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Cultures - Evénements - Page 38

  • CONCERT- Laurent Mathieu et François De Brigode en concert à l'Eden

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    Quelques semaines auront suffi à François De Brigode et à Laurent Mathieu pour monter un(e) lecture/concert. Ces deux présentateurs du JT sur la Une, tous deux Carolos, se produisaient à la Brasserie de l’Eden. 

    « L’idée d’une lecture/concert a germé au mois d’août.  J’étais dans mon bain,  et je lisais « La Peste » de Camus, un roman bien de circonstance par les temps qui courent» explique François De Brigode.  « Peu de temps avant, l’appel de mon ami Fabrice Laurent  m’avait beaucoup touché…  Le directeur de l’Eden disait en quelques mots qu’il ne fallait pas baisser les bras devant la pandémie, en restant créatif(s). L’envie de m’associer avec Laurent est devenue alors une évidence… ».  A l’annonce d’une collaboration artistique avec François,  Laurent Mathieu s’est montré à la fois enthousiaste et prudent…

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    « Je joue régulièrement de la musique. Je reprends par exemple Michel Berger, David Bowie ou encore Jimi Hendrix  à la guitare. Durant la période de confinement, j’en ai profité aussi pour faire plus de piano. Mais de là à préparer un concert, en quelques semaines, je me tâtais encore un peu… »

    ils reviennent souvent à Charleroi

    Finalement, le défi a été relevé, vendredi soir, dans la Brasserie de l’Eden. Pendant que François De Brigode parcourait quelques extraits de La Peste, Laurent Mathieu chantait et revisitait à la guitare et au piano le répertoire de U2, des Beatles, des Stones, de Johnny Cash, de Ben Harper,…

    Le public,  réduit à 40 personnes pour des mesures sanitaires, était ravi.

    Si les deux journalistes carolos, très médiatisés, sont surtout connus pour leur métier, il n’en reste pas moins qu’ils sont passionnés aussi par l’art. François De Brigode  est épris de littérature, de cinéma et de photographie. En 2018, il a d’ailleurs exposé les clichés de sa série : « Nuages » à la galerie Tillier à Mont-sur-Marchienne.  Laurent Mathieu est également un accro de pop culture. Espérons tout de même que le duo ainsi constitué continue leur collaboration artistique et en fasse profiter un public plus nombreux. Un autre point commun : leur grand attachement à Charleroi.  De la capitale, les deux compères reviennent d’ailleurs régulièrement dans les bons bars carolos pour goûter à l’ambiance chaleureuse.

    JEAN-CLAUDE HERIN

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    Laurent Mathieu en famille

  • MARCINELLE- Un WE "Wild Opening" !

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    Une savane… ou presque ! C’est un peu ce à quoi ressemblait le Centre de Délassement, au cours de sa « Wild Opening ». L’Ancre présentait sa nouvelle saison de spectacles, avec des partenariats carolos renforcés. 

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    Des fauves se seraient-ils introduits subrepticement dans la salle d’accueil du Centre de Délassement ? Non, bien sûr ! Si des rugissements s’y faisaient entendre, c’était pour marquer le début de présentation de chaque spectacle par différents intervenants, devant un petit groupe de spectateurs, pour respecter les mesures sanitaires, liées au Covid-19.

    Ce « speed dating » était la formule originale trouvée par l’équipe de L’Ancre, au cours d’un week-end ponctué d’animations (ateliers, balades sauvages, pique-nique, concerts,…),  pour remplacer la présentation traditionnelle de la saison.

    « Aujourd’hui,  une seule évidence persiste pour la saison à venir : notre vie d’avant a basculé et nul ne sait si nous (re)trouverons une place pour célébrer notre soif de vivre et de liberté(s). Par contre, nous l’assurons, nous mettrons tout en œuvre pour revivre et partager des émotions intenses » signalait Jean-Michel Van den Eyden, directeur du Théâtre.

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    Jean-Michel Van den Eyden prend de la hauteur

    Un focus pour des récits de vie

    Placés sous le slogan « créer, partager, vivre », les spectacles de cette saison se partageront entre - le Centre de Délassement, en octobre, pour « Traces » : discours aux nations africaines » et « L.U.C.A », - L’Ancre, rue de Montigny, avec « The Quest », « Je suis une Histoire », « Soissons dans l’Aisne », « Fiction », « Eddy Bellegueule », « Shrik », « Celui qui se moque du crocodile n’a pas traversé la rivière », « Ninalisa », « Pueblo », ainsi que Charleroi danse (7 spectacles), le PBA (2 spectacles) et l’Eden (2 spectacles).  

    Quelques-uns de ces spectacles font partie du focus autobiographique « Me, myself & I », du 12 janvier au 13 mars, qui  fera découvrir 10 spectacles de théâtre et de danse, et mettra à l’honneur le vécu des artistes et leur récit autobiographique. Infos et réservations: www.ancre.be.

    J.C.HERIN

  • MARCINELLE- exposition de Giampaolo Amoruso

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    « Umanita Poetica » de Giampaolo Amoruso présente une galerie de personnages… hauts en couleurs ! 45 pièces sont exposées.

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    « Les couleurs très vives de mes personnages sont certainement à mettre en rapport avec mon caractère méditerranéen » s’exclame Giampaolo Amoruso. 

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    Avec « Umanita Poética », le plasticien italien lance la nouvelle saison d’expositions du musée du Verre.  L’artiste s’intéresse avant tout à l’être humain, à travers des séries de sujets bien dodus (ou « aériens » comme il le précise) encore plus réalistes. Une attention toute particulière est  portée aux têtes et aux regards. Le tout forme une famille gaie et animée. 

    Certaines pièces remontent à l’origine de l’homme. « Depuis toujours, je m’intéresse à la psychologie, à l’anthropologie ou encore à l’ethnologie. Des scarifications apparaissent sur certains de mes personnages, ou encore  des scènes de vie sur les vêtements ». Le soufflage à la canne,  la gravure, l’émaillage sont à la base de son processus de création. Giampaolo Amoruso est né en 1961. A 15 ans, il entre comme apprenti-souffleur aux cristalleries de Boussu. Il expose ses créations pour la première fois en 1987. Dans les années 90, il entame un tour d’Europe d’ateliers d’artistes. En 1992, il installe son premier atelier à Boussu.  L’exposition se tient jusqu’au 7 février 21, du mardi au samedi au Musée du Verre, site du Bois du Cazier à Marcinelle. Visite individuelle : 8 à 4,50 . Infos et réservations : 0496/599 214. mdv@charleroi.be

    J.C.HERIN