Dans la journée du 20 avril, 40 corps de métiers liés à la sécurité et à la prévention seront présents aux Aumôniers du Travail. L'occasion aussi pour l'école de présenter sa section : la plus importante de Belgique en la matière !

« En cas d'intervention, je n'aurais pas peur d'y laisser ma peau » signale Louis Lessinnes (18 ans) de Châtelineau. « Je veux combattre les incivilités et réduire le sentiment d'insécurité » poursuit Lionel Luyckfasseel (19 ans) de Gilly. « Je suis animée par la volonté d'apporter un réconfort et un soutien à la population » insiste Aylin Kalem (23 ans) de Mont-sur-Marchienne.

Tous ces jeunes (70% de garçons et 30% de filles) sont des aspirant(e)s et assistant(e)s aux métiers de la Défense, de la Prévention et de la Sécurité. La formation existe depuis 15 ans pour les 7èmes et a commencé l'an passé pour les 4èmes, 5ème et 6èmes. « Avec 275 étudiant(e)s dans l'enseignement secondaire et 50 en promotion sociale, la filière « agent de sécurité » des Aumôniers du Travail ne cesse de se développer » souligne Fabrice Delle Monache, chef d'atelier. « C'est au vu du sentiment croissant et du manque d'effectifs criant que rencontrent les corps constitués et le secteur de sécurité privée (entreprises de gardiennage) que les autorités gouvernementales (le fédéral et les Communautés) ont décidé d'investir dans cette formation ».

                              2 étudiants qui s'engageront à la Défense : Liloo et Renzo

la sécurité, enjeu de société

« Le secteur attire de plus en plus de jeunes, car il est pourvoyeur d'emploi. Dans la région de Charleroi, il suffit de voir les demandes au Sporting ou encore dans l'aéroport de Gosselies pour s'en rendre compte. Et puis la sécurité est sur toutes les lèvres. On l'a encore bien vu avec, en l'espace de trois semaines seulement, les deux policiers tués à Lodelinsart et à Couillet, le premier lors d'une perquisition, le deuxième lors d'une course-poursuite. La question de redéployer les militaires dans les rues pour faire face aux menaces terroristes anime aussi les débats » poursuit Fabrice Delle Monache.

Lors de la journée, qui est aussi une «Portes Ouvertes » pour l'établissement scolaire, le public pourra entrer en contact avec la zone de Police de Charleroi (roulage et recrutement), la zone de police de Châtelet-Aiseau Presles-Farciennes (Unités d'appuis spécialisés+ canine), la Défense (Composante aérienne+ marine+ terre), le service prévention des Délits de la Ville de Charleroi, Jobpol ( Police Fédérale), la Douane,... Les particuliers pourront obtenir des conseils auprès d'installateurs de caméras et de surveillance pour prévenir les vols dans les habitations. Différentes démonstrations sont prévues comme le camion échelle, la désincarcération d'un véhicule, le feu de friteuse, la voiture tonneau, des démos de secourisme, des techniques d'esquives,...

Le salon se tient le 20 avril de 10h à 16h, 185, Grand Rue à Charleroi. Entrée gratuite.

JEAN-CLAUDE HERIN

En présence du roi Philippe. photo: Télésambre 

La Confrérie du Doigt d'Alzon et l'ASBL Le Prétexte ont célébré dignement les retrouvailles historiques des 2 doigts, devant l'église Saint-Rémy. Un événement complètement décalé, comme l'aiment les Carolos !

«  En l'église Saint Rémy, solennelle et fière, le Révérend Père d'Alzon, homme de lumière, revient après des années, pour une rencontre sacrée, avec un doigt perdu, une relique oubliée » soulignait Luc Parmentier, dans son discours d'ouverture. « La châsse de Saint-Valentin, gardienne du secret, contient ce précieux doigt, son index parfait. Dans l'air embaumé d'encens et de mystère, les fidèles se rassemblent, âmes sincères ».

Luc Parmentier inaugure la séance 

C'est dans une ambiance de surréalisme à la belge, que les deux doigts se sont donc rencontrés, samedi en fin d'après-midi. Dans le cortège très farfelu, on retrouvait notamment le fameux groupe carolo des Majorets ( majorettes au masculin) ! Soulignons que la châsse de Saint-Valentin a été offerte à l'église Saint-Rémy de Montignies-sur-Sambre en 1874 - c'est à dire il y a tout juste 150 ans!- par le pape Pie IX et que le doigt d'Alzon, escorté par 4 porteurs, appartient au prêtre Emmanuel d'Alzon (1810-1880).

Tombée accidentellement de la statue du Collège Saint-Michel de Gosselies en 1978, la phalange est réapparue miraculeusement en 2016 sur la place de la Digue ! Les festivités étaient mises sur pied en collaboration avec  Le Prétexte », une ASBL qui organise des activités culturelles au Cercle Saint-Charles. La soirée s'est terminée par un bal des 2 doigts, animée par Henri le Magnifique. La JEDAï (Joyeuse Escorte du Doigt d'Alzon Internationale) aura lieu, quant à elle, le 1er juin, après-midi, au départ des Templiers, place du Manège.

JEAN-CLAUDE HERIN

Aux couleurs des Jeux Olympiques 

Sous un magnifique soleil, cette course-relais était organisée de samedi à dimanche, par les unités guides et scoutes de Trazegnies.

Après s'être mis dans la peau des personnages de BD d'Astérix, l'an passé, un groupe motivé de Gouy-lez-Piéton, composé de 11 femmes, 9 hommes et 4 enfants, avait choisi cette année - en rapport avec l'actualité- le thème des Jeux Olympiques, avec des vélos aux couleurs des anneaux olympiques ! Dans la joie et en toute décontraction, 25 équipes composés en moyenne d'une dizaine de personnes ont participé à cette édition de la course-relais de 24h, mise sur pied par Julie Dupuis, David Goiset, Rudy Lemaître et Gérald Pawlofski.

Cette épreuve permettra de récolter un maximum de bénéfices pour la rénovation de locaux des unités guides et scoutes. Outre le fameux parcours, avec des vélos tous plus originaux les uns que les autres, le public pouvait se restaurer à différents stands. Plusieurs animations agrémentaient la course, comme un spectacle de magicien, un jeu de fléchettes, un coin jeux pour les plus petits,... A l'année prochaine pour une nouvelle édition !

JEAN-CLAUDE HERIN