CHARLEROI- Josiane Balasko a joué la femme fortunée au PBA
photo: J.C.H.
La comédienne française a amusé le public carolo dans la pièce : « Un chalet à Gstaad » dont elle est également l'autrice.
45 ans après « Les Bronzés font du ski », Josiane Balasko fait un retour à la montagne avec « Un chalet à Gstaad ». Lors de sa prestation au Palais des Beaux-Arts, le public carolo était conquis, estimant que la comédienne française apportait sa touche
personnelle à chaque réplique, créant ainsi un rythme comique soutenu tout au long de la pièce.
Son sens de l'autodérision et sa capacité à se moquer des stéréotypes sociaux ajoutent une dimension satirique à l'ensemble.
Le pitch en quelques mots : Françoise et Jean-Jacques Lombard, très riches exilés fiscaux dont la fortune repose sur les
inventions du mari, s’apprêtent à recevoir un couple d’amis, Alicia et Grégoire Lagarde. Lui est un industriel fils à papa, Alicia est une aristocrate richissime et un peu nigaude. Tout pourrait bien se passer, on est entre gens du monde (même si ce n’est pas
forcément le même), si Alicia ne s’était entichée d’un coach spirituel, gourou sur les bords, qui les accompagne au dîner. Et forcément, le vernis va finir par craquer, surtout lorsque le gourou va leur annoncer le pire : leur fortune est menacée... et leur « pognon de dingue » pourrait bien partir en fumée.
"Un chalet à Gstaad" est une comédie déjantée qui explore avec humour et sarcasme le monde des riches et des apparences.
Dans un rôle plutôt de contre-emploi, puisqu'on l'a plus souvent vue jouer une femme «populaire », Josiane Balasko offre au public une performance mémorable. Son talent comique et sa présence sur scène font de chaque représentation un moment de franche rigolade. Même si elle tire un peu en longueur, la pièce aborde des thèmes universels tels que l'amitié, l'amour, la superficialité et la recherche du bonheur.
À travers les personnages hauts en couleur de Françoise, Jean-Jacques, Alicia et Grégoire, le public est invité à réfléchir sur la véritable valeur de l'argent et sur ce qui compte réellement dans la vie.
JEAN-CLAUDE HERIN
Le gourou (à gauche ). Photos: J.C.Hérin