Françoise en plein travail !

La BFAS ( Belgian Flower Arrangement Society ), sous la présidence de Marie-Laure Maraite, a mis ses 1000 membres au travail pour habiller de compositions florales le site du Bois du Cazier. 27 délégations de la Wallonie, Bruxelles et de Flandre ont réalisé des décorations aussi bien contemporaines, classiques que libres. La majorité de la matière a été recueillie à partir d'éléments de la nature, dans les bois et les jardins. La flore est ainsi mise en valeur avec des amaryllis, des dahlias, des fleurs séchées, ... Les membres de la délégation de Mons-Charleroi et de Charleroi Val de Sambre ont parcouru plus particulièrement les terrils environnants afin d'associer des matériaux miniers et végétaux au site, rendant ainsi hommage aux mineurs disparus. Que ce soient la grille, l'accueil, les machines au musée  de l'Industrie, les chariots, les Forges, le Forum, les monuments dédiés à la catastrophe du 8 août, les plaques commémoratives,... tout est entièrement recouvert de fleurs, de feuillages, de mousse, d'écorces, de belles branches de caractère... Un travail d'une grande créativité qui a nécessité de nombreuses heures de travail ! Une boutique de Noël et Glühwein traditionnel est aussi mise à la disposition du public, au profit de la Fondation Reine Paola ( Intégration et formation de la jeunesse ).

"Florilegio" est à voir du jeudi 26 au dimanche 29 novembre de 9h à 17h, et le week-end de 10h à 18h au Bois du Cazier à Marcinelle. Prix d'entrée: 7 euros. - 18 ans: 4,50 euros. Gratuit jusqu'à 6 ans. Infos ? bfas@skynet.be - www.leboisducazier.be

J.C.HERIN

en mémoire aux disparus

Patricia Willocq et Mwimba Texas

Basunga est un enfant albinos. Pour l'instant,  il ne réalise pas encore les problèmes qu'il devra affronter pour s'intégrer dans la société... Mbizi ( 6 ans ) et Thérèse ( 8 ans) sont deux soeurs qui ont été abandonnées à la naissance par leurs parents.

Dans la cité, on les appelle des "Ndundus". Marie ( 92 ans) est très fière de son âge et se considère comme un symbole d'espoir...

Toutes ces personnes, et bien d'autres encore, Patricia Willocq, photographe tournaisienne, née à Kinshasa, les a rencontrées en République Démocratique du Congo.

Titulaire d'un diplôme en communication, c'est au travers de ses nombreux voyages qu'elle a développé ses compétences photographiques.

Lors du vernissage de l'expo " Blanc Ebène", composée d'une vingtaine de portraits, Patricia Willocq était accompagnée de Mwimba Texas, président d'une fondation pour le bien-être de personnes touchées par l'albinisme. Catcheur très populaire en RDC, celui-ci a sensibilisé la population à la maladie.

 également projet social

" Dans certains pays d'Afrique Centrale, comme le Burundi, le Rwanda, la Tanzanie,... les albinos sont victimes de mauvais traitements et font l'objet de sacrifices. Par superstition, leurs membres sont arrachés et sont transformés en potion... C'est abominable" déclare l'artiste. " En photographiant tous ces gens, qui tiennent à garder fierté et dignité,   ma démarche exclut tout misérabilisme et voyeurisme. Au contraire, les clichés présentent un vrai témoignage d'humanité ".

L'exposition a été primée au concours "Unicef Photo de l'Année " en 2013. Blanc Ebène est également un projet social et culturel ayant permis de récolter des fonds pour envoyer 150 enfants de Kinshasa dans un centre ophtalmologique.

A Monceau-sur-Sambre ( place Albert 1er, 24), cette action peut être poursuivie par des dépôts de lunettes  de vue et de soleil, de chapeaux à manches longues, de chapeaux,... Pour toute info: Stéphanie: 071/86 66 66.

L'expo est à voir du lundi au vendredi de 8h à 16h30 jusqu'au 11 décembre à la Maison du Hainaut , 20, Quai de Brabant à Charleroi. 071/ 641061.

J.C.HERIN 

Le Globe de la Mort avec des motards brésiliens

Un public motivé... mais moins nombreux

Compte tenu du relèvement du taux d'alerte suite aux attentats de Paris et de la chute de neige fondante, le public est venu moins nombreux à la grande Fête du Cirque de Charleroi, ce samedi, sur le parking du Palais des Expositions." Un bon millier de personnes s'est déplacé " note Emmanuel Horwood, directeur. "Heureusement que le spectacle s'est réparti sur trois représentations. Nous n'enregistrons ainsi ni perte, ni profit. " Durant toute la journée, le public a pu assister à des numéros étonnants et toujours très créatifs: sangles aériennes, globe de la mort, perroquets, contorsions,  laser show, mât chinois, vélo acrobatique, clowns, chevaux, lamas, chiens,... Parmi les admirateurs, Julie Patte, venue avec ses enfants Lucie ( 3 ans) et Martin ( 5 ans). " Depuis que je suis toute petite, je suis émerveillée par le cirque!" affirmait l'échevine des Fêtes. Espérons que l'an prochain, les conditions soient plus favorables pour le spectacle.

Que serait le cirque sans ses clowns ?

L'échevine Julie Patte et ses enfants au côté d'Emmnanuel Horwood, directeur du spectacle