En mémoire d’Enrico Del Guasta, ancien « partigiano » (résistant antifasciste italien pendant la Seconde Guerre mondiale) et victime malheureuse de la catastrophe du 8 août 1956, qui fit 262 victimes de 12 nationalités différentes, une plaque commémorative a été apposée sur le Mur du Souvenir du site classé.
Pour l’occasion, une délégation italienne avait fait le déplacement jusqu’à l’ancien charbonnage, composée d’anciens partisans ou fils de partisans (Bruno Possenti, président d’ANPI PROVINCIALE de Pise, Franco Tagliaboschi, président de l’ANPI de Cascina), du Maire de Vicopisano (JuriTagliori) et de l’un des fils d’Enrico, Umberto, initiateur de l’événement. Côté « Ville de Charleroi », notons l’intervention riche en émotions de l’Echevine Laurence Leclercq, en charge notamment des Relations internationales.
La cérémonie, organisée par le Bois du Cazier et l’Amicale des Mineurs des Charbonnages de Wallonie, s’est terminée par le chant de l’hymne des partisans, le célèbre « Bella Ciao !».
La journée s’est poursuivie avec une conférence-débat, posant l’épineuse question : « La catastrophe du Bois du Cazier a-t-elle réellement amélioré la prévention des accidents au travail des mineurs? »
Avec Anne Morelli, professeure d’Histoire à l’ULB, Toni Ricciardi, historien de la Migration à l’Université de Genève, Germano Mascitelli, historien (ULB), Paul Lootens, ancien président de la Centrale Générale de la FGTB, Jean-Louis Delaet, historien, directeur du Bois du Cazier et Patrick Simar (CAL), médiateur.
18H30 : CONFÉRENCE-DÉBAT : "RETOUR ACTUALISÉ À MARCINELLE"
La catastrophe du Bois du Cazier a-t-elle réellement amélioré la prévention des accidents au travail des mineurs? La tragédie a-t-elle accéléré l’intégration des travailleurs italiens? Ne faut-il pas relativiser l’impact de Marcinelle qui, fondamentalement, n’a pas changé la politique de production massive à tout prix, alors que s’amorçait déjà la fermeture des charbonnages.
Aujourd’hui, alors que les catastrophes minières se succèdent encore dans le monde, en Chine, en Turquie, en Ukraine, en République Tchèque… la rhétorique officielle continue à faire la part belle à la fatalité, épargnant ainsi la responsabilité patronale.
Une occasion unique de débattre sur une tragédie qui, 6 ans plus tard, reste toujours dans les mémoires. Avec Anne MORELLI, professeure d’Histoire à l’ULB, Toni RICCIARDI, historien de la Migration à l’Université de Genève, Germano MASCHITELLI, historien (ULB), Paul LOOTENS, ancien président de la Centrale Générale de la FGTB et Jean-Louis DELAET, historien, directeur du Bois du Cazier.
Organisée en collaboration avec le CAL de Charleroi.
CONFÉRENCE GRATUITE !
Auditorium (Musée de l’Industrie)
Nombre de places limitées
Mercredi 3 avril de 18h30 à 20h30
Réservation indispensable : reservation@leboisducazier.be