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  • GOUGNIES - Cathy est en rémission du cancer du sein

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    Une première marche/course solidaire en faveur de la lutte contre le cancer du sein était mise sur pied, dimanche, au départ de la salle Aimé André.

    « En participant à une marche de 10km, je veux avant tout donner un message d'espoir à toutes les femmes atteintes d'un cancer du sein » lance Cathy Garutti (59 ans). Peu de temps après un contrôle annuel chez son gynécologue, cette habitante de Gougnies a appris, en août 2022, qu'elle avait contracté un cancer du sein. Elle a dû alors arrêter son métier d'infirmière à l'hôpital Vésale, et suivre un traitement de 15 séances de chimiothérapie, puis de radiothérapie et d'hormonothérapie.

    En février 2023, la tumeur ainsi que les ganglions ont été enlevés, évitant ainsi l'ablation du sein droit.  « Si je m'en suis sortie aujourd'hui, c'est avant tout grâce au soutien de mes proches. J'ai dû faire face à des événements malheureux comme le décès de mon frère d'un cancer de la prostate ou l'annonce d'un cancer chez ma mère, mais également heureux comme la naissance d'un petit-fils. Cela m'a aidé à tenir » poursuit-elle.

    « Je suis reconnaissante aussi envers la médecine. Les progrès effectués sont considérables. Les chimiothérapies entraînent moins d'effets secondaires. C'est la raison pour laquelle il faut soutenir la recherche. Aujourd'hui, je dois prendre un médicament pendant 5 ans, le temps de ma rémission complète ». La commune de Gerpinnes et l'Amicale coordonnée par Laurence Adam se montrent solidaires de cette cause, en relayant la campagne « Octobre Rose » de Think Pink.

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    Les deux années précédentes, une récolte de soutiens-gorge et la pose de guirlandes de soutiens-gorge dans les rues du Centre-Ville avaient été organisées. Dimanche, une marche/course (4 et 10 km de marche et 10 km de course), a réuni 190 pré-inscrits et d'autres participants. La somme de 3600 euros était déjà récoltée à 10h du matin. « L'opération est un succès. Il nous a même manqué des T-shirts » fait remarquer Christine Laurent, échevine de la santé.

    JEAN-CLAUDE HERIN

  • CHARLEROI- Duos en vitrine au Passage de la Bourse

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    Le Passage de la Bourse a vu se dérouler une performance originale : « Duo en vitrine », créée lors de la pandémie du COVID.

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    Avec le Schtroumpf et le Marsupilami ! 

    Comment entamer une relation sérieuse en laissant tomber les a priori qu'on peut avoir sur l'autre ? Quelle place la religion peut-elle occuper dans une relation amoureuse ? Comment concrétiser ses fantasmes ? En mai dernier, le Théâtre de l'Ancre diffusait un appel à volontaires pour que 8 duos amoureux de Charleroi racontent les débuts de leur histoire d'amour au théâtre I.N.K. de Montréal. Celui-ci s'est ensuite approprié ces récits pour les mettre en scène. Devant un public séparé par une vitrine, au Passage de la Bourse, les comédiennes Marie Darah et Marilyn Perreault, donnaient vie aux textes en se livrant à des danses et des interprétations gestuelles. Un schtroumpf et le Marsupilami donnaient une couleur bien carolo !

    Installé sur des chaises, le public, un peu intrigué au départ, est venu en nombre, et a apprécié. « C'est du jamais vu ! » s'exclamait un couple de Mont-sur-Marchienne.

    « Ce projet a été inspiré par la pandémie et la distanciation physique imposée à chacun(e) d'entre nous » précise Isabelle Wéry, metteure en scène. « Pendant des mois, les autres nous ont manqué : les personnes âgées n'ont pas ou peu vu leurs proches, des amant(e)s peinaient à se rencontrer, des familles ont été éparpillées,... Tous(tes) ont eu besoin de rapprochements physiques. A partir de cette impossibilité physique, est venue l'idée de créer une série de Duos en vitrine, en utilisant des vitrines qui donnent sur l'extérieur de lieux publics ».

    JEAN-CLAUDE HERIN

  • ROUX- A Glaverbel, notre travail était un véritable marathon !

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    L'Amicale Carolorégienne des Ouvriers du Verre (A.C.O.V.) a soufflé ses 20 bougies. Certains membres, aujourd'hui septuagénaires, totalisent plus de 40 ans de travail à Glaverbel Roux, fermé en 2014.

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                                                                              Aujourd'hui septuagénaires.

    Depuis la création de l'A.C.O.V., en 2003, une vingtaine de travailleurs et sympathisant(e)s se réunissent une fois par mois dans leur local à Dampremy, rue Julien Lahaut. « Nous nous retrouvons autour d'un bon repas que les cuistots ont préparé et nous discutons de tout et de rien du bon vieux temps des verreries, des bons et des mauvais souvenirs. Notre slogan : Amitié, Respect, Solidarité et Convivialité » précise Gérard Fasquelle, président fondateur. « Quand j'ai commencé à travaillé en 1964, les conditions étaient difficiles : on se chauffait au brasero, parce qu'à cause des gelées, les verres collaient les uns aux autres. En 41 ans, j'ai occupé différents postes : ouvrier, coupeur, sous-chef d'équipe, puis chef d'équipe à la production du verre. Au début des années 60, Glaverbel Roux fonctionnait à plein régime. Les ouvriers étaient très nombreux : 1100 pour descendre à 150 lors de la fermeture. Notre usine, qui fabriquait du verre pour le secteur photovoltaïque, ne pouvait plus lutter contre la concurrence asiatique ».

    16 h par jour !

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    Aleandro 

    Cosimo Piliego est resté 45 ans à Glaverbel Roux. « Dans les années 70, le travail était réparti en 5 équipes. Il nous arrivait de faire un véritable marathon : de début juin à la mi-septembre, nous pouvions enchaîner 16 heures de travail par jour, sans aucun congé !  Aujourd'hui, une telle cadence serait inconcevable ! » soulignait ce dernier. D'autres membres travaillent encore, comme Aleandro Figuccio (28 ans) , opérateur de verre teinté à l'AGC Lodelinsart (Carglass).

    Composée au départ d'ouvriers de Glaverbel Roux, l'A.C.O.V. a accueilli, au fil du temps, d'autres verriers de Moustier, Barnome (Lodelinsart), St Roch,... Dernièrement, elle fêtait ses 20 ans d'existence. L'Amicale est en contact avec d'autres amicales. Elle organise des voyages d'un jour et participe à diverses manifestions comme la retraite aux flambeaux annuelle au Charbonnage du Bois du Cazier, ainsi qu'à des expositions. La dernière en date se déroulait au Centre Fourcault en 2020, sur les métiers du charbon, du fer et du verre.

    JEAN-CLAUDE HERIN