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Société - Page 33

  • NALINNES- 12 heures vélos

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                                                        Martin Daue et son vélo... médiéval

    Il y avait beaucoup d’ambiance et de soleil, toute la journée de samedi,dans et autour du champ de Fontenelle,  pour la 21ème édition des 12 heures vélo (une belle course d’endurance !) des Pionniers de Nalinnes.                            

    Les cyclistes de tous âges effectuaient un parcours de 3 km en boucles, fermé à la circulation. Le thème de cette année était le Moyen Age. C’est ainsi que Martin Daue a équipé son vélo d’un bélier et d’une catapulte    et d’un bélier. «Un véritable petit char d’assaut !» s’exclamait le jeune homme de Nalinnes.

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    Assis sur un ballot de paille, Alexandre Hubin ( 19 ans ), membre également de l’équipe de rugby de Nalinnes-Ham-sur-Heure, s’exclamait :«Je participe aux 12h vélo depuis 5 ans. C’est l’occasion pour moi aussi de retrouver tous mes potes ! ».

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    Alexandre Hubin, scout motivé de Nalinnes

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    Le plaisir de se retrouver... entre potes

    D’autres participants avaient revêtu un T shirt pour protester contre le Trident Light projet de tracé de la E420-N5 au sud de Charleroi. La soirée s’est terminé par un festival avec, entre autres, les Charlie’s Good Tonight et le groupe Colt. Ce 12 heures/vélo a rassemblé environ 600 personnes… dans la bonne humeur. JC Hérin

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    Des cyclistes mobilisés contre le projet du Trident Light

  • CHARLEROI NORD- Inauguration de la Consoude

    INAUGURATION SAMEDI 27 avril 2019 à partir de 14h

    La Consoude ASBL vous invite chaleureusement à son inauguration festive, décontractée et ouverte à tou×te×s. L'occasion de découvrir ce nouveau projet en pleine effervescence, basé à Charleroi nord, dans l'ancien couvent des Soeurs de Saint André.

    Depuis février 2019, la Fondation Habitat et Humanisme, propriétaire du bâtiment, nous permet d'occuper, pour une période de deux ans, ce lieu de 1000 mètres carrés et autant de possibles. Une démarche innovante à Charleroi, grâce à laquelle un espace inoccupé depuis quelques années revit avant la réalisation des projets ultérieurs de la Fondation.

    Concrètement, nous envisageons notre ASBL comme un laboratoire d’initiatives citoyennes et socioculturelles, un lieu d'expérimentation, en constantes mutations et co-construction.

    Les valeurs que nous défendons sont notamment basées sur la redynamisation urbaine, l'inclusion sociale, interculturelle et intergénérationnelle, via le vivre ensemble, la promotion socioculturelle, la promotion des circuits courts et la sensibilisation à l'environnement.

    Notre action se traduit au travers de mises à disposition des espaces, de partenariats et de collaborations avec plusieurs organismes, ASBL, associations de voisins, artistes, riverains.

    Nous accueillons également des résidences artistique et créatives d'intervenants qui prennent ou prendront place dans le renouveau carolorégien.

    La Consoude fera vivre jusque décembre 2020 son nouveau fief, dans un quartier qui ne demande qu'à s'animer, et contribuera à son échelle à faire de Charleroi un pôle majeur d'attraction de nouveaux acteurs.

    Au plaisir de vous rencontrer et de vous accueillir samedi.

    L'équipe de La Consoude

     

    Retrouvez le programme complet sur Facebook => La Consoude - Inauguration <=

    Adresse : Rue Bethléem 36, 6000 Charleroi

    Page Facebook : La Consoude ASBL

    Courriel : laconsoude@gmail.com

  • LIVRE- "Mémoires enroulées" de Geneviève Mairesse

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    Geneviève Mairesse à son bureau

    Auteure de Marcinelle, Geneviève Mairesse signe son premier roman, inspiré de faits réels: «Les Mémoires enroulées». Une écriture en double point de vue entre une jeune femme Suzanne, arrêtée par les Allemand en 1943, et une narratrice, cinquante ans plus tard.

    En plus de sa fonction de conseillère pédagogique et de sa formation en écriture journalistique à l’UCL, Geneviève Mairesse a toujours été intéressée par l’Histoire, surtout quand celle-ci établit des liens entre le passé et le présent, en rapport avec le vécu des gens. Cette sensibilité a certainement incité cette Marcinelloise à écrire un roman (genre qui lui permet d’être dans  la subjectivité) au départ d’un récit de vie : celui de Suzanne, arrêtée, le 11 avril 1943, par la Gestapo au Salon de thé Métropole à Bruxelles, incarcérée à la Prison de Saint-Gilles et à la prison de Forest, puis déportée en Allemagne. Motifs de l’arrestation : propos et messages anti-allemands.

    Tout un travail a été réalisé sur les voix narratives, différenciées par des polices de caractères spécifiques. Dans les «Mémoires enroulées», Geneviève Mairesse met en parallèle le parcours douloureux de Suzanne et celui d’une narratrice qui se met à la recherche de sa grand-tante. Entre ces deux personnages, une petite fille (proche de l’expérience de vie de l’auteure) observe, réfléchit, essaie de comprendre…

    « D’une certaine façon, ces deux temporalités à 50 ans d’écart se rejoignent par des sensations et des émotions communes » souligne Geneviève Mairesse.

    beaucoup de recherches

    Durant 5 à 6 ans, Geneviève Mairesse s’est beaucoup documentée pour écrire son roman. Ses parents lui ont rapporté des récits d’exode. Elle a visité les prisons de Saint-Gilles et d’Allemagne où a été incarcérée Suzanne, et elle a consulté les archives du CEGES, le Centre d’Etudes et de Documentation Guerre et Sociétés contemporaines. «On s’aperçoit que les jugements, pour la plupart arbitraires, et les exécutions étaient bien planifiés du côté allemand » poursuit Geneviève Mairesse.

    «Les archives du régime nazi ont été récupérés par les Alliés après 1945, mais, comme le précise Chantal Kesteloot, responsable du secteur Histoire publique au Cegesoma, dans le Vif/L’Express : ce n’est qu’à partir des années 70 que les historiens vont véritablement s’intéresser à la Seconde guerre mondiale ».

    L’action du roman se situe principalement à Bruxelles, mais le lieu de démarrage est local, puisqu’il est fait mention du «Rayon de soleil » (ancien hôpital) à Montigny-le-Tilleul.

    Chaque chapitre fait référence à un film.

    A présent, Geneviève Mairesse, qui fréquente les Ateliers Escargot de Fidéline Dujeu, se lance dans un deuxième roman.  L’action se passe au 19ème siècle. Il y sera question de l’histoire d’une famille qui suit le parcours d’une ligne de chemin de fer depuis La Louvière jusqu’au Nord de la France. «Les Mémoires enroulées» aux Editions Weyrich- 15 €. 061/27 94 30- www.weyrich-edition.be JEAN-CLAUDE HERIN