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  • MONCEAU ET GOUTROUX- Le relais sacré

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    Le Relais Sacré" est passé aussi par Monceau et Goutroux en mémoire à nos anciens combattants qui se sont battus pour la Liberté de notre Patrie. L'échevin Serge Beghin salue les personnes présentes et qui commémorent encore la mémoire du passé !

    Lien permanent Catégories : Société
  • JUMET: Vers la fin de l'hôtel de ville?

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    Pierre Arcq, historien, spécialiste du folklore jumétois : "  Il est bien évidemment trop tôt pour en parler, mais dans le cadre de restrictions budgétaires tout azimut, les mesures en préparation prévoient la fermeture de cinq guichets uniques, dont celui situé à l’Hôtel de Ville de Jumet. On sait que les autres services communaux ainsi que la police ont déjà déserté le bâtiment, qui serait donc complètement inoccupé dès l’application de cette décision, au maximum fin 2015. Dès lors, l’Hôtel de Ville, déjà en très mauvais état, pourrait être complètement abandonné après sans doute une « sécurisation » afin d’éviter les squatteurs et les déprédations en tout genre. Quand on sait que presque tous les immeubles environnants, achetés par la SOWAER, sont eux aussi inoccupés, et que le quartier du Chef-Lieu se trouve dans le périmètre du nouveau zoning industriel « Charleroi Airport » géré par IGRETEC, on ne peut avoir que les plus grandes craintes concernant l’avenir du bâtiment. Ceci pourrait dès lors expliquer que la Ville de Charleroi ne fait plus aucune réparation importante et ne l’entretienne plus. Encore une fois, rien n’est décidé, mais restons vigilants ! Nous savons tous que la Ville de Charleroi ne fait pas grand cas de son patrimoine : les exemples sont hélas trop nombreux. L’Hôtel de Ville de Jumet est le plus ancien de l’entité de Charleroi : il a été construit entre 1825 et 1827, sous le régime hollandais, avant donc l’indépendance de la Belgique, d’après les plan de l’architecte Jean Kuypers, qui réalisa également l’église Saint-Christophe (Ville-Basse) de Charleroi. La salle des mariages, avec ses boiseries d’époque, est particulièrement remarquable. C’est là que se déroulent d’innombrables cérémonies, dont notamment celles qui ont lieu dans le cadre du Tour de la Madeleine, reconnu comme patrimoine de l’Humanité par l’UNESCO."

  • CHARLEROI- Bis-Arts: les danseurs se (ré) approprient la Ville

    Les  spectacles de Bis-Arts sont un peu comme des ovnis, dans le ciel culturel carolo.   Vendredi soir, avait lieu le lancement  de la 19ème édition,  bien fidèle à l'esprit du festival.           

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                                      Un ballet urbain! 

    Etrange scène ! Une roulotte de fortune,  tirée par un petit véhicule,  circule  en plein coeur de Charleroi.  Dans la rue,  des danseurs  sont couchés sur le  toit des voitures,  collés à des réverbères, ou à califourchon sur des poubelles!  Au départ immobiles, ils s'animent progressivement.   Les uns courent dans des directions  opposées  puis se rejoignent , les autres exécutent de larges  mouvements,...  Etonnés par ce  manège,  les passants  entrent souvent bien dans le jeu:  un  homme au bonnet  a suivi tout le trajet depuis la rue de la Science jusque la place  du Manège!  A l'intérieur de la roulotte, les spectateurs, "cachés"  derrière une glace sans tain,  prennent plaisir à voir la réaction  des  gens !  Ce dispositif était mis en  place pour  Birdwatching  4x4 " de la Compagnie belge de danse Benjamin Van de Walle.   Dans ce spectacle,  la roulotte devient une espèce d'observatoire.  Le paysage quotidien de la  Ville offre un terrain d'expérimentation pour les danseurs.

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    Plus de danse et de cirque

    " C'est une expérience amusante:  en voyant sans être vus,  on devient un peu comme la pellicule d'un appareil photo!  Ca ouvre un autre regard sur la Ville"! note Gabriel de Jumet. Dominique de Charleroi poursuit: " On est scotché par           la beauté des lieux qui, tout d'un coup, prennent un caractère particulier. Je regrette,  cependant,   que les  citoyens, en général, ne se sentent pas plus concernés  par ce type de spectacle.  On pourrait imaginer, par exemple, un démarrage plus "en fanfare" du  festival , qui rassemblerait plus de monde encore ! ". Plusieurs centaines de personnes sont attendues pour Bis-Arts ( mais aucun chiffre de fréquentation n'a pu nous être communiqué, lundi après-midi). Pierre Bolle, directeur du Palais des Beaux-Arts et initiateur du festival, signale:  "Nous restons tout à fait en phase avec le concept de Bis-Art qui est d'étonner,  parfois de déconcerter, mais surtout d'interpeller sur des réalités d'aujourd'hui.  Aujourd'hui,  le théâtre est toujours bien présent, mais nous mettrons davantage l'accent sur la danse et  l'art circassien". JCH

    Infos et réservations: 071/31 12 12.

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    Un clown... philosophe !   

    Jusqu'au 1er novembre,  le Palais des Beaux-Arts de Charleroi,  en partenariat avec l'Ancre, les Ecuries, l'Eden ( et un autre tenu secret ! ) a programmé  10  spectacles dans des genres différents: théâtre ( de rue), cirque, danse,... "Qui sommes-je?" était un des premiers spectacles du festival.  Les spectateurs adultes ( les enfants étaient priés de ne pas venir !)   auront été bien surpris  de voir,  sur scène,  un clown bouffon, vêtu d'une simple couche-culotte ! Mais ce n'était pas du tout le clown classique que l'on imagine.  Sorte de "bon sauvage" tel que l'aurait imaginé Jean-Jacques  Rousseau, Ludor Citrik ( c'est son nom!)  revient aux fondements de l'humanité,  et aborde des   thèmes tels que les conventions sociales, l'éducation,  le savoir-vivre,... Sa question:  " Quelles sont les limites de l'homme sous la pression du convenable et sa capacité à la servitude?"  Rien que ça ! Au passage, Ludor critique la dictature du "on" qui représente tout le monde et personne en particulier... Bis-Arts  se terminera par un grand Bal blanc, où la seule exigence sera d'être habillé en blanc ... Ca aussi, c'est bien dans l'esprit insolite et décalé du festival ! Toute la semaine d'ailleurs, l'Eden propose un atelier d'art textile pour confectionner la parure du bal.

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                              Une salle bien remplie !