Durant tout le mois de novembre se tient le festival 100% rural. Samedi, Rob Hopkins, l'initiateur des villes en transition, tenait une conférence au Collège Saint-Augustin.

Samedi, le Collège Saint-Augustin a connu une forte affluence, pour la 1ère édition du Festival 100 % rural mis sur pied par les Centres Culturels de Gerpinnes et de Walcourt. Organisé l'après-midi, le marché des producteurs locaux organisé par la CoopESEM, coopérative citoyenne regroupant des producteurs et des consommateurs de l'Entre-Sambre-et Meuse, regroupait 23 exposants.

On y trouvait divers produits alimentaires, la plupart issus de l'agriculture locale, des cosmétiques, des articles décoratifs,... « Bien entendu, le circuit court est toujours privilégié » notait Marie-Lyne Jaminet, coordinatrice du GAL (Groupe d'Action Locale).

La journée était placée sous le signe de la transition écologique et solidaire. « Aujourd'hui, nous constatons que le modèle économique actuel est en train de se gripper » signalait Adeline Degraux, animatrice au Centre Culturel de Gerpinnes.

« Notre capacité d'agir sur le monde ne signifie pas nécessairement une vie plus austère, mais plus axée sur la responsabilité citoyenne et sur la solidarité ». Avec une heure de retard sur le programme (mais cette patience du public a été bien récompensée!), Rob Hopkins, enseignant britannique en permaculture, a invité le public à voyager avec lui à des jeux, montrant comment à travers le récit d'histoires du monde entier, mettre l'imaginaire au coeur de l'activisme.

Rob Hopkins 

200 personnes assistaient à la conférence, à l'issue de laquelle était proposé un repas 100 % local, composé d'un potage aux légumes de saison et d'une « assiette découverte ».

J.C. HERIN

A la rue de Mons, le mémorial à la gloire des anciens mineurs de Jumet Heigne a subi un sérieux lifting.

Si la commune de Jumet est connue pour son activité verrière, elle l'est aussi pour ses charbonnages, notamment sur le site Saint Quentin (qui fermera en 1967). Souhaitant laisser une trace de leur métier, trois anciens mineurs ont décidé d'ériger un mémorial en 1982, en plaçant un char de mine devant l'entrée du puits Saint Quentin. En 2003, une statue de Sainte Barbe (qui reprendra sa place au sein du groupe des pèlerins de la Madeleine) a été ajoutée, ainsi qu'un bas-relief de Saint-Quentin et une plaque offerte par l'Animation de Quartier.

« Quarante ans plus tard, ce char de mine avait besoin d'être rénové » signale le très dynamique Charles Flohimont, vice-président des Anciens Mineurs de Jumet Heigne. C'est ainsi que le wagonnet a été vidé de la terre qu'il contenait et sera désormais fleuri à l'extérieur. Une jardinière en dur pour son fleurissement ainsi qu'une plaque avec la mention « Association des mineurs de Jumet Heigne fondée en 1982 » ont été installées.

Cette inauguration s'est déroulée, samedi dernier après-midi, à la rue de Mons, en présence des échevines Julie Patte et Babette Jandrain, dont on connaît l'attachement pour la Madeleine. Une cérémonie religieuse était organisée par la suite à la chapelle de Jumet Heigne (bien remplir pour l'occasion!), non loin de là, avec la présence du ténor Joël Minet et une exposition d'objets.

J.C.HERIN

On ira tous à Torre Molinos... 

Les chanteurs et musiciens belges (dont des Carolos!) tenaient le haut du pavé dans « Belge de nuit », le Cabaret Rive Gauche de la Ruche Théâtre. 

Qu'est-ce qui bouge le cul des Andalouses ? C'est l'amour...

Une bonne idée de sortie en cette fin d'année 2022 ? C'était assurément le Cabaret « Belge de Nuit » ! Festive et participative de surcroît, puisqu'à la lecture d'un texte lu par Eladia Cerrato Sanchez, directrice et programmatrice de la Ruche Théâtre, le public dans le Blue Bar était invité à deviner, selon le principe de l'épreuve finale du jeu « Questions pour un champion », le nom d'un(e) chanteur(se) ou d'une chanson exclusivement belge !

Le spectateur qui lançait la bonne réponse recevait 1,2 ou 4 euros pour une consommation au bar.

Le Grand Brel 

Après la Cérémonie des Nectars l'an passé, le thème du Cabaret « Rive Gauche » 2022 met donc à l'honneur notre belgitude, à travers une vingtaine de chansons. L'occasion de rappeler que la Belgique ne se limite pas à la Trappiste, aux frites, aux gaufres ou au chocolat, mais que d'immenses chanteurs et groupes sont nés dans le Plat pays, tels Jacques Brel, Annie Cordy, Adamo, Frédéric François, Arno, Léopold Nord & vous,...

Les artistes de la région de Charleroi n'étaient pas oubliés : Paul Louka, Philippe Lafontaine, Claude Barzotti, Jeff Bodart (Gangsters d'Amour),... ainsi que ceux de la nouvelle génération comme Angèle ou Laura Laune dans « Brûlez la Wallonie ». L'occasion aussi de (re)découvrir des titres qui réveillent un peu de nostalgie comme « La Belle Gigue » (1976) d'André Bialek. Le tout sur fond d'images vidéo. Soulignons l'accompagnement musicale de qualité par un orchestre dont certains musiciens sont eux-mêmes chanteurs.    

JC HERIN