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Ca bouge à Charleroi et dans l'entité ! - Page 581

  • MARCINELLE- Composite, un village de créateurs

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    En 1 an, Composite, collectif de créateurs, est passé de 5 à 35 occupants. Samedi, le public était invité à visiter les lieux et à rencontrer les artisans.

    Comme Nico, Chloé, Nora, Gwenaëlle,… (35 créateurs(ices) en tout !), Geneviève a rejoint le collectif « Composite ». La spécialité de cette « créatrice verrier » ? La fabrication de bijoux et des pièces décoratives pour jardin. « Le verre de récupération est transformé en en vitrail Tiffany. Chaque morceau de verre est serti d’un ruban de cuivre » explique-t-elle.                  

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    Geneviève Mazy

    C’est dans l’esprit du designer Denis Van Isschot que naît, en 2014, le projet Composite. Ce dernier en parle alors à ses amis d’enfance, tous deux professionnels de l’industrie créative : Christophe Thiry (graphiste) et Thomas Riguelle (web designer). L’objectif est de rassembler dans un même espace des indépendants issus des métiers de l’industrie créative (digitale et manuelle) de la région de Charleroi, afin que chacun bénéficie des compétences complémentaires des autres.

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    12 espaces différents

    En 2016, Composite d’installe à Monceau-Fontaines. En avril 2018, le Collectif apprend que des entrepôts d’une ancienne menuiserie se libèrent à Marcinelle, et déménage à cet endroit. Avec l’aide du Comptoir des Ressources Créatives Charleroi ASBL, Composite rassemble peu à peu une communauté d’intéressé(e)s : couturier(e)s, ébénistes, illustrateurs(ices), peintres, créateurs(ices) de bijoux,…prêt(e)s à co-construire ce nouveau projet. Aujourd’hui, Composite compte près de 35 membres. Samedi, le public pouvait visiter 12 espaces différents, dont la capacité est d’accueillir jusqu’à  45 personnes dans 1000 mètres carrés. « Composite est conçu comme un village.

    Sa communauté de créateurs et de métiers annexes à la création partagent une même vision du travail, de l’humain et de l’avenir» explique Martin Marique, chargé de projets. « Une de nos missions est aussi de faire rayonner la culture carolo par le biais de notre lieu ». Les bâtiments de Composite se trouvent au 170-174, Avenue de Philippeville, à Marcinelle. Pour tous contacts : Cyrielle Marlet : 0497/28 85 16. cyrielle@palabright.com

    JEAN-CLAUDE HERIN

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    Martin Marique, chargé de projets

  • 1 AN POUR

    Tshirt Mania, la success story des 3 terrils

     
     
    1 an ça s’arrose ! 
    ... et tu me remettras «La p’tite soeur» !
     
    Ce samedi 12 octobre de 11h à 20h, venez nous aider à souffler la première bougie et assistez au lancement de la bière « La p’tite sœur», brassée pour l’occasion en collaboration avec la Manufacture Urbaine !
     
    Tshirt Mania, c’est l’histoire de Nicolas Gea, graphiste carolo, qui depuis quelques années, valorise Charleroi avec humour et dérision au travers de ses créations textiles déjà largement répandues. Au travers de slogans, d’expressions wallonnes et de jeux de mots, il crée cette revendication d’être carolo et fier de l’être !
     
    Il y a un an, il ouvre en plein cœur de Charleroi (Rue de Dampremy 39) la boutique Tshirt Mania, où, en plus d’un large éventail de créations, vous pouvez confectionner immédiatement le modèle de votre choix (support, design et couleur). La personnalisation complète est également possible, pour laquelle le service graphique est offert. C’est ainsi devenu la première boutique officielle de souvenirs de Charleroi où trouver des articles frappés du C couronné, un lieu incontournable pour les habitants qui cherchent un cadeau original et typique.
     
    C’est un des endroits visités pour faire découvrir aux touristes de passage nos expressions les plus familières. Touristes ou pas, des sourires se dessinent sur les lèvres et des éclats de rire se font entendre au fil de la découverte des modèles.
     
    Une année bien remplie, où l’amabilité et le professionnalisme se sont vus récompensés par « l’étoile de l’année catégorie commerce/start-up»  et « l’étoile de l’année toutes catégories confondues».
     
    Les 3 terrils offrent de belles success story ! 
  • NOUVELLES EXPOS AU MUSEE DE LA PHOTO

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    "Photographie, Arme de classe"

    Le Musée de la Photographie présente ses nouvelles collections, à voir jusqu’au 19 janvier : « Photographie, Arme de Classe », « Arkhê » (Sandrine Lopez), « Zad » (Philippe Graton), les clichés de Henri Doyen et « As if we were tuna » par Zizola/Noor.

    Après une grande expo sur le roman-photo, qui a recueilli un joli succès, le Musée de la Photographie s’intéresse à un tout autre domaine : l’Histoire sociale de 1928 à 1936, en France. On y voit, par exemple, le ministre français André Malraux s’adresser, en 1935, au Congrès pour la défense de la Culture, une délégation de grévistes en 1936 à la Fête de la Victoire du Front populaire, une prise de parole par des grévistes aux Usines Citroën au Quartier Javel,  en 1938,…

    Tous ces moments-clés sont représentés à travers l’expo « Photographie, Arme de classe », conçue par le Centre Pompidou de Paris.Le titre est celui du texte manifeste du journaliste Henri Tracol (1909-1997), destiné à fédérer la section photographique de l’AEAR, Association des Ecrivains et Artistes Révolutionnaires. Les clichés de la collection Bouqueret acquises en 2011 (7000 tirages environ) viennent combler un manque dans l’histoire de l’Entre-deux-guerres en France.

    «  La présentation de cette exposition au Musée de la Photographie est l’occasion d’aborder aussi la spécificité du contexte belge » précisait Xavier Canonne, directeur, lors du vernissage.

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    Glaçant...

    Opposants au projet d’aéroport

    Avec comme dénominateur commun la nuit, l’exposition « Arkhè » de Sandrine Lopez donne à voir des portraits abimés, mais sublimés par la photographe. « Croiser un être et savoir que c’est lui. On est proche de la vie pulsionnelle, sexuelle, amoureuse. On est proche du flux sanguin, de la chair, du rêve » déclare l’artiste.

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    expo de Sandrine Lopez

    A travers l’expo « Zad » ( Zone d’Aménagement Différé), à Notre-Dame-des-Landes, non loin de Nantes, Philippe Graton s’est intéressé aux farouches opposants au projet de construction de l’aéroport du Grand Ouest. Fraîchement diplômé de la Cambre, Henri Doyen interroge la pratique photographique. Collectif indépendant d’auteurs, de journalistes et de photographes, Noor présente « As if we were tuna » de la série « Sale Suore Sangue » par Francisco Zizola. Les expos sont à voir au Musée de la photographie, jusqu’au 19 janvier 2020. Infos : 071/43 58 10. mpc.info@museephoto.be JEAN-CLAUDE HERIN