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  • CHARLEROI- Un moment zen avec Didi, le canari !

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    Didi, un canari du Harz, fait l'objet de toutes les attentions, dans une cellule de Rive Gauche au Passage de la Bourse. Jusqu'au mercredi 21 décembre.

    Et si le client s'offrait une petite pause en plein Centre Ville, en s'asseyant paisiblement, seul, dans un fauteuil confortable auprès d'un canari, et en écoutant le volatile chanter (même s'il ne parle pas ) ? C'est la proposition de Magali Baribeau-Marchand, une artiste habitant à Saguenay, une ville au Nord du Québec. Depuis mercredi passé, nombreux sont les passants à s'arrêter et à demander quelques explications sur cette expérimentation au caractère quelque peu insolite. Rémy, un habitant de Monceau-sur-Sambre dit être (r)entré en communication étroite avec l'oiseau : « On pourrait ne pas me croire, mais Didi a véritablement recueilli toutes mes confidences. Les animaux ont tellement à partager avec les humains ! » a-t-il souligné. « Dans la frénésie des achats de fin d'année, cette animation très zen tranche un peu avec la partie shopping » souligne Anne-Sophie Gérard, responsable de l'animation du Complexe Rive Gauche. « De plus, on essaie de collaborer un maximum avec les institutions culturelles carolos ». Depuis le mois d'octobre, Magali Baribeau-Marchand est en effet en résidence au BPS22.

    Une photo prise avec l'oiseau

    La proposition émane de la symbolique du canari dans la mine. Lorsque les canaris apportés par les mineurs dans les galeries arrêtaient de chanter, cela signifiait qu'ils avaient détecté une fuite de gaz et qu'il fallait évacuer sur le champ, avant qu'une explosion de se se produise. L'oiseau s'affolait alors à a perception d'émanations toxiques, annonçant la catastrophe à venir. « Que le public se rassure ! Rien ne sera enregistré. L'oiseau ne sifflera mot de la conversation à personne. Cela permettra peut-être aussi d'éviter un coup de grisou aux participants… » poursuit Magali. L'artiste déploiera des actions artistiques spontanées et éphémères autour de l'imprimé et du texte. Les clients ressortiront de la cellule avec leur photo auprès de l'oiseau. L'expérience peut être tentée gratuitement dans le Passage de la Bourse, numéro 14, jusqu'au 21 décembre, de 10h à 18h. 

    JEAN-CLAUDE HERIN

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    Rémy et le canari 

  • MARCHIENNE-AU-PONT: Laurine Squélard a reçu deux chaussons d'or

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    à gauche sur la photo : Laurine Squélard, Spiro Dhimïla et les autres lauréates

    Cette année, la plus haute distinction en danse classique du concours de Péronne est revenue à Laurine Squélard (14 ans). Cette habitante d'Ham-sur-Heure est une des élèves du Studio Danse, sous la direction de Spiro Dhimoïla.

    Récompensée par 2 chaussons d’or, en danse classique Pointes et en danse contemporaine, et ce à l’unanimité du jury, lors de la 26ème édition du concours de Péronne, Laurine Squélard voue à la danse une véritable passion, qu'elle parvient à assouvir en parallèle avec ses études à l'Institut Paridaens.

    « Pour moi, la danse, c'est un peu comme si je jouais au théâtre. J'y trouve un moyen de révéler mes émotions, d'être face à moi-même » confie la jeune fille d'Ham-sur-Heure. Trois autres élèves du Studio Danse ont aussi fait une prestation remarquable: Emma Petit (13 ans) de Thuillies a reçu une 1ère mention en danse classique, Léa Vallario (13 ans) de Pont-de-Loup, un chausson d’argent en danse classique Pointes, et Appoline Michaux (16 ans) de Couillet, une 2ème mention en danse classique Pointes et un chausson d’argent en danse contemporaine. « Je suis particulièrement fier de mes élèves » signale le danseur et directeur Spiro Dhimoïla. « Je leur inculque le sens du beau et de l'effort. Et ça s'avère payant ».

    Un soutien par la Culture, mais pas par l'Enseignement

    En quelques années, l’école, implantée depuis 2017 à la rue de Cartier à Marchienne-au-Pont, a pris un essor fulgurant. Les valeurs éducatives et humaines que Spiro Dhimoïla défend sont partagées par toute son équipe pédagogique de professeurs confirmés. L’art de la danse y est enseigné sous ses multiples facettes, en commençant par la danse classique (technique de l'école française), la technique de Pointes, le Répertoire, la barre à terre, la danse contemporaine, le modern jazz, le hip hop, la danse Ragga, la Choréologie, etc… Parallèlement à sa section « Amateur » (au sens noble du terme), l’école a mis en place depuis ses débuts une « Formation Supérieure » en danse classique qui vise à l’excellence.

    « Depuis le début, l'Echevinat de la Culture de la Ville de Charleroi, représenté par Paul Magnette, soutient le projet du Studio Danse » poursuit Spiro Dhimoïla. «  Par contre, il est très regrettable de constater que, de son côté, l’Echevinat de l’enseignement ait refusé d'appuyer la formation supérieure. La réponse décevante étant tombée tout dernièrement, ce qui révèle une certaine incohérence au niveau des différents échevinats de la ville de Charleroi ».

    JEAN-CLAUDE HERIN

  • MARCINELLE- Les Charlie's Good Tonight à la Ruche Théâtre !

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                                    Une fidélité aux Rolling Stones... depuis 40 ans !

    Les Charlie's Good Tonight enflammaient La Ruche Théâtre Royale pour la 10ème fois. Le Blue Bar était plein à craquer !

    « Charlie's Good Tonight est vraiment le meilleur cover des Rolling Stones » ! soulignait Daniel Horvat, peu avant le concert de samedi à La Ruche Théâtre. Ce Chatelettain, qui arborait un T shirt dédié au célèbre groupe rock anglais, est tellement fan des Stones (60 bougies au compteur!) qu'il a assisté à 130 de leurs concerts à travers le monde ! Et il ne manque aucune prestation du groupe carolo. Au début, les Charlie's Good Tonight s'appelaient Bedouin’s Band M., puis dans un mode plus mature et moins provocateur : Gerpinnes Jack Flaches.

    « En 40 ans, 21 musiciens et chanteurs se sont succédé et l'aventure continue toujours dans le même esprit : just for the fun !  » soulignait Michel Ureel, présent depuis les débuts. « C'est toujours bonheur que « j'incarne » le chanteur leader Mick Jagger, sans vouloir l'imiter toutefois... Contrairement à lui, j'essaie de prendre un peu moins de place sur scène et de mettre en valeur tous les musiciens ».

    Durant 2 fois 1 heure, les artistes ont joué 24 morceaux surtout de 1968 à 1973 , « la grande période  des Rolling Stones» ! Avec des nouveaux venus, Julien Ureel (à l'harmonica), fils de Jean-Pierre, guitariste, et Isabelle Vandevijvere et Marc Pepinster, choristes.

    J.C.HERIN

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            Les Ureel : de gauche à droite : Julien ( fils de Jean-Pierre), Michel, chanteur, chanteur, et Jean-Pierre, guitariste.