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JAMIOULX: 1 an après les inondations, la solidarité entre riverains n'en est que renforcée...

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Martin Vangeenderhuysen a dû engager de nombreux frais 

Dans la nuit du 14 au 15 juillet 21, L'Eau d'Heure débordait à Jamioulx. A la rue Par delà l'Eau, un apéro était mis sur pied, samedi dernier, par les riverains pour saluer les élans de solidarité.

La rue «  Par delà l’Eau » qui n’aura jamais aussi bien porté son nom... Pour rappel, il y a tout juste 1 an, L'Eau d'Heure sortait de son lit. L'eau de la rivière est entrée dans plusieurs habitations, jusqu'à plus de 40 cm, ce qui a engendré une grande panique au réveil. Les prairies se sont transformées en lac. Toute circulation était devenue impossible, les voitures étant bloquées. Phénomène exceptionnel : l'Eau d'Heure a rejoint le même niveau que l'eau sur la route. Heureusement, aucune victime n’était à déplorer sur l'ensemble de l'entité de Ham-sur-Heure/Nalinnes, qui a connu aussi ces inondations.

A Jamioulx, la solidarité s’est organisée très vite. C’est en masse que de nombreux ouvriers, des riverains épargnés et de jeunes scouts sont venus prêter main forte aux habitants sinistrés. « Nous ne pouvions rester insensibles face à toutes ces aides reçues » faisait remarquer Jonathan Mercier, riverain. « C'est la raison pour laquelle nous avons décidé il y a 2 mois, lors d'after work mis sur pied par le Syndicat d'Initiative, d'organiser un apéro. Ce n'est pas une fête à proprement parler, mais plutôt un moment convivial qui ne fait que renforcer notre entente ».

Curer la rivière

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                                      Jonathan Mercier et Alain Hainaut, riverains

Parmi les personnes impactées dans la rue Par delà l'Eau : Martin Vangeenderhuysen  et son épouse Ivette. «  Nous venions à peine d'emménager dans la maison » souligne le jeune homme. « On a dû casser les sols en bois, retirer la chape et la remettre. Il a fallu refaire plusieurs pièces comme la cuisine, la salle de jeux,... Nous avons attendu 11 mois pour retoucher des assurances. Mais nous estimons que les pertes globales de réparation s'élèvent à plus de 10 000 euros. Cette somme est entièrement à notre charge ».

Les habitants craignent que de tels accidents se reproduisent à l'avenir. « Nous sommes conscients que nous sommes en zone inondable. Mais par contre, des mesures pourraient être prises. Je pense notamment au fait qu'il est indispensable d'enlever des pierres dans la rivière, responsables de la montée de eaux, et de curer les eaux.

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Des pierres qui posent problème(s) 

Nous avions d'ailleurs avisé l'administration communale de l'utilité d'effectuer ces travaux, 6 mois avant les inondations » souligne Alain Hainaut, un autre riverain. « Autre moyen : utiliser un bassin d'orage qui existe naturellement au pied de la carrière, et l'adapter. Les coûts ne seraient pas importants. Nous sommes certains que la commune ne restera pas sourde à nos appels ».

JEAN-CLAUDE HERIN

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