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Ca bouge à Charleroi et dans l'entité ! - Page 664

  • LIVRES- Robert Arcq: 2 récits d'animaux... en wallon carolo

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    Pierre Arcq nous montre les deux livres illustrés par son père

    «Gustin, èl lapin Pècheû» et «Amoûr, el Tchuvô Tamboureû», deux livres illustrés en 1988 par Robert Arcq, viennent de faire l’objet d’une édition définitive aux éditions du Bourdon. La mise en couleurs a été confiée à  Jacques Raes.

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    Une planche extraite de "Amoûr"

    «J’éprouve beaucoup de plaisir à (re) parcourir tous ces récits en wallon pour enfants, où mon père apportait tout son humour et sa truculence » souligne Pierre, l’historien du Tour de la Madeleine à Jumet. Robert Arcq est né à Jumet en 1925. Après des études en archéologie et en histoire de l’art à L’Université Catholique de Louvain, il a mené une fructueuse carrière d’enseignant au Collège technique des Aumôniers du Travail à Charleroi.

    Homme de terrain, il ne manquait pas de participer aux activités de l’Association littéraire wallonne de Charleroi dont il était vice-président,et de la Société de Langue et de Littérature wallonne de Charleroi, qui l’avait élu membre titulaire. Il possédait aussi un remarquable talent d’illustrateur.            

    Le dessin a toujours été une de ses passions : à la fin des années 40, comme beaucoup d’autres artistes, il s’essaie au dessin animé en s’inspirant des longs métrages de Walt Disney.

    amour pour les gens de chez nous

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    Robert Arcq

    Etudiant en Histoire à Louvain, il illustre plusieurs livrets pour des cercles universitaires, dans le style des enlumineurs du Moyen Age, sa période de prédilection. Il se lancera également dans le vitrail, en réalisant ses propres cartons. Plus tard, il profitera de ce don pour enrichir la majorité de ses propres écrits en wallon, et notamment ses calendriers aux aphorismes tout empreints de l’humour absurde typiquement jumétois, calendriers qu’il fit paraître de 1982 à son décès en 1994.

    «Que ce soit en matière d’histoire locale, d’ethnographie, de poésie ou de prose, Robert n’aura de cesse de témoigner de son amour pour les gens de chez nous et pour tout leur héritage ancestral» note Jean-Luc Fauconnier, linguiste et écrivain wallon. Les deux ouvrages sont vendus au prix de 20 €. Pour tous contacts : El Mojô dès Walons : 071/643 123. info@el-mojo.be   J.C.HERIN

  • THEATRE MARIGNAN: "La femme de chez Maxim" jusqu'au 7 avril

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    Elise Maroquin, «La Môme Crevette» a de qui tenir puisqu’elle est l'arrière- petite-fille du chansonnier wallon Bob Dechamps ! Dans la peau d’une danseuse au Moulin Rouge, la jeune fille est époustouflante tant par son franc parler que par son jeu, aux côtés de Luigi Di Giovanni ( Petypon), Michelle Vercammen (Madame Petypon), Vincent Kerkhofs (Général Petypon du Grelé), Georges Volral (Mongicourt), Jacky Druaux ( l’Abbé),…

    L’intrigue : Petypon a trop fait la noce la veille chez Maxim et, en se réveillant avec une terrible gueule de bois, il découvre dans son lit la môme Crevette. Et voilà qu'arrive Mme Petypon... Cette dernière, très superstitieuse, croit aux apparitions et aux esprits. La môme Crevette, pour sauver la face du mari, lui apparaît en séraphin. Arrive alors l’oncle à héritage, le Général du Grêlé,  qui prend la Môme Crevette pour la femme de son neveu, Gabrielle Petypon… Improbable ? Certes, mais ce joyeux imbroglio fait justement partie du charme de ce pur vaudeville. Chaque nouveau personnage apporte son lot de délires et de complications. Mais derrière l’amusement, Georges Feydeau, féroce dramaturge, s’en donne à cœur joie pour critiquer ses contemporains et leur attachement aux apparences.

    clin d’œil à Offenbach

    Feydeau s’attaque aussi bien à la discrimination sociale à travers le personnage de la Môme Crevette dont le franc parler dérange, qu’à l’adhésion aveugle de la petite bourgeoisie de province aux modes parisiennes. Lors des préparatifs du mariage de la nièce du général, les dames de la petite ville où se passe la fête vont se ridiculiser, pour le plus grand plaisir de spectateurs, en reproduisant tout ce que fait la Môme sous prétexte qu’elle arrive de la capitale.

    « Avec Jean-Charles Gosseries, qui a imaginé le décor, nous avons voulu garder le dynamisme de la pièce en concentrant les actions burlesques et le comique de situation typique de Feydeau. Les personnages sont pris dans le tourbillon de leur mensonge ou de leur fantasme pour le plaisir des spectateurs. Sans oublier le clin d'oeil à l'opérette avec les musiques de Jacques Offenbach » signale Jacky Druaux, metteur en scène.

    «La Dame de chez Maxim» est à voir jusqu’au 7 avril au Théâtre Marignan, boulevard Tirou, 53, les je/ve/sa à 20h30 et les di/16h30. Prix : 17 à 13 €. Infos et réservations : 0495/10 24 14. J.C.HERIN

  • SPECTACLE: "Mon meilleur ami" au Comédie Centrale jusqu'au 7 avril

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                                               Être fidèle en amitié est une qualité. Trop, un défaut ! photo: J.C.Hérin

    Bernard et Philippe sont les meilleurs amis du monde. Bernard, marié et infidèle, demande à Philippe de couvrir ses incartades... Début d'un engrenage infernal pour le pauvre Philippe dont le meilleur copain a l'amitié plutôt abusive !

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    De prime abord, cette comédie pourrait apparaître comme un classique du théâtre de boulevard mettant en scène le trio traditionnel du mari, de la femme et la maîtresse ; trio épaulé par le bon copain venant faire office de « fusible » pour sauver une situation désespérée.

    Voici une critique d'Anthony Marty

    " Mais les enjeux sont ici plus subtils et les relations humaines finement décortiquées. De ce point de départ apparemment connu, Eric Assous va développer une mécanique d’une efficacité comique et dramaturgique redoutable qui va s’emballer au point d’échapper à tous les personnages, pour le plus grand plaisir du spectateur.

    Cette pièce prend, en outre, un relief particulier. En effet, si les rapports conjugaux et amicaux restent intemporels, Eric Assous se plait à les mêler, en provoquant ainsi des situations cocasses, qui s’enchaînent au fur et à mesure de répliques ciselées. Par le prisme de la comédie, Mon meilleur copain s’empare du couple, en tant que phénomène sociologique, pour dénoncer des problématiques éternelles auxquelles chacun de nous peut être confronté à un moment ou à un autre de son existence. L’écriture brillante d’Eric Assous parle à tous.

    En envisageant une distribution quelque peu rajeunie, l’objectif est de coller davantage à l'intention première de l'auteur et de s’adresser à un public encore plus large qui va des jeunes jusqu’aux seniors. Le propos de l’auteur, porté par ces adultes dans la force de l’âge, n’en a que plus de force et prend un goût encore plus savoureux.

    La mise en scène se doit donc d’être au service de ce texte fort, avec une direction d’acteurs précise. Ma démarche s’inscrit, dès lors, dans un respect de l’auteur.   Anthony Marty

    A voir jusqu'au 7 avril au Comédie Centrale, 33, rue du Grand Central à Charleroi . Infos et réservations: 071/30 50 30.

    Réservatons: DU LUNDI AU VENDREDI DE 09H30 À 18H00

    Avec Antoine Vandenberghe, Jean-Paul Clerbois, Cécile Florin, Mélanie Robin, Aurélie Machelart.