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Société - Page 281

  • GILLY- Feria espagnole sur la place Destrée !

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    La Feria espagnole s'installe à Gilly, jusque aux petites heures de la nuit de dimanche... 1600 places assises sont prévues, mais la place Destrée peut accueillir jusque 5000 personnes! Au programme:  danses et musique avec "Suena Flamenco" , "Chico et Altamira",  "Las estrellas Andaluzas", spectacle de chevaux andalous,... Cette année, la Feria accueille la Tuna, une corporation estudiantine de Valladolid.  La gastronomie n'est pas en reste. Une douzaine de casetas proposent des  dégustations de tapas, échines et brochettes, paellas, gambas,... Une centaine de bénévoles oeuvrent au succès de cette Feria, pendant deux jours.

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    Superbe robe!

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    La Tuna: des nouveaux venus...

  • PORTRAIT- Arthur Fiévet: une belle aventure humaine en Alaska!

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    Paraplégique, Arthur Fiévet ( 21 ans) revient d'une expédition en Alaska. Pendant une vingtaine de jours,  il a pratiqué le raft et la marche, à l'aide  de béquilles.  Une aventure qu'il n'aurait pas pu mener seul, si la solidarité était restée un vain mot.  

    Arthur est un boute-en-train,  qui redonne souvent du moral aux autres...  Pourtant,  cet habitant de Landelies n'a pas été gâté par le sort.  Alors que, adolescent,  il faisait un camp scout,  la chute d'un mât sur sa colonne vertébrale l'a privé  de l'usage de ses jambes.  Arthur n'est toutefois pas  du genre à se laisser abattre. Suite à une conférence de Dominique Sneyers,   un ingénieur qui donnait une conférence à l'UCL,  le projet d'une grande aventure  a mûri.  Pourquoi Arthur ne se lancerait-il pas un défi sportif de grande envergure?  Et partir pour l'Alaska?   Il a fallu 1 an et 1/2 pour tout préparer. Car le jeune homme n'est pas une "tête brûlée":  la prise de risques devait être minimale.  En plus de Dominique Sneyers, d'autres membres se sont joints à l'expédition:  Thibaut  ( 19 ans),  frère d'Arthur,  Thibault ( 26 ans), François-Xavier ( 31 ans),  et Matthieu ( 54 ans ).

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    L'équipage est parti le 10 juillet de Francfort, direction Fairbanks. Un  avion les a déposés ensuite à  Anaktuvuk, petit village inuit, à 2 km de la rivière John River.  Mais les choses ne se sont pas vraiment passées comme prévu.  Les conditions atmosphériques ont été mauvaises durant la moitié de l'expédition. La rivière était en forte crue.  Après 1 jour et 1/2, gros souci.  Thibault s'est retourné, et a perdu son raft, qui sera retrouvé seulement quelques jours plus tard.  La traversée en rivière a, de ce fait, été écourtée. Par contre, la marche a été allongée de plusieurs kilomètres:  " Ce n'était pas évident, avec les grosses mottes de terre, les buissons,...  On ne savait pas toujours où on allait bivouaquer".  Les vivres sont arrivés  par hydravion, mais seulement deux jours et demi  plus tard. "  Nous avions  un peu faim.  Heureusement que nous avons pu manger  des champignons,  des myrtilles,..trouvés sur place !"   Arthur et ses copains ont  vu des ours à  3 reprises.  " Nous disposions d'un un spray anti-ours en cas d'attaque!  Nous évitions de mettre la nourriture  juste à côté du campement,  de façon  à ne pas les attirer" souligne Arthur.  L'équipage est heureusement arrivé,  sain et sauf, à Allakaket ! JC HERIN

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    "On a porté mon sac"

    Pour se préparer à une telle aventure,  Arthur  a suivi des séances de kiné,  et cela, afin d' acquérir une meilleure mobilité articulaire.  Il a été également opéré du pied droit.  Un orthésiste lui a fabriqué des chaussures orthopédiques et des attelles.  N'ayant pas d'équilibre, le jeune homme ne portait pas de sac  à dos.  "  Vous imaginez:  25 kg, avec tentes, réchauds, raft, pagaies,.. C'est un poids considérable! C'est donc Thibault, qui avait perdu son sac, qui a porté le mien! " Arthur a d'ailleurs pu, tout le temps, compter sur la solidarité du groupe.   " C'était une condition indispensable... Mes coéquipiers se sont, par exemple, tout le temps adaptés  à mon rythme de marche, qui était beaucoup plus lent,  à cause de mes béquilles".  Aujourd'hui,  Arthur poursuit ses études  de kiné à l'UCL.  Dans l'immédiat, il reporte l'idée d'une autre expédition.  "  Mon but, cette année, est surtout de me concentrer  principalement sur mes études, et  de poursuivre le basket. "  Le jeune homme évolue d'ailleurs  en   1ère ligue allemande à Saint-Vith  ( Allemagne).   Un film relatant le périple a été produit par la société Triangle 7.  Il sera projeté dans le cadre du festival BANFF ( festival d'expéditions et d'aventures ). Pour soutenir le financement du film: http://www.triangle7.com/crowdfunding

     

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  • UNE SAINT ROCH EPARGNEE PAR LA PLUIE...

    Fifres et tambours ont réveillé très tôt la Cité des Bourquîs, dimanche. marcheurs s'apprêtaient  à passer une  journée, une fois de plus exceptionnelle,  en l'honneur de Saint Roch!  

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    Jean-Pierre Colin et Jean Guillaume

    Portant  le plumet rouge, le shako ( couvre-chef militaire), la veste à queue de pie, les gilet et pantalon blancs,  les guêtres,... Jean-Pierre Colin ( 68 ans) et Jean Guillaume ( 61 ans ) sont voltigeurs dans la Marche Saint-Jean de Cour-sur-Heure. Cette société, qui compte une soixantaine de marcheurs,  dont des sapeurs grenadiers, voltigeurs,  fifres, tambours, cantinière, 1 adjudant major et 1 tambour major, est l'une des quinzaines  à participer à la Saint Roch. Histoire de se désaltérer un peu,  les deux marcheurs faisaient une pause, dimanche matin,  avec les membres de la Compagnie, avant l'offrande de tous les marcheurs en l'église Saint-Martin.  Jean-Pierre totalise à lui-seul 26 ans de marche. Jean Guillaume, quant à lui,  a dû interrompre la marche pendant une vingtaine d'années:  " Je travaillais à pause en sidérurgie à Carsid. Il était donc impossible pour moi d'être disponible pour la Saint Roch! Ca me faisait mal au coeur,  bien évidemment! Mais maintenant, j'ai tout mon temps...".

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    La Marche commençait, dès 5 heures du matin. Plusieurs sociétés passaient par le château d'Ham-sur-Heure, et étaient reçues chaleureusement par le toujours dynamique échevin du Folklore Adrien Dolimont.  C'était, en tout cas,  l'occasion de rencontres entre les groupes, vivement appréciées.  Vers 11 heures, les marcheurs partaient pour la formation du cortège, et puis à  midi, pour la Procession et la Marche militaire. Comme le veut la tradition, quasiment pas  de salves, celles-ci étant réservées à la  journée de lundi. En fin d'après-midi, le Cortège rentrait dans la Cour du Château, un des temps forts. Le château est tellement grandiose, et le cadre si merveilleux...! Durant tout la durée du trajet, la statue de Saint Roch était escortée par les compagnies d'Ham-sur-Heure.  Le temps a joué un peu au yoyo. Des éclaircies alternaient avec du vent et des passages nuageux, mais dans l'ensemble, la météo était plutôt du côté des marcheurs !  Quelques éditions précédentes avaient  été bien arrosées:  les habitants d'Ham-sur-Heure s'en souviennent, notamment,  lors de la venue de la Compagnie suisse des Grenadiers fribourgeois, l'an passé... Les festivités se termineront,  mercredi, à minuit,  par un grand feu d'artifice. JCH

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    Marée rouge devant le Château d'Ham sur Heure

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    André Dolimont, échevin du Folklore, accueille les groupes