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ROMAN- Jean Bruan: "Les amants de Cotignac": sur le fil de l'érotisme et du polar

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Dans « Les Amants de Cotignac », le deuxième volume de la trilogie du « Secret des Chabrands », l'auteur marcinellois Jean Bruan fait s'entrecroiser deux fils conducteurs : l'un érotique (sans jamais tomber dans la pornographie), l'autre policier. Rencontre.

- Trois personnages jouent un rôle-clé...

Jean Bruan (JB) : Oui, le récit, qui se passe de nos jours,  s'articule autour du trio : - Jacques Leconte, ancien enseignant, journaliste et écrivain, - Véronique Labise, enseignante également, et - Lidia aux attitudes sensuelles et provocantes, fille de l'ancienne compagne de Jacques Leconte. Les révélations sulfureuses de la part de Véronique, après 25 ans de séparation professionnelle avec Jacques, dans sa correspondance à l'écrivain qui va devenir son amant, puis son mari, vont mettre le feu au poudre.

Pour pimenter le tout, j'y ajoute des assassinats dont sont victimes des personnages ayant fait partie de l'enrourage très proche des « amants diaboliques ».

- Vous affectionnez les personnages troubles, bipolaires...

J.B. Tout à fait. D'aspect très classique, Jacques Leconte n'éveille pas les soupçons de la police dans les enquêtes sur les meurtres. Et pourtant, l'écrivain cache une sombre personnalité. Un peu comme Docteur Jekyll et Mr Hyde ! Il en va de même pour Véronique qui, sous couvert d 'honnêteté et de droiture, est liée à un trafic de filles de bar.

- L'intrigue se déroule en région Provence-Alpes-Côte d'Azur, mais les faits divers sont liés à Charleroi...

J.B : Je suis friand de la presse locale, et surtout de la Nouvelle Gazette, dont j'ai été un collaborateur régulier, il y a plusieurs années. Je parcours régulièrement la rubrique des faits divers. Ainsi, les lecteurs vont certainement reconnaître dans le livre un ancien patron magouilleur d'un bar à hôtesses à la Ville Basse, qui roulait en Rolls Royce. Marisa Bellini, professeur au Conservatoire de Lille, l'héroïne de mon premier roman « La pianiste de Manosque », m'est inspirée d'une cantatrice, que j'ai réellement connue.

Je transpose les faits et les personnages en France.

- Vous avez déjà terminé le troisième volet. Vous êtes prolifique...

J.B : J'ai beaucoup traîné pour le premier, en raison de mes multiples activités. J'ai notamment été instituteur, moniteur de plaines de jeux (pendant 25 ans), ancien directeur de plaine de jeux à Jumet, parolier (entre autres pour Claudio Picarella),... Mais ces dernières années, j'ai mis un coup d'accélérateur. Je viens de mettre un terme au dernier volet qui s'intitulera : «  Du sang dans la lavande ».

On remarquera que certains personnages feront avancer l'enquête plus rapidement que la police de Lyon, de Chamonix, de Lille et de Valenciennes. Il y sera également question d'un mystérieux coffre-fort...

« Les Amants de Cotignac » par Jean Bruan. Prix : 20 euros. 482 pages. Presses du Midi.

PROPOS RECUEILLIS PAR JEAN-CLAUDE HERIN

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