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Ca bouge à Charleroi et dans l'entité ! - Page 81

  • LIVRE- Cédric Quinaut, auteur de "La gardienne des eaux"

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    Dans ce troisième volume des « Protecteurs d'Exa », l'auteur carolo s'est inspiré des villages de Conques, de Saint-Geniez-d’Olt et du passé minier de Charleroi.

    La Fantasy continue toujours à nourrir l'imagination très fertile de l'auteur carolo Cédric Quinaut.

    Cette fois, dans « La Gardienne des Eaux », les Cités se défendent face aux multiples assauts des Noréens. Ces derniers cherchent toujours à renverser les forces militaires en présence. Gondist, le mage noir, part en quête d’un nouvel artefact, caché et protégé dans un gouffre ancestral où les Feuillards naissent. Quant à Cink et Dycii, ils mettront, une fois de plus, leur courage au service des Sages et des populations d’Exa, faisant de nouvelles rencontres déterminantes. Le Sage Omubigh devra s’imposer comme nouveau représentant des magiciens et faire preuve d’une autorité dosée et équilibrée. Mais le Sivion crée une nouvelle arme qui mettra en danger tout ce monde qui se bat pour défendre sa terre. L’unité des peuples d’Exa est, plus que jamais, indispensable...

    « Les décors sont inspirés des plus beaux villages de l’Aveyron (Sud Ouest de la France) » note Cédric Quinaut. « Le monde sombre de Nora prend ses inspirations dans certains modes de communication ont été empruntés à la Langue des Signes de Belgique Francophone. Les écritures magiques font référence à l’alphabet népalais, et le héros Cink fait un usage des pratiques méditatives. Autant d’éléments qui font de la série « Les Protecteurs d’Exa », une saga originale et innovante ».

    Né en 1982, Cédric Quinaut grandit au rythme des créations cinématographiques et littéraires de la science-fiction et de la Fantasy. Ses études en Sciences Économiques débouchent sur une carrière dans la fonction publique comme gestionnaire de projets, contrôleur de gestion et ensuite formateur pour adulte. Ce tracé de vie essentiellement mathématique ne le décourage pas à pratiquer l’écriture par le biais d’articles critiques dans les domaines du cinéma, de la bande dessinée et des jeux vidéo.

    « La gardienne des eaux » tome 3 des Protecteurs d'Exa par Cédric Quinaut, 382 pages. Couverture de Philippe Hanotiaux. Editions : Le Livre en papier. Commandes via cedric.quinaut@yahoo.fr

    JEAN-CLAUDE HERIN

  • COURCELLES- Féeries de Noël avec les Charlots et les Forbans

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    Sur la place Roosevelt, Père Noël a enfilé son costume jusqu'au 29 décembre.  Le jour de l'inauguration, le public revivait avec bonheur les années 70 à 90, en compagnie des Charlots et des Forbans !

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    Frédéric de Souvret 

    « Merci, patron », « L'Apérobic », « Paulette, la reine des paupiettes »,... Qui, parmi les quinquagénaires et plus, n'a jamais fredonné ces chansons entraînantes et un rien déjantées des Charlots ?

    Cette bande de joyeux zozos était de retour à Courcelles. Du moins, 3 de ses représentants : Jean Sarrus (dit Jeannot), comédien depuis les tout débuts, Jean-Guy Fechner, membre de juin 66 à 76 et de 2014 à nos jours, ainsi que Richard Bonnot, membre de 1987 à 1997, en remplacement du regretté Gérard Rinaldi.

    «  J'ai grandi avec les Charlots. J'adorais suivre leurs gags à à la télévision et sur grand écran. Je suis content de les revoir, même si je trouve Jean fort diminué » confiait Frédéric (55 ans) de Souvret.

    Au cours de la soirée, les fans pouvaient se procurer la revue « Charlots Magazine » éditée spécialement pour l'occasion, leur nouveau CD : « Y a pas d'âge pour les Charlots » et la BD : La grande blanchisserie », qui sera bientôt suivie par « Les Charlots contre Fantomask ».

     

    Belle énergie avec les Forbans

    En février 2013, les Charlots avaient déjà été invités une première fois dans la localité par Thierry Hulsbosch. Plusieurs de ses pièces étaient d'ailleurs exposées, ce week-end, à la Posterie. « J'ai eu la chance de rencontrer mes idoles, des gens que je pensais inaccessibles, comme quoi, il faut toujours croire à ses rêves. Cette fois, j'organisais la dernière rencontre publique. Jamais, je n'aurais pensé avoir vécu tant de choses auprès d'eux » notait le collectionneur courcellois. La nostalgie tournait aussi à plein régime avec les Forbans. Avec sur scène Bébert (Albert Kassabi) au chant, Chelmy à la batterie, Keuss à la basse, Marty à la guitare et Didier au piano. Même s'il n'est plus courtisé par les médias, le groupe de rock'n'roll formé dans les années 80 par un groupe de copains continue à dégager une belle énergie et à enchanter ses admirateurs avec des titres comme : « Chante », « Flip, flap », « Lève ton ful de là »,...

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    Les Forbans en grande forme ! 

    Le public était chaud ! Les animations se poursuivent aux Féeries avec le 28/12 : 20h : Renaud Rutten : « Sans blague ».- 29/12 à 19h : grande parade lumineuse de clôture.

    JEAN-CLAUDE HERIN

    10ème édition : une version XXL

    « Le mot « féeries» est celui qui convient le mieux pour décrire notre Village de Noël. Nous sommes vraiment contents de voir évoluer cet événement dans lequel plusieurs bénévoles et associations courcelloises s'impliquent pleinement » note Joël Hasselin, échevin des Fêtes. Pour cette 10ème édition, le concept est assez unique avec une maison du Père Noël (qui pourra aussi servir de salle d'attente pour les spectacles), 15 chalets dans lesquels on trouve des produits de bouche et artisanaux, une patinoire à glace de 400 m2, une salle de spectacle chauffée et un bar lounge de 300 m2, sans oublier les forains, les décorations de Noël, la vente de pékets,... « C'est formidable de voir déjà l'ambiance qui règne ici » poursuit Caroline Taquin, bourgmestre.

    Pour la première fois, la commune de Courcelles, soutenue par C-Events et la Posterie (Centre Culturel de Courcelles) a fait appel à un partenaire privé : la société Colors Production.

    J.C.HERIN

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    Dans la maison du Père Noël 

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  • BANDE DESSINEE: "La déchirure" par Yannick Brye

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    Habitant de Strée (entité de Beaumont), Yannick Brie est le dessinateur, scénariste et coloriste de « La déchirure ». L'album retrace le sacrifice des Tirailleurs marocains venus se battre à Gembloux aux côtés des soldats belges, en 1940.

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    Déjà auteur de la BD : «  Beaumont, Ville de malheur » ou encore « La légende de Belle de Mai », Yannick Brie est un véritable passionné d'Histoire qu'il aime transposer en images. Cette fois, dans « La déchirure », c'est le 7ème Régiment de Tirailleurs marocains, qui faisait partie des unités d'infanterie de l'armée de terre française, qui a retenu toute l'attention du bédéiste. Manquant de véhicules, cette compagnie a marché 130 km pour pour se positionner en Belgique, à Ernage, au nord de Gembloux, et a pris part aux combats sans prendre de repos. A savoir que ces hommes se sont battus sans relâche (se battant même à la baïonnette), ralentissant la progression allemande pendant deux jours. Malheureusement, une incompréhension dans le commandement laissa une brèche sur la voie ferrée de Gembloux et les Allemands. Et le vent de l'Histoire a tourné en défaveur des Tirailleurs marocains.

    Les troupes coloniales à l'honneur

    « L'album est né à la suite de la rencontre de personnes qui m’ont parlé de la bataille de Gembloux en mai 1940 » explique Yannick Brye. « J’aime raconter des légendes et des faits historiques en mêlant la réalité et la fiction, comme, ici, Adil et Farouk, personnages imaginaires. Pourquoi le titre : « La déchirure ? » Parce que les tirailleurs marocains quittaient leur pays sans être sûrs d'y revenir. J’ai voulu remettre à l’honneur ces troupes coloniales. Dans un contexte actuel, je pense qu'il est bon de rappeler que des combattants étrangers sont tombés pour notre liberté. Des combattants et une bravoure que nous avons tendance à oublier ». La bande dessinée est complétée par un carnet documentaire de 10 pages. On y trouve des informations sur des personnages illustres et l’armement utilisé sur Gembloux en 1940. Actuellement, Yannick Brie travaille sur le prochain album qui traitera cette

    fois, sous forme de fiction, des méfaits de la guerre d’Algérie : « La fille de Beni Ourdane », avec Pierre-Marie Prat au scénario.

     

    « La déchirure, mai 1940 » par Yannick Brie. 60 pages. 20 euros. Edition à compte d'auteur. yannick.brie1@gmail.com – dédicaces en janvier chez BD Choc.

    JEAN-CLAUDE HERIN

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