Aurélie Bayet est originaire de Charleroi. Depuis 4 ans, elle fréquente l'Académie des Beaux-Arts à la rue Dourlet, dans les sections photographie et dessin. Dans le cadre de l'événement: " Les femmes de mars", cette artiste pluridisciplinaire et assistante sociale de formation nous présente une série photographique en réflexion sur le corps des femmes. Ce corps de femme que l'on devine parfois encombrant dans son esprit nourrit chez elle une certaine anxiété, mais aussi un sentiment de liberté intense. Sa perception de la   nature humaine s'inscrit dans le mouvement. Un travail dense, expressif et intime qui révèle le questionnement de la photographie sur notre identité. "Aurélie Bayet, c'est une signature photographique singulière, intense, conscientisée, qui fait état d'une vie riche intérieure riche et inscrite dans une incessante évolution" note Sophie Vincent, directrice des expositions. " Pour elle, le rêve et l'inconscient sont autant d'espaces qui se définissent comme le réservoir de sa création. " JCH

L'expo photos d'Aurélie Bayet est à voir jusqu'au 25/3, de 8h à 12h et de 13h à 16h à la Maison du Hainaut, Quai de Brabant à Charleroi, 20. Téléphone: 071/64 10 64. Infos: sophie.vincent@hainaut.be

Logan ( 24 ans), avant-dernier à droite, sur la photo, a créé l'événement sur Facebook

Suite à l'appel via Facebook ( relayé entre autres par nos journaux) de Logan Declercq ( 24 ans), entre 250 et 300 personnes ont tenu à être présentes sur la place Charles II, mercredi soir, après les terribles attentats qui ont secoué Bruxelles. Une belle initiative citoyenne. " Mes amis et moi, ne pouvions rester insensibles à ce nouvel acte de barbarie djihadiste" , signalait le jeune homme de Marchienne Docherie. " Déjà, lors du massacre  de Charlie Hebdo, nous avions déroulé une grande banderole sur un terril de Dampremy". 

L'heure était au recueillement. Soudain, le silence a été interrompu par un air de guitare plus réjouissant.

De petites bougies allumées témoignaient de la compassion du public envers les victimes.

Jacqueline d'Ham-sur-Heure déclarait: " Mon mari et moi avons mis un drapeau belge en berne à la fenêtre. Nous ne baisserons pas les bras".

Des adultes et des enfants écrivaient des messages d'espoir à la craie.

Adrien et Laetitia de Charleroi, ainsi que leurs deux enfants: Dilan ( 9 ans) et Lohan ( 4 ans) étaient habillés aux couleurs des Diables Rouges. Vers 19h30, le public a entonné la Brabançonne. Une soirée d'hommage émouvante, en communion avec la capitale.

Une mobilisation citoyenne