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  • BANDE DESSINEE: "La baie des cochons ": un Spirou comme dans les années 60

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                                                  Un Spirou à la manière de Franquin !

    Pour le lancement de la nouvelle aventure de Spirou et Fantasio: « La Baie des Cochons » aux éditions Dupuis, le visuel de la couverture du magazine Spirou du 8 mai sera réalisé comme dans les années 60. Rencontre avec Morgan Di Salvia, rédacteur en chef depuis 5 ans.

     

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    Morgan Di Salvia 

     

    - Morgan Di Salvia, cette couverture du numéro 4491 de Spirou joue la carte de la nostalgie...

    - Absolument ! Les lecteurs plus anciens reconnaîtront tout de suite la police de caractère du titre, le dessin à la gouache en dessous du titre comme le faisaient Franquin ou Roba et la demi-planche de bande dessinée en page inférieure qui incite à lire le récit. Cette couverture est clairement un clin d'oeil aux années 60.

    - Spirou revient donc dans un nouveau format?

    M.D.S. Oui, il s'agit de la collection « classique ». Une première équipe s'y colle : Elric, Michaël Baril et Clément Lemoine. Le dessin rappellera celui de Franquin dans « Le prisonnier de Bouddha». On y retrouvera, présent dans cet album de 1960, le personnage du savant américain Harold W.Longplaying, co-inventeur du Générateur Atomique Gamma, et puis d'autres bien connus comme le Comte de Champignac, la journaliste Seccotine, le Marsupilami,... La périodicité des albums de cette collection n'est pas encore établie.

    - La crise de Cuba de 1962 a inspiré l'album...

    M.D.S « La baie des Cochons » est en lien direct avec cet événement qui a failli déclencher la 3ème Guerre Mondiale. Notre groom ignore encore qu'il va se retrouver accusé d'attentat contre Fidel Castro puis emmené de force à Cuba. Ses seuls espoirs : Fantasio, qui s'envole aussitôt vers l'Amérique du Sud, et Seccotine, déjà à Cuba pour un reportage. À moins que cette dernière ne se laisse séduire par les idéaux communistes du charismatique Che Guevara...

    - D'autres personnages « estampillés Dupuis » reviennent dans le magazine.

    M.D.S. En effet, c'est le cas avec la reprise de Gaston Lagaffe (700 000 albums du « Retour de Gaston » ont été vendus!), de Boule et Bill, de Lucky Luke (le prochain album dessiné par Achdé y sera prépublié),... Yoko Tsuno, Natacha, Les Tuniques Bleues, l'Agent 212, Cédric, Kid Paddle, Le Petit Spirou, Jérôme K.Jérôme Bloche,... sont toujours là. Nous croyons en notre patrimoine.

    Nous ajoutons aussi des nouveautés à l'attention des plus jeunes. Un bon magazine Spirou doit plaire à un large public familial, dans lequel plusieurs générations trouvent leur compte.

    - Comment se porte le magazine Spirou ?

    M.D.S. :  Le journal est né, il y a 87 ans ! Nous sommes fiers de compter parmi les « rescapés » des magazines BD francophones. Après la période COVID, qui a marqué une augmentation des ventes (la lecture était un exutoire au confinement), nous avons été victimes, comme d'autres revues, d'une baisse assez significative. Mais nous croyons en l'avenir du magazine, et en l'imagination toujours renouvelée de nos auteurs.

    L'album « La baie des cochons » sortira le 24 mai.

    JEAN-CLAUDE HERIN

  • MUSIQUE- David, le rappeur carolo

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    photo: J.C.Hérin 

    Rappeur solo de Forchies-la-Marche, David alias B2oldog a sorti deux albums, et prépare le troisième. « Dans ma ville » est une ode à Charleroi.

    Dans le clip de son deuxième album : « Bendo »(ce qui veut dire : « Le quartier »), David alias B2oldog chante à divers endroits de Charleroi. Il y dégage une belle énergie. «  Bien souvent, Charleroi est décriée pour ses problèmes de drogue, de violence, de pauvreté,... Moi, j'essaie, au contraire, de lui donner une image positive. C'est pourquoi je dis : « Dans ma ville, ça roule, roule, roule,... » signale le rappeur. Le titre a été un véritable succès : 14 000 vues sur YouTube ! C'est en 2011 que David (30 ans) est entré dans l'univers du rap. Il y consacre depuis lors tout son temps. L'artiste multiplie les casquettes : en plus d'être chanteur, il est DJ depuis 2018, ingénieur son, auteur, compositeur et producteur. 13 titres composent à la fois le 1er album et le deuxième.

    « J'ai quitté le bendo »

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    Toutes les bandes-sons sont créées en studio d'enregistrement. Il est à noter que chaque chanson commence par des sonorités particulières. L'auteur parle de différents thèmes : la multiculturalité (Multicolore), l'incarcération en référence à un ami braqueur (Vide la boutique), les mauvaises fréquentations (Tous les jours), le mode de vie à l'américaine (Na Komak'Americain), les relations sentimentales (Elle me regarde, je kiffe çà, Viens on s'évade ),...

    Il rend un hommage à Sully Sefil, créateur de la première marque de vêtements hip hop.

    « Je dis aussi que je quitte « le bendo », c 'est-à-dire que je reconnais mes conneries, et que je ne suis pas près de les refaire » avoue le chanteur. David est en phase d'écriture pour le troisième album, qu'il veut plus commercial pour toucher un plus large public. Son souhait ? « Montrer qu'on peut performer pleinement en tant que « rappeur DJ » ! Pour tous contacts : 0493/44 61 50.

    JEAN-CLAUDE HERIN

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  • CHARLEROI- Salon du Rhum au Dôme

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    Plus de 600 rhums étaient proposés en dégustation au Dôme lors du 5ème Rhum Tour.

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    Xavier Dery 

    Ce week-end, le Rhum Tour, le plus grand événement de rhum dans la région, a rassemblé plus d'un millier de visiteurs, autour de 74 exposants, au Dôme.

    «  Des Caraïbes à la Martinique, en passant par la Jamaïque ou Porto Rico, chaque verre consommé est une invitation au voyage » signale Xavier Dery, tenancier des « Plaisirs du 604 », un magasin à Fleurus, spécialisé en spiritueux et bières. « Ce qui fait le succès d'un rhum, c'est qu'il offre une très large palette de goûts : du très sucré au très sec ou épicé, en passant par les fruités, les arrangés,... On peut y trouver des arômes de noisettes, de caramel, de vanille, de poivre blanc, de café,...» poursuit Sébastien Bonnechère, un autre exposant. Certains rhums dépassent les 30 ans d'âge, c'est le cas du Guyana. Mais attention : la passion a un prix. Avec une telle ancienneté, une seule bouteille de 70 cl de ce précieux breuvage peut coûter jusque 400 euros !

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    Un stand de l'école hôtelière de Fleurus proposait des cocktails de rhum à base de genièvre, d'aloé vera, d'Armagnac,... L'événement était organisé par Le Lions Club Fleurus/Gosselies, sous la présidence de Dominique Daue, au profit de l'enfance abandonnée. Les organisateurs rappellent que le rhum se boit avec modération. Il doit être avant tout dégusté, comme l'a fait le public lors du salon.

    JEAN-CLAUDE HERIN

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