comprenait également la salle de chimie traditionnelle avec un appareil permettant d'injecter des réactifs, ainsi que la salle de chimie organique avec la recherche de solvants et de pesticides. LA SWDE est le principal producteur et distributeur d'eau potable en Wallonie. Au travers d'un réseau représentant 40 000 km de conduites, 1350 réservoirs et châteaux d'eau, elle alimente plus d'un million de compteurs répartis dans 192 communes, soit une population de 2,5 millions de personnes. Elle contrôle la qualité de l'eau à 24 000 endroits !

moins de manipulations humaines

Véronique, Anne et Catherine 

«  Ouvrir le robinet fait partie des gestes du quotidien à tel point que les utilisateurs ne mesurent plus l'ampleur des moyens qu'il faut déployer pour en arriver là. C'est une des raisons pour lesquelles la SWDE permet aux visiteurs de se rendre compte de cette réalité, de sa complexité et de ses compétences au service de la distribution de ce ce bien essentiel qu'est l'eau potable » signalait Sébastien Ronkart.

Véronique, Anne et Catherine, trois amies, ont fait le déplacement depuis la province de Liège, pour visiter les installations de la SWDE à Fleurus. «  Au cours de cette visite, j'ai été frappée par le nombre d'interventions de machines hyper performantes qui tendent de plus en plus à remplacer les manipulations humaines » expliquait Véronique. « Pour ma part, j'ai été particulièrement bluffée par la démonstration d'une torche à plasma (ICPMS) avec spectomètre, capable de détecter des métaux et plusieurs non métaux à des concentrations très faibles » poursuivait Anne. Plus terre-à-terre, Catherine fait remarquer : «  Quand je verrai, la prochaine fois, la SWDE en haut de mes relevés factures d'eau, j'en saurai plus sur cette entreprise ! »

JEAN-CLAUDE HERIN

Comme tous les premiers samedis du mois d'octobre, les habitants de Presles ont vu passer une bien étrange créature : la Lum'Rodge !

Avec ses grands yeux rouges, ses dents acérées, et sa bouche articulée qui lui donne un air méchant (alors que c'est une gentille bébète !), la Lum'Rodge donne le rythme de la Ducasse. A Presles, il s'agit d'une tradition vieille de près de 200 ans ! Accompagnée par son dompteur qui la dirige à la baguette dans tous les sens, cette créature à l'allure de vache a démarré sa balade folle, samedi, de la rue du Pont, puis a fait le tour du Village, en s'arrêtant à quelques endroits pour taquiner celles et ceux qu'elle croise sur son passage. Après une balade contée à la veillée de la nuit, au départ du Centre Culturel, tout le Cortège s'est dirigé vers la Place Communale pour le vêlage... d'une peluche , la libérant ainsi de sa souffrance. Auparavant, elle avait pondu des oeufs ! Le vétérinaire use de toute sa science pour soulager les douleurs de la Lum'Rodge, lors de cette mise bas. « Cette année, en plus de nos deux Lum'Rodge, nous avons accueilli la Lim'Odge de Haut-Vent (Fosses-la-Ville ), une proche cousine » racontait Guillaume Adam, le coordinateur des festivités.

La Lum'Rodge a été remise au goût du jour par le Comité des fêtes, il y a 20 ans, afin que la tradition se perpétue pour la plus grande joie des Preslois.

J.C.HERIN

Basoul et Basouline 

Autour des 4 Bras, la braderie de Gilly s'étend jusqu'à ce lundi 3 octobre avec une foule d'animations. Samedi, avait lieu l'inauguration officielle, sous un beau soleil.

Impossible de ne pas les remarquer ! Cette année, de nouveaux géants sont apparus à la Braderie de Gilly : Rosalie et César de Petit Enghien, Marie de Villers-la-Ville, ainsi que Basoul et Basouline du Carnaval de Basècles (près de Beloeil).

« Nos Géants sont Africains. Une façon de donner un aspect multiculturel aux festivités» faisait remarquer Sébastien Deberdt, coordinateur du carnaval des Basoulous. Une séance à la maison communale de Gilly ouvrait la braderie, samedi matin, en présence de plusieurs personnalités carolos : Babette Jandrain, Philippe Van Cauwenberghe, Laurence Leclercq, Julie Patte, Alicia Monard, Jean-Philippe Preumont, Jacques Van Gompel, Eric Goffart, Elio Paolini, Eric Massin,...

Nouveau président du CDCG (Comité Des Commerçants Gilliciens) et l'UCAG (Union des Commerçants et Artisans de Gilly), Quentin Boland, épaulé dans sa fonction par les commerçants Caroline Boland, Zerbi Mohamed et Nathalie Vanhout, soulignait dans son discours : « Qu'il est bon de voir à quel point cette braderie attire du monde ! J'adresse un énorme merci à mes nombreux commerçants de Gilly qui ont décidé de s'investir dans notre braderie, aux maraîchers, aux brocanteurs, aux artistes et aux forains pour leur confiance. Je tiens aussi à remercier la Ville de Charleroi qui nous permet d'organiser cette braderie ».

De nombreux groupes comme « Les Mutins » mettaient une ambiance d'enfer, tout comme Rémy Bricka, le célèbre « homme orchestre ».

Rémy Bricka et Quentin Boland 

Le podium était bien animé avec le jeune artiste jumétois très talentueux Axel Tedesco, Dan Devi ou encore Saona Weiss.

Axel Tedesco 

J.C.HERIN