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Ca bouge à Charleroi et dans l'entité ! - Page 1256

  • JUMET- Bientôt le Tour de la Madeleine !

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    Bénédiction du drapeau en 1965  -  1er Régiment d'Infanterie de ligne 1870, appelé sous le vocable des Pious-Pious  

    Du 17 au 23 juillet,  tous les regards des Jumétois se porteront sur la Madeleine,   avec  comme  point d'orgue:  le grand Tour, le dimanche 19.   La Madeleine fête aussi, cette année, les 50 ans de ses Pious-Pious.

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    Luc Payen et Julie Patte

    1287 marcheurs issus de 47 sociétés , 617 musiciens, 132 chevaux, 500 pèlerins,... et le public,  bien sûr, prendront part au 635ème Tour de Sainte Marie  Madeleine.  Cette  édition  s'annonce,  une fois de plus, riche en folklore  et en réjouissances populaires...  Le Tour était présenté,  mercredi matin,  à la taverne  "Comme chez nous".  " Il a fait mauvais à la Saint-Jean, il fera donc beau  à la Madeleine! "  s'exclamait Jean-Claude Payen, Général d'Etat-major.  Luc Payen, président,  rappelait toute l'importance de la Madeleine pour les habitants de Jumet.  Françoise Daspremont, échevine déléguée aux fonctions mayorales , et  ardente Madeleineuse, signalait un renforcement de la sécurité dans et autour  de la Madeleine.  Quant à Julie Patte, elle  apportait une bonne nouvelle:   pour cette édition,  les  subsides de la Ville  passeront de 8500 euros à plus  de 10 000 euros.  "  Mon rôle pourrait être défini comme "facilitatrice".  En augmentant l'enveloppe, mon  département et moi-même avons vraiment voulu soutenir encore plus  les Comités et les sociétés",   soulignait l'échevine  des Fêtes et du Folklore.   

    45 métiers forains ! 

    La radio locale jumétoise  J 600 s'est aussi associé à l'évènement en lançant  une boite à biscuits de collection, pouvant contenir 25 macarons.  L'illustration est la chapelle de Heigne, d'où part le Tour.  Les bénéfices seront partagés entre l'artisan jumétois glacier Philippe Arens de Corouge, qui en est le concepteur, et la radio.  Une médaille sera frappée pour les 70 ans de marche pour Abel Lecomte.   Côté festivités, la Madeleine déploiera toujours son plus grand champ de foire de Wallonie, avec 45 métiers forains ! Jean-Philippe Preumont, membre du Comité des Fêtes, annonçait  la très belle affiche de variétés, dans le kiosque de la place Francq :   Chantal Goya, le 21 juillet, Berverly Jo Scott, le 22,  et "Last Minute", le 23!" .  Ce groupe belge , formé de 5 personnes, revisite les grands hits du rock d'hier et aujourd'hui.  Comme le souligne le bourgmestre Paul Magnette: " Aujourd'hui reconnue au Patrimoine mondial de l'Unesco, la Madeleine constitue sans aucun doute un événement incontournable  pour toute la Ville de Charleroi.   A travers son slogan " Bén rade el Mad'lène", se révèlent toute l'attente et la ferveur de milliers de passionnés suspendus à ce temps de convivialité, de générosité, de folklore et de culture".  JCH

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    Une belle boite pour les macarons 

    La boite à macarons est à réserver au 0471/55 83 29 au prix de 28 euros. 

    9 Payen parmi les Pious-Pious !

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    "Ils sont les Pious-Pious d'la Madeleine, ils sont les Pious-Pious de Jumet..."   C'est sur un air connu  que Gérard Monseux,  Madeleineux lui-même,  a écrit une chanson sur les  Pious-Pious.   Cette année,  ces derniers fêtent leurs  50 ans,  et deviennent, pour le coup,  Société Royale! C'est le dimanche  18 juillet 1965 que cette nouvelle société  est entrée  officiellement dans les rangs de la Madeleine sous l'appellation  du   "1er Régiment d'Infanterie de Ligne 1870".  Dès son origine, le "jargon madeleineux" désigna la société sous le vocable familier de "pious-pious", surnom donné aux jeunes fantassins dans l'armée française avant 1914.  A ses débuts, le Régiment  fut logiquement placé devant les Turcos de Heigne, précédant eux-mêmes la Garde Républicain.  Les trois sociétés marchent toujours dans cet ordre depuis 1965.  Luc Payen rappelait:  " Les Payen ont été jusque 9 à en faire partie!   Cette société est  une excellente façon de former les jeunes à l'esprit madeleineux".  Depuis l'origine de la société, les Pious-Pious ont compté 137 marcheurs.     JCH

  • CHARLEROI- Festival Eté divert"2015- Le choix de Sophie

    Dans le cadre du festival Eté divert' 2015, Divertiscènes accueille la comédienne Aurélie Machelart avec « Le choix de Sophie », une adaptation du roman de William Styron, un incontournable de la littérature américaine. A voir les 3 et 4 juillet à La Ruche Théâtre.

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    Aurélie Machelart

    Sophie, rescapée des camps de la mort, se confie en toute intimité au jeune Stingo sur l'horreur vécue dans les camps de concentration. Une adaptation émouvante et déroutante du roman de William Styron, texte incontournable de la littérature américaine porté par la maturité et le talent indéniable d’Aurélie Machelart. Ce spectacle est un devoir de mémoire à recevoir pour ne jamais oublier.

    Aurélie Machelart | Licenciée en art de la parole au Conservatoire Royal de Mons, Aurélie Machelart a déjà écrit 3 spectacles et obtient en 2014 le prix du public et des artistes au festival de Remicourt, prix du public et du jury au festival de Bierges. Elle est également sélectionnée pour les poulains du rire au festival de Rochefort. Plus régulièrement, Aurélie joue avec la troupe Cabaret 2000. Vous avez dû l’apercevoir dans Panique au Plazza, Lily & Lily, Le Mariage de Mademoiselle Beulemans, Les bonobos, et bien dautres encore.

    Détails pratiques

    Quand ? Les 03 et 04 juillet à 20h30

    Où ? À la Ruche Théâtre (Le Grenier) | 1, Avenue Meurée à 6001 Charleroi

    P.A.F : 8€

    Infos & réservations : 0494/58.44.80

  • CHARLEROI- Bilan de "Rire sur la Ville" avec François Pirette

     

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    Pendant trois jours, les rires ont résonné  sur la place de la Digue, pour "Rire sur la Ville".  La troisième édition a rassemblé plus de 5000 visiteurs !  Rencontre avec François Pirette, l'heureux initiateur de l'événement.

    N.G.  François Pirette, vous êtes content, et... quelque part un peu soulagé ?

    F.P. Les deux à la fois !  Le public a beaucoup ri.  Pas de bousculade,  tout s'est passé dans l'ordre.  Le succès était tel  qu'on a même dû refuser du monde! Je n'ai pas honte de le dire:   j'ai versé une larme, vendredi,  quand j'ai vu que toutes les installations étaient montées  sur la place.  C'est vraiment un travail de longue haleine, dont on ne mesure pas toujours l'ampleur.  Bien sûr, je ne suis pas le seul à m'être lancé dans l'aventure.  Mon épouse Julie est à la manoeuvre depuis le début.  C'est  à elle surtout que l'on doit le succès de Rire sur la Ville, même si elle est moins exposée médiatiquement que moi...  

    N.G. Vous aviez des craintes sur la météo ?  

    F.P.  Un festival en plein air, c'est toujours prendre de gros risques.  Cette année,  le soleil était avec nous les trois jours, alors que l'année passée, le spectacle des frères Taloche avait dû être interrompu, pratiquement dès le début du festival.   Et les autres jours n'étaient pas terribles non plus...   

    N.G:  Cette nouvelle édition n'était pas gagnée d'avance vu les travaux ...

    F.P.  Oui, c'était un véritable challenge :  faire un "Rire sur la Ville" alors que de gros chantiers traversent la Ville de tous côtés.  3 options se présentaient à nous:  soit faire un festival "indoor", en jouant dans des  salles de spectacles fermées,  soit patienter et ranger tout dans des cartons, soit faire une édition un peu "intermédiaire", mais en ne lésinant jamais sur la qualité des spectacles.  C'est cette option qui a été retenue. L'offre n'a jamais été vue au rabais.  

    N.G. Les Carolos se sont-ils bien approprié "Rire sur la Ville"? 

    F.P. C'est un peu sur ce point  que le bât blesse. On aimerait que les  Carolos soient moins timides et qu'ils osent sortir davantage de chez eux. Il reste un malentendu entre les habitants de Charleroi et leur ville.(  N.D.L.R.  Peu de riverains  d'ailleurs  ont regardé les spectacles alors qu'ils avaient une vue plongeante  sur le Village. ) 

    N.G.  Rendre les spectacles gratuits, c'était votre volonté ?  

    F.P. Oui, dès la première édition. Je ne pense pas que tout le monde peut se payer un billet d'entrée bien cher dans une salle de spectacle ! Avec Rire sur la Ville, j'ai voulu un festival populaire.  La gratuité a été rendue possible grâce à différents facteurs :  le budget a été plus serré,  les coûts maitrisés,...  J'ai aussi convaincu les producteurs et les artistes d'être raisonnables. 

    N.G. Quel est l'avenir du festival ?  

    F.P. Le faire grossir et grandir, bien sûr !  La place de la Digue deviendra une place de spectacle à part entière, et restera le coeur du festival.  L'idée est de remonter, à l'avenir,  vers la Rive Gauche quand les travaux seront terminés,  vers la rue de la Montagne, vers  le Palais des Beaux-Arts,...  Bref, faire en sorte que la Ville tout entière puisse être "touchée" par l'événement.  JCH

    Eclectisme dans l'humour !

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    Arnaud Tsamère

    L'attrait du festival réside dans son éclectisme.  Les amateurs de  gags visuels ont été comblés  avec Pierre Aucaigne ( Momo ) ou encore Elastic, par exemple. Vendredi, le clown liégeois  réalisait des numéros avec  un anneau,  faisait un dressage de belette, ou exécutait le "saut de la mort"...  Les amateurs de stand up se sont tournés davantage vers des humoristes comme Renaud Rutten ou Arnaud Tsamère.  Ceux qui préfèrent les spectacles  "sociologiques" ont assisté à Mars et Vénus 2.  L'humour décalé  était aussi au rendez-vous avec le clown déjanté Jango Edwards ou encore  Jarry.  "Des bi, des sous, des bisous !".  Après une heure vingt menée tambour battant, c'est toute la salle qui reprenait  en chœur le credo de cet humoriste atypique.  Son personnage d'homo survitaminé,  qui en attendant son tour à l'ANPE,  raconte ses expériences professionnelles  ( et les déboires qui y sont liés),  a emballé tout le monde!   Les  lieux étaient très différents:  l'agora permettait une plus grande  proximité avec le public,  le chapiteau années 1900 plongeait les spectateurs  dans une ambiance rétro,  et la grande scène accueillait un nombreux public. JCH

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    Guillaume Bats

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    Le public de Rire sur la Ville