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Société - Page 143

  • JUMET- Du soleil dans les quartiers !

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    Une équipe dynamique

    L'opération "1,2,3 soleil" se décline à Jumet, Gosselies, et Dampremy. Des loisirs et activités ludiques durant tout l'été !

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    Le sourire se lisait sur tous les visages, vendredi, à l'école communale de Jumet-Hamendes, pour la clôture des journées "1, 2, 3 soleil !". Le programme était alléchant: animations jouer/recycler, cirque en compagnie de Pré En Bulle, spectacle: " A contre courant" de la Compagnie Odile Pinson,...Enfants et adultes étaient réunis à cette occasion. Créativité, ateliers de bricolage,  jeux de société, psychomotricité et autres activités sportives et récréatives, … il y en avait pour tous les goûts!

    « S’il est capital de nourrir le centre-ville d’activités estivales, il est tout aussi important d’alimenter les quartiers au-delà de l’intraring" précise Julie Patte, nouvellement installée dans ses fonctions d’échevine en charge de l’Accueil Temps Libre (ATL). " C’est pourquoi 1, 2, 3 Soleil ! s’implante en trois communes différentes, Jumet, Gosselies, et Dampremy, à des moments distincts".

    quatre journées à Dampremy

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    La journée était menée en collaboration avec l'asbl D'cole, qui propose des activités enfants-adultes dans le quartier de Jumet-Hamendes durant toute l'année. Despina Tharenos, coordinatrice, notait : " L'objectif est aussi clairement d'offrir un espace, de plus sécurisé, aux jeunes. Nos rencontres : Caf’thé pour les enfants », basées sur une méthode participative, vont aussi dans ce sens."

    Les activités "1, 2, 3, soleil! " se poursuivent dans le parc Elio Ivan de Dampremy les 23, 24 et 25/8 de 13h à 18h, avec jeux géants extérieurs, saut en sac, fresque collective sur tissu, parcours vélo, danse, tournoi de foot, jeu de massacre, création de marionnettes, jeux de billes, Tangram géant,...    

    Le 27/08, fête de clôture de 15 à 21h: initiation djembé, Hexadominos, atelier cirque,...  A 19h30: spectacle: " Les Volcans". Pour tous contacts: coordination A.T.L.: 071/86 67 07. despina.tharenos@charleroi.be. Participation gratuite.  J.C.HERIN

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  • CHARLEROI: "Bonté divine !" au Poche Théâtre du 18 au 21 août

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    Huis clos pour 4 dignitaires religieux

    Et si les grandes religions prônaient toutes la tolérance et le doute ? Le spectacle "Bonté divine!" aide à la réflexion sur l'interreligieux.  Une pièce forte, - terriblement en phase avec l' actualité!- , et parsemée de quelques brins d'humour.

    Après une conférence interreligieuse commune, quatre dignitaires religieux  se trouvent bloqués, dans une sacristie, d’où ils pourraient ne pas sortir avant quelques jours ... Un prêtre séminariste ( Antoine Vandenberghe ) , un rabbin ( Vincent Kerkhofs ), un imam ( Luigi Di Giovanni ) et un bonze  ( Jacky Druaux ) se trouvent ainsi " prisonniers" d’un inéluctable face-à-face ! Rapidement, cette retraite contrainte se révèle être un coup monté bien planifié... Ebranlé dans ses convictions à la suite du suicide de son père et de la mort d’une fillette, le clerc se livre: issu pourtant d'une famille très catholique, il remet désormais sa foi en question ! « La souffrance, les drames ne sont pas la faute de Dieu, mais des hommes" dit-il. " Raisonner avec son intelligence ne sert à rien. La sienne nous dépasse, de loin. Il faut croire qu’Il n’éprouve que ceux qui l’aiment… ». Voici là une des réflexions essentielles qui nourrit " Bonté divine!" de Louis-Michel Colla et Frédéric Lenoir.  

    " S'engage un débat aussi animé que savoureux où les fondements des grandes religions ainsi que les ressemblances et différences entre elles sont mis en perspective " fait remarquer le comédien Jacky Druaux." Une sorte de vaudeville théologique, en quelque sorte! "

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    Le rabbin se mettrait-il en colère ?

    un visage humain

    " Avant tout, la pièce montre que les religieux sont des hommes comme les autres, avec leurs doutes, leurs qualités, mais aussi leurs défauts et leurs faiblesses" précise Jean-Paul Clerbois, metteur en scène. " Malgré leurs voies différentes ( le bonze, par exemple, ne reconnait pas l'existence d'un Dieu unique et cherche plus un "chemin intérieur"), chacun est ouvert au dialogue, et oeuvre pour la paix commune entre tous les croyants ".

    Le spectacle n'élude pas pour autant les problèmes qui secouent le monde actuel: la pédophilie, la guerre, les génocides, les extrémismes,... Des particularités propres à certaines religions sont aussi discutées, par exemple: les interdits alimentaires, le statut de la femme, les rites, ... Pour rendre le spectacle plus accessible, certaines répliques à caractère trop théologique ont été supprimées ( N.D.L.R. Frédéric Lenoir est rédacteur en chef du Monde des religions ).  

    Si les thèmes abordés sont très forts , l'humour y est aussi présent. " La comédie est un vecteur idéal pour alléger un peu la densité du propos" poursuit Jean-Paul Clerbois. Beau tour de force de la part de ces quatre comédiens de Cabaret 2000 d'avoir pu se démarquer d'un registre plus léger pour susciter la réflexion et le débat. "Bonté divine!" est à voir dans le cadre  du festival Eté divert', les 18, 19 et 20/8 à 20h30 et le 21/8 à 15h au Poche Théâtre, 70, rue du Fort. 16 euros. Pass: 12 euros. Infos et réservations: 0479/289 827. JCH

    Les extrémismes religieux pointés

    Au vu des attentats perpétrés récemment par l'Etat Islamique , parler d'un rapprochement entre les religions, pour un plus grande compréhension et un respect mutuel, acquiert une résonance supplémentaire et prend encore plus de sens... Ecrit en 2009, le spectacle ne traite donc pas de l'actualité chaude. Aucune allusion donc à Paris, Bruxelles, Nice, Charleroi,... Cela dit, la pièce évoque tout de même les problèmes liés à la radicalisation, par la bouche de Karim, l'imam: " Tous les intégristes sont assis sur des certitudes  qui les arrangent. Le vrai croyant est celui qui se pose des questions".  

    Comme "Djihad" d'Ismaël Saidi, dont le message pédagogique et humaniste sur la tolérance était aussi clairement évident, "Bonté divine! " peut se déplacer dans d'autres lieux publics, des écoles,... Le spectacle peut être suivi d'un échange avec les comédiens. Pour tous contacts: 0472/59 14 09.

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    Karim, l'imam

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    4 comédiens de la troupe Cabaret 2000 pour une pièce qui suscitera des débats

  • MARCINELLE- 15 août 1996: Affaire Dutroux: libération de Sabine et Laetitia

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    Sabine et Lætitia, il y a tout juste 20 ans...

    Alessandra d’Angelo  Le Soir Mag

    Le 15 août 1996, deux fillettes apeurées étaient libérées de la cache de Marc Dutroux à Marcinelle.

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Sabine Dardenne et Laetitia Delhez en 1996, lors de la Marche Blanche. PHOTONEWS
      Sabine Dardenne et Laetitia Delhez en 1996, lors de la Marche Blanche. PHOTONEWS

    Le 15 août 1996, les images de la libération de Sabine et Lætitia tournent en boucle. Les télévisions du monde entier découvrent aussi le même jour le visage de Marc Dutroux, celui qui incarne le mal, celui que l’on accuse d’avoir séquestré six enfants, de les avoir violées et d’en avoir tué quatre. Sabine et Lætitia sont les seules survivantes de cette indicible horreur. Vingt ans plus tard, elles ont réussi à se faire oublier par nécessité: tenter de “re-vivre ”. Les plaies resteront béantes à jamais, mais elles ont fait de leur enfance meurtrie une force. Dutroux ne les a pas démolies.

    80 jours dans la cave

    Le 28 mai 1996, à 7h25, alors qu’elle se rendait à l’école, Sabine Dardenne est enlevée par Marc Dutroux, dans la région de Tournai. «Cet endroit précis reste figé dans ma mémoire», écrira-t-elle, quelques années plus tard, dans un ouvrage autobiographique. «J’avais 12 ans, j’ai pris mon vélo et je suis partie à l’école» (2004), «C’est à ce moment qu’un monstre a tué mon enfance. Je venais de disparaître en une seconde du monde extérieur, pour être emportée par ce barbare crasseux et repoussant.» Dutroux tentera d’endormir Sabine, embarquée dans sa camionnette, avant de la placer dans un coffre. C’est dans ce coffre qu’elle débarquera dans la maison de l’avenue de Philippeville à Marcinelle. Dès le lendemain de son arrivée, l’enfant va scrupuleusement consigner dans un carnet, son “calendrier ”, les moindres détails de son quotidien avec son geôlier, le conditionnement, les privations et les viols à répétition subis, avec des symboles: une croix pour les “visites ” de Dutroux, une étoile rouge pour les sévices qu’il lui fait subir. «L’horreur est particulière, tant sur le plan de la torture physique que morale. Rien que le fait d’enfermer un enfant dans cet endroit, à supposer même que cela n’ait été que deux minutes, c’est monstrueux!», nous précise Jean-Philippe Rivière, son avocat, toujours en contact avec elle aujourd’hui.

    « Trou à rat »

    Dans la maison de Marcinelle, un escalier mène à une cave et, derrière une étagère, une cache, aménagée dans une ancienne citerne à eau, humide et sale, de 99 cm de large sur 2,34 m de long. Sabine l’appelle, le “trou à rat ”. Un semblant de sommier, un matelas pourri en décomposition, un seau hygiénique, deux faibles ampoules. Pour seules compagnies : sa montre, qui l’aidera à ne pas perdre la notion du temps, son cartable, ses cahiers scolaires, des crayons de couleurs et un jeu vidéo. Ses maigres vivres: des boîtes de conserve périmées, du pain rassis, du lait caillé et un jerricane d’eau du robinet. Sabine ne saura que bien plus tard que ce lieu sordide à l’odeur pestilentielle avait été précédemment occupé par Julie et Mélissa, les deux petites Liégeoises, qui y sont décédées. Sabine aura passé quelque douze semaines dans la cave, très exactement 74 jours toute seule, puis six jours avec Lætitia Delhez, 14 ans, que Dutroux amène à Marcinelle le 9 août 1996, après l’avoir kidnappée à Bertrix, tout près de la piscine communale. Le témoignage précieux de deux habitants de Bertrix, une religieuse et un étudiant, permettront d’identifier Dutroux. Arrêté le 13 août, il finit par révéler où il séquestre Sabine et Lætitia, libérées le 15 août.

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