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Ca bouge à Charleroi et dans l'entité ! - Page 1009

  • SOCIETE: Des brevets pour 40 animateurs(ices) !

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    photo: Benjamin Scandella

    Le Château Oxyjeunes à Farciennes était en pleine effervescence, vendredi soir. Une quarantaine de jeunes recevaient leur brevet d’animateur et leur brevet de Coordinateur en Centre de Vacances.

    Reconnues par la Fédération Wallonie-Bruxelles, les formations dispensées par OXYJeunes permettront aux jeunes brevetés de travailler pendant les vacances scolaires. Elles leur ouvrent également la perspective d’une carrière professionnelle dans le monde de l’animation. La formation d’animateur dure environ un an et se divise en 2 phases : - 150 heures de formation dite « théorique » ; - 150 heures de stage pratique dans un Centre de Vacances agréé par l’ONE.

    " Encadrer des enfants ou des adolescents, que ce soit dans le cadre d’un Centre de Vacances, d’une formation, ou de l’Accueil extrascolaire, est un travail passionnant qui demande des compétences spécifiques acquises via des formations continues, professionnelles et spécialisées " précise Benjamin Scandella, chargé de communication. " Le but est que chacun vive la formation à son rythme. Lors de ces ateliers, nos formateurs guident et soutiennent les réflexions. Ces formations sont idéales pour dépasser ses craintes et prendre confiance . Pour tout contact: 0473/ 844 743.

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    photo: J.C.H.

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    photo: J.C.Hérin

    Lien permanent Catégories : Société
  • THEATRE- Independence à la Bouteillerie jusqu'au 5/2

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    Après quatre ans d’absence et de silence, Kim, l’ainée de trois filles, est contrainte de revenir dans la maison de son enfance , dans le petit village d'Independence en Iowa, pour retrouver ses soeurs - Jo, dépassée par les événements et Sherry, frivole et libérée - et surtout sa mère Evelyn, dont le passé dans une institution psychiatrique peut expliquer son caractère complexe. Dans cette pièce, la mère dévorante et ses trois filles s’aiment et se déchirent avec un timing parfait.

    Cette famille universelle nous renvoie à notre propre famille et à notre difficulté à se parler, à s’entendre et à tout simplement s’aimer. Mais si le propos est profond, le ton sait se faire léger, décalé, pour nous faire rire des travers de ces personnages qui nous ressemblent tant.

    Entre les propos grinçants d’une Sherry et les traits acides de sa mère, on ne peut s’empêcher de prendre un malin plaisir à les voir essayer mal habilement de communiquer. De l’émotion, du rire et du frisson, une réflexion sur l'homosexualité féminine : personne ne ressortira de cette réunion de famille indemne. La pièce est prenante, malgré quelques longueurs ( notamment la scène du scrabble).

    Avec Norma Bozzolan, Emmanuelle Caron, Kathy De Stercke, et pour la première fois, Pauline Nuyens ( très douée), élève du comédien Frédéric Genovese. JCH

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    Une mère tiraillée entre ses trois filles

    "Independence" de Lee Blessing dans une mise en scène de Françoise Favay  est à voir vendredis et samedis à 20h30, les dimanches à 16h, jusqu'au 5/2/17 au Théâtre aux Trois Coups, salle de la Bouteillerie, Boulevard du Nord ( face au n)64). Fontaine l'Evêque. Petite restauration avant et après le spectacle. auxtroiscoups@gmail.com. www.auxtroiscoups.com - www.facebook.com/aux3coups. 0485/991 530.

  • CHARLEROI- Sur la scène du PBA, 8 danseurs/lutteurs !

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    photo: Marc Coudrais

    La dernière représentation de "Clameur des Arènes" s'est déroulée au PBA, en coproduction avec Charleroi Danses. Dans un spectacle mêlant à la fois lutte, danse contemporaine et musique.

    Les spectateurs du PBA n'étaient pas loin d'un millier pour assister, vendredi soir, au spectacle " Clameur des Arènes", qui clôturait une tournée de trois ans ! Partant du rituel de lutte africain et l'ouvrant plus largement à la lutte en général , Salia Sanou, chorégraphe burkinabé, insiste sur le " poids symbolique d'un combat", dans la défaite autant que dans la victoire.              

    La troupe recrée l’ambiance des arènes sur une scène réduite à l’essentiel,  mais offrant une esthétique puissante et qui colle bien à l’esprit de cette pratique: un sol blanc sur un fond formé par des sacs de sable rouge.              

    Sur scène, trois danseurs, cinq lutteurs, quatre musiciens et chanteurs, pour une métaphore de la lutte quotidienne pour la survie, en quatre tableaux. Les hommes se heurtent, s'empoignent, se repoussent,...De leurs corps sculptés d'ébène se dégagent force et violence, mais aussi grâce et élégance.

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    photo: Marc Coudrais

    ni tambours, ni djembés !

    Le spectacle était suivi d'une rencontre avec le public menée par Pierre   Van Eechaute, responsable de la communication du PBA, en présence de Salia Sanou, concepteur, Emmanuel Djob, chanteur, musicien et auteur-compositeur ( candidat à The Voice 2 sur TF1!) , et des danseurs/lutteurs.

    " J'aime aller où on ne m'attend pas, créer la surprise,... " confiait Salia Sanou. " La lutte, qui est vraiment un sport national au Sénégal, est aussi un prétexte pour moi d' interroger la jeunesse africaine, qui ne renie pas ses racines, mais veut aussi aller de l'avant."

    A une spectatrice, frustrée de n'avoir entendu ni tambour, ni djembé, le chorégraphe a répondu: " Le spectacle veut aller au-delà des clichés, et battre en brèche l'image un peu naïve que l'on se fait de l'Afrique.   Ce mélange de sensualité, d'énergie qui ose le corps- à- corps, de musique brassant la soul, le funk, le blues... , nous ouvre à la modernité". JCH

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    Rencontre avec le public