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  • CHARLEROI- La Biennale de Danse se poursuit jusqu'au 21 octobre

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    Jean Bossuroy 

    Rock électrique et épopée sur l'évolution de l'humanité ont accompagné le public, lors du 1er week-end de la Biennale de Charleroi Danse 23-24. Les Ecuries affichaient complet !

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    "Planet" pour commencer la Biennale 

    Fidèle spectateur de Charleroi Danse depuis sa fondation en 1991, Jean Bossuroy (74 ans) avait installé, à l'entrée des Ecuries, des figurines articulées en bois sur une table. « J'habille chacune d'elles et je tente de leur faire prendre différentes positions que les danseurs adopteront lors de la représentation » explique cet habitant de Montignies-sur-Sambre. « La danse contemporaine me procure beaucoup d'émotion et de sensations : j'ai assisté à plus de 120 spectacles ! ».

    Vendredi soir, au début de la pièce chorégraphique : « Take Me Home », conçu avec la rockeuse Kim Gordon, Jean a même été figurant. «  J'ai été appelé par un danseur de la troupe de Dimitri Chamblas qui m'a demandé de me coucher sur la scène, et de dormir. J'ai tout de suite accepté !» fait-il remarquer.

    Le spectacle tant attendu du premier week-end était « Planet »[Wanderer], préparé depuis 2 ans déjà par le chorégraphe franco-belge Damien Jalet. Les pieds figés (dans de la fécule de pomme de terre mélangés à de l'eau!), 8 danseurs interrogeaient les liens, prospères mais aussi destructeurs, que nous entretenons sur cette planète. Les danseurs se fondaient et ondulaient dans un paysage de sable noir scintillant, pouvant évoquer notre Pays Noir, jusqu'à être trempés par un liquide gluant.

    De nombreuses créations et spectacles intéressants attendent encore le public jusqu'au 21 octobre. « Notre objectif est d'attirer le public le plus large possible, et de toujours surprendre dans des genres différents » souligne Fabienne Aucant, directrice de Charleroi Danse.

    JEAN-CLAUDE HERIN

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    Les salles étaient complètes 

  • MARCINELLE- "Révélations": une exposition au Bois du Cazier

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    à droite de la photo : Alexandra Boucherie, anthropologue, et Denis Gauvain, photographe.

    En 84 clichés, l'expo-photo : « Révélations » de Denis Gauvain retrace, étape par étape, la procédure d'identification des victimes restées inconnues lors de la catastrophe minière de 1956.

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    Petit-fils d'un mineur ayant travaillé à Roux, Denis Gauvain, photographe pendant 20 ans à La Nouvelle Gazette, et aujourd'hui enseignant en photographie en cours du soir, ne pouvait rester insensible à la volonté du Bois du Cazier d'offrir une sépulture et, quelque part, de redonner une dignité aux mineurs « inconnus ».

    L'expo «  Révélations » en cours à l'Espace Amercoeur, tient du photo-reportage. Elle s'ouvre directement par des photos sur les exhumations de corps de victimes du Cazier, tandis que la partie centrale est davantage consacrée aux études réalisées par les experts. « Pendant tout mon travail, j'ai voulu mettre l'accent sur l'humain. Le choix du noir et blanc était déterminant pour rendre une réalité (un peu plus) acceptable et du grand angle pour être à la fois discret et proche des gens » signale Denis Gauvain.

    « Ma reconnaissance va aussi au personnel scientifique. J'ai passé un certain temps, par exemple, à voir comment une anthropologue lavait les ossements, confirmait le sexe, estimait un âge,... Tout le monde a fait un travail formidable ! »

    faire son deuil 

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    Toutes ces recherches n'auraient peut-être pas effectuées si, en juin 2019, le Bois du Cazier n'avait soutenu, avec détermination, la demande de Michele Cicora, âgé de 4 ans en 1956, lequel demandait des tests ADN afin d'identifier le corps de son père, décédé lors de la catastrophe.

    « Après plus de 65 ans, il y avait un espoir, et nous l'avons tenté. Le résultat est connu, à présent : 2 identifications formelles, 4 exclusions, 5 analyses non concluantes et 3 corps sans descendance retrouvée » expliquait Colette Ista, directrice faisant fonction du Bois du Cazier, lors du vernissage. « L'exposition aborde un sujet délicat, sensible, émotionnel, et peut-être même choquant pour certains. Des familles ont doublement souffert depuis la catastrophe, car un membre n'avait pu être identifié, malgré le processus de reconnaissance mis en place à l' époque. Comment, dès lors, autour de dalles en béton sans nom(s), faire son deuil, étape nécessaire lors de la perte d'un être cher ? Comment se (re)construire, comment grandir avec ce manque , l'absence d'un père ? Cette fatalité, au Bois du Cazier, nous ne l'avons pas acceptée ».

    L'exposition se tient jusqu'au 10 décembre 23, au Bois du Cazier. Pour tout contact : 071/ 88 08 56.

    JEAN-CLAUDE HERIN

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  • MARCINELLE- 2ème édition d'El Martchî

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    Mélissa Mélis 

    Le nombre d'exposants rassemblés samedi, aux abords de la Maison Communale, pour le marché local « El Martchî » a doublé par rapport à la première édition !

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    Les Marcinellois s'étant exprimés, à travers une enquête, sur le souhait d'avoir un marché qui les rassemblerait, une première édition de « El Martchï » a vu le jour, le 13 mai 2023. Forts de son succès, les bénévoles du Comité du Bierchamps, de la place de la Villette, de Marcinelle Centre, du Comité de Participation du District Centre et de la Maison de Participation et des Associations ont remis le couvert, samedi.

    Sur ce marché, réunissant 40 exposants, on trouvait surtout des produits créés par des artisans et créateurs locaux, ainsi que des produits de bouche conventionnels d'un marché (charcuteries, fromages, légumes,...).

    Diplômée en boulangerie, Mélissa Mélis, également secrétaire médicale, faisait découvrir ses cake pops, cupcakes, muffins, boules de gâteaux, ainsi que des « browkies », un mélange de cookies et de brownies. « Je personnalise les pâtisseries à la demande du client, selon les thèmes : Harry Potter, Elvis Presley, La Petite Sirène,... » soulignait-elle.

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    La Savonnerie du Terril 

    Valérie Marcq et Yvon Vancoppenolle ont créé La Savonnerie du Terril. Pourquoi ce nom ? «  Après avoir passé de nombreuses années en Afrique à fabriquer du savon en Afrique, nous sommes revenus à Charleroi » explique le couple marcinellois. « Notre méthode de saponification est totale en profitant de l'énergie interne produite par les diverses réactions chimiques ».

    JEAN-CLAUDE HERIN

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