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Sujets thématiques - Page 11

  • TRAVAUX A LA RUE JOSEPH WAUTERS A JUMET

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    Ça fourmille véritablement sur le chantier de rénovation de la rue Wauters  !

    Une équipe s'active à la pose du tarmac sur les zones de parking.

  • ACTION DE JEUNES AGRICULTEURS, SAMEDI MATIN

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    Venus avec trois tracteurs, une dizaine de membres de la FJA  (Fédération des Jeunes Agriculteurs) de Thuin-Nalinnes-Gerpinnes ont fait, samedi matin, une action de sensibilisation (relayée dans toute la Wallonie) devant et à l’intérieur du magasin Carrefour du Bultia, ainsi qu’au Colruyt de Gerpinnes.

    Le sujet qui fâche : les marges bénéficiaires entre le producteur et le consommateur. « Cette campagne vise à pointer les pratiques de certains maillons qui lèsent les deux extrémités de la chaîne » signale Xavier Willame, président de la Fédération locale.

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    « Monopolisée par les intermédiaires qui se trouvent  entre le producteur et le consommateur, la répartition des marges semble inéquitable et à tout le moins opaque. Un exemple pour le lait: le coût de production est de 0,40 €/L. Il est payé à l’agriculteur 0,33 €/L. Il revient à 1,00 €/L au consommateur. La marge bénéficiaire est donc de 67 cents : c’est assez inadmissible. Les intermédiaires fournissent un service qui  engendre des coûts, mais le manque de transparence est criant » !JC HERIN

  • FOLKLORE- Rencontre: "Egalité dans les rangs !"

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                      Mireille Absil( debout) , responsable d'un peloton de femmes "Les Vivandières" et en avant-plan Michel Robert, échevin du Folklore

    Les avis sont partagés entre conservatisme et évolution dans le folklore

    Le jeune Collectif « Femmes en marche » affirme qu’à la Sainte-Rolende  (et dans d’autres marches de l’Entre-Sambre-et-Meuse), la femme est sous-représentée. Une discussion sur le sujet se tenait au cours d’un apéro-rencontre intitulé : « L’égalité dans les rangs », à la Maison de Village de Lausprelle. Les mentalités seraient-elles en train de changer ?

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    «  Il y a trop peu de place(s) pour les femmes à la Sainte Rolende ! » tonne Margaux Joachim. Voici 6 mois, la jeune militante créait une page Facebook   pour s’indigner de la discrimination hommes/femmes dans les Marches de l’Entre -Sambre-et-Meuse, et notamment à la Sainte Rolende. Rapidement, des femmes lui ont emboité le pas dans sa réflexion.

    Avec Manon Simons, Emilie Henry et Pauline Bertand, Margaux créait un collectif : « Femmes en marche ». « Nous nous sommes retrouvées à diverses reprises pour y réfléchir, nous avons rencontré des groupes d'ailleurs qui effectuaient ou avaient effectué la même démarche » explique Margaux. « Puis, nous avons décidé de mettre sur pied une première rencontre publique pour présenter notre collectif, nourrir notre argumentation, sensibiliser le public venu en masse et surtout inviter les femmes et les hommes qui aimeraient se pencher sur la question à nous rejoindre. Dès aujourd'hui, les différents comités des marches vont être contactés pour tenter de faire évoluer les choses. Nous sommes donc aux prémices du changement : nous pensons que c'est possible ! »

    Alexandra Collin, femme tambour-major

    Dans les marches de l’Entre-Sambre-et-Meuse, certaines compagnies acceptent les femmes en tant que cantinière ou vivandière, d’autres leur interdisent tout simplement de marcher. Doit-on accepter cette différence au nom du folklore et de la tradition? Telle était la question posée au cours de la rencontre.  Pour Jean-Pierre Foulon, la réponse est claire : «Le folklore doit évoluer».  Le docteur en Histoire de l’Art de l’UCL et fervent défenseur des femmes  dans les Marches de l’Entre-Sambre-et-Meuse prenait pour exemple la marche de la Trinité à Walcourt, qui a subi des modifications importantes entre 1948 et 2016. Le rôle de la femme dans les marches s’était aussi invité dans toutes les discussions, en septembre 2019, à la St-Feuillen de Fosses-la-Ville, lorsqu’Alexandra Collin a pris les habits de tambour-major.  JEAN-CLAUDE HERIN

    Pour rejoindre le collectif Collectif en marche: - femmesenmarche.6280@gmail.com - facebook : Femmes en marche

    Michel Robert, Echevin du Folklore et de la Culture : « Est-on prêt au changement ?

    «  Je marche dans la Compagnie de Gerpinnes-Centre, laquelle, comme à Hymiée et Gougnies, n’accepte pas les femmes. Jusqu’il y a peu, j’avouerai que la présence féminine à la Sainte-Rolende n’était pas dans mon esprit ni dans celui des officiers responsable : ce sont des siècles d’héritage de transmission.  Il est peut-être temps de mettre en œuvre l’évolution de la tradition.  Mais il faudra réguler, user de compromis… Notons tout de même que la femme participe de manière active à la Sainte te Rolende : elle veille à ses enfants, à son mari, aux marcheurs, elle reçoit, prépare les repas,… Sur la commune, il existe 18 compagnies de marcheurs qui représentent plus de 5000 personnes. Les femmes participent comme marcheuses dans 15 compagnies comme vivandières, cantinières, infirmières,… Est-on prêt à Gerpinnes à voir défiler des marcheuses? Évidemment, je pense que nous sommes dans une période d’ouverture ».

    Création d’un « Comité F» à la Saint-Roch à Thuin.

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    Damien Bourguet

    Damien Bourguet (35 ans) est adjudant de la Cinquième Infanterie de la Compagnie Saint-Roch de Thuin. Thudinien depuis toujours et marcheur depuis bientôt 25 ans. « La Compagnie Saint-Roch a constaté que la place de la femme dans la marche n’était plus en phase avec celle qu’elle occupe dans notre société » souligne-t-il. « Il y a environ deux ans, le président a demandé à l’ensemble des marcheurs de réfléchir à 3 questions : la place et le choix des cantinières, la place pour nos jeunes filles de plus de 16 ans dans la marche et la place, en général, des femmes dans la marche. Afin de dégager des pistes de réflexion, 5 sections ont mené différentes approches. Une de ces sections a créé un groupe de travail nommé « Commission F ». Les statuts de la Compagnie ont été révisés, votés et acceptés par tous nos marcheurs en fin d’année 2019.  « Pas de femme en habit de soldat masculin, pas de femme musicienne dans les batteries. Mais par contre, nous avons modifié les statuts pour améliorer l’égalité homme-femme dans la marche" explique Damien Bourguet.

    pas encore les mêmes facilités

     Depuis 38 ans, Mireille Absil marche à la Saint Roch et Saint Frégo de Lausprelle, comme cantinière chez les tromblons/grenadiers et dans la saperie, comme porte-chapeau,  et depuis 2 ans, comme responsable d'un peloton de femmes : les Vivandières. « Les femmes, chez nous, ont une place. Certes, une femme n'a pas encore les mêmes facilités qu'un homme pour marcher, nous avons toujours des conditions d'âge parfois, d'ancienneté et de nombre, mais nous œuvrons à plus d'égalité. A l'exception de la cavalerie, la mixité n'est pas encore à l'ordre du jour. Nous sommes également en phase de relecture et de révision de nos statuts ». J.C.HERIN