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  • LIVRE- "Le Roi de la Forêt": 1er polar pour Christian Joosten

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    Christian Jossten- photo crédit Weyrich

    Suspecté de meurtre, le flic Guillaume Lavallée est rattrapé par ses démons intérieurs dans « Le Roi de la Forêt » de Christian Joosten. Le responsable de la valorisation des archives à la Ville et du CPAS de Charleroi nous en dit plus sur son premier roman. Rencontre.      

    Christian Joosten, vous êtes déjà bien connu à Charleroi pour vos écrits…

    Christian Joosten : En effet, en 2006, j’ai co-écrit, avec Alain Forti, conservateur au Bois du Cazier, « « Cazier judiciaire » qui démonte les engrenages de la tragédie. Apportant mes connaissances en tant qu’archiviste à la Ville, j’ai participé, en 2018,  à un ouvrage collectif sur Auguste Cador, architecte communal à Charleroi entre 1854 et 1873. Ici, je sors de mes habitudes par un roman policier dont le cadre est Vresse-sur-Semois.

    Guillaume Lavallée est amené à devenir un personnage récurrent …   

    C.J. Oui, c’est un peu le principe de la collection de « Noir Corbeau ». A l’instar de l’enquêteur Stanislas Barberian de mon excellent ami (carolo) Francis Groff dans « Morts sur la Sambre », « Vade retro, Félicien » ou « Orange Sanguine »,  Guillaume Lavallée va vivre d’autres histoires. Je suis d’ailleurs en train de le remettre en selle dans un deuxième roman…  Ce flic est une sorte de anti-héros. De caractère assez lâche, il n’incarne pas le mal absolu : il ressemble d’ailleurs à un citoyen ordinaire. Mais avec l’âge, grandit une certaine rancœur, un regret de ce qu’il n’a pas pu réaliser… Lavallée va-t-il continuer à s’enfoncer dans ses mauvais choix ou va-t-il connaître une rédemption ? Au lecteur de le découvrir bientôt…

    Quelles sont les lectures de polars qui vous inspirent ?

    C.J.  J’ai une très grande sensibilité pour les romans scandinaves et islandais.  J’aime beaucoup les ambiances décrites et le poids de l’histoire, l’isolement relatif des villages entre eux.  Ce sont des crimes « du quotidien » où les personnages et le décor sont parfois le prétexte à l’histoire.  Dans un autre registre, Philip Kerr est à mon sens un incontournable du roman policier. En prénommant deux personnages de mon livre Bernhardt et Gunther, c’est une référence à son personnage récurrent de Bernie Gunther, ce flic berlinois dont on suit les enquêtes des années 30 aux années 60.

    L’Ardenne belge sert de cadre à plusieurs enquêtes dans des séries TV belges. Vous situez l’intrigue à Vresse-sur-Semois. Une coïncidence ?

    C.J. Oui, tout à fait. Je ne connaissais pas « Ennemi public » ou « La Trêve » de la RTBF, mais une de mes connaissances m’a fait remarquer l’éventuel parallélisme. Par ses grands espaces et ses côtés inexplorés, l’Ardenne  est un terreau d’ambiances, idéal pour développer une intrigue policière. Dans « Le Roi de la Forêt », je voulais me démarquer de Charleroi. J’ai des attaches sentimentales avec Vresse-sur-Semois. Mon grand-père, dans les années 60, a été propriétaire de l’hôtel « l’Eau Vive », que j’ai transformé en « Vivier », sous la forme d’un petit clin d’œil.                                                                   

    Deux autres passions sont la photographie et le football américain…                

    C.J. Oui, et elles sont réunies quand je me rends à Roux, pour « mitrailler » les Coal Miners. Je considère un peu les joueurs comme des héros de roman. J’aime leur donner une consistance.  Faire une belle photo d’une action de jeu est une manière de rendre hommage aux joueurs.  Et puis, faire connaître ce sport d’équipe est vraiment important à mes yeux.

    « Le Roi de la Foret » dans la collection « Noir Corbeau » par Christian Joosten, aux éditions Weyrich. 207 pages. 17 €.

    PROPOS RECUEILLIS PAR JEAN-CLAUDE HERIN

  • CHARLEROI- Les grands chefs ont cuisiné pour l'ASBL "Faim du mois"

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    Ce samedi,  à l’initiative de « Faim du mois », des chefs carolos ont mitonné de bons petits plats au profit des personnes précarisées.  La distribution s’est faite suivant des règles sanitaires strictes.

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    Au 11, rue Ferrer, dans les nouveaux  locaux de l’ASBL « Faim du mois », appartenant à la Sambrienne, il flottait dans l’air une bonne odeur de saucisses paysannes, de pommes parisiennes et de petits pois/carottes. Parmi les bénévoles,  s’activant en cuisine et au remplissage de 200 barquettes, on comptait la présence de grands chefs carolos venus donner de leur temps : Benjamin Hoyas de « Mine de rien » à Marcinelle, Lauralie Schepens de « Arôme à Rome » et Tolis Lalos de « Fétavie », deux établissements situés à Ham-sur-Heure.  Heureuse surprise : l’ex-patron de « L’Eveil des Sens » à Montigny-le-Tilleul, Laury Zioui avait rejoint aussi l’équipe.                                               

    « La vie, c’est le partage, l’humanité et la patience » déclarait  ce dernier. « Alors, je n’ai pas hésité à venir donner un coup de main». Une quinzaine de personnes étaient à la manœuvre durant  la journée de samedi pour assurer les services. Et pour coordonner ce petit monde : Hicham Imane.                   

    « Ca fait chaud au cœur de voir un tel élan de solidarité de la part des grands chefs, venus offrir un moment de bonheur à des gens qui en ont tant besoin »  lançait le fondateur/administrateur de l’ASBL. En plus du repas offert, 200 bénéficiaires ont reçu un colis alimentaire composé de vivres non périssables.

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    les repas… par la fenêtre

    En pleine deuxième vague du Coronavirus, des mesures sanitaires strictes ont été prises. « Dans les conditions que nous connaissons actuellement, il n’était pas question malheureusement que les bénéficiaires se côtoient » poursuit Hicham. « C’est la raison pour laquelle les repas sont distribués par la fenêtre. Cela enlève de la convivialité, mais nous ne pouvons pas faire autrement ». L’ASBL « Faim du Mois » sert des repas et distribue des colis les mercredis et les samedis, de 15h à 18h, en plus de la mise sur pied d’une vesti-boutique et d’une épicerie sociale. L’association carolo compte sur de fidèles partenaires : la Banque Alimentaire de Charleroi, les magasins comme Delhaize ou Carrefour (qui donnent leur surplus), le CPAS de Charleroi, les traiteurs, les restaurateurs, des ASBL (Comme chez nous, le Restaurant du Cœur de Charleroi, Formidable,…) « On fait appel aussi aux donateurs, mais ils ne sont jamais  assez nombreux ! Comme je dis, si tout le monde nous versait 1euro, nous serions tous au chaud le ventre plein… » fait remarquer Hicham.  Pour tout  don :  ING : be84363148072459. Pour tout contact avec Hicham Imane: 0475/54 41 45.

    JEAN-CLAUDE HERIN

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    Un élan de générosité