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  • HUMOUR - L'humoriste français Gérémy Crédeville à l'Eden dans "Enfin" !

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    L'Eden a offert un moment de détente au rythme effréné avec l'humoriste français Gérémy Crédeville et son spectacle : « Enfin » !

    crédeville.jpgEntre radios, émissions télé, castings, tournages de séries, promotion de spectacles,... Gérémy Crédeville est partout. Vendredi soir, l'humoriste lillois s'est arrêté à l'Eden pour présenter son stand up : «  Enfin ». La salle affichait complet pour l'occasion : 340 personnes. Avant l'ouverture des portes, une file impressionnante se formait devant l'Eden. Après une première partie assurée par son ami Erick Baert, Gérémy a mis tout de suite le public carolo en confiance : « Nous sommes cousins, amis carolos : je viens du Nord ! » a-t-il lancé.

    Drôle, touchant, absurde, impertinent, voire porté sur le sexe (toujours au 36ème degré !), Gérémy a montré toute l'étendue de son talent, en passant par la danse (il a participé à Danse avec les stars en 2021), l'imitation (Claude François, Johnny Hallyday, Julien Doré, Claude Nougaro,...), les bruitages d'animaux (comme le béluga!), le chant (« Nos vieux », clin d'oeil à Daniel Guichard),...

    Mais ce que l'on retiendra surtout, c'est sa « tchatche » : en quelques fractions de secondes, le comique passe de « l'affaire Grégory »(en rappelant que son frère porte le même nom), aux bains de boue, à ses tatouages, à l'haptonomie, ses déboires à Ninja Warrior ou à Fort Boyard lors d'une dégustation : du lait de jument fermenté qui lui a flingué le système digestif !,...

    « Chaque année, nous faisons le déplacement en Suisse pour voir Gérémy au Festival de Montreux. Il se produit avec Guillermo Guiz, un autre humoriste belge que nous apprécions aussi beaucoup» signalent Thomas (29 ans) et Clémentine (27 ans) d'Anderlues. «  Je ne manque aucune des prestations de Gérémy dans « Tout le monde a son mot à dire » ou « Vendredi, tout est permis » poursuit Calcedonio (46 ans) de Beaumont. En programmant ce spectacle, comme les précédents, PE (Pierre-Emmanuel) ou les Délices Burlesques, l'Eden renforce sa position dans des spectacles conviviaux. « Nous aimons voir le public heureux » signalent Fabrice Laurent, Carmela Morici, et Arno Baugnée de l'Eden.

    JEAN-CLAUDE HERIN

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    Thomas et Clémentine 

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    Une file impressionnante ! 

  • CHARLEROI- Expo "Labor" à la Maison de la Laïcité

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                                       Des pales de moulin à vent sur La Maison de la LaÏcité !

    Par des installations, photos, vidéos,.. le Centre d'Action Laïque interroge le monde du travail à travers l'exposition : « Labor » jusqu'au 2 juillet.

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    En référence à Don Quichotte et Sancho Panza, une oeuvre de Willem Boel s'intitule « Sancho, don't care ». Montée à partir de différents objets de récupération (notamment provenant d'une patinoire!) sur la façade de la Maison de la Laïcité,  celle-ci interpelle directement les promeneurs et les visiteurs.

    « Le thème du moulin à vent a souvent inspiré les artistes » souligne le plasticien flamand. « Je voulais construire quelque chose qui tourne, qui fonctionne,... en lien avec le travail manuel et l'industrialisation, mais qui, comme dans l'oeuvre de Cervantès, peut représenter aussi une illusion ou un idéal jamais atteint ». Pensée par Openart.Today pour le Centre d'Action Läique, l'exposition «  Labor » est une exposition d’art contemporain, dont le but est d'explorer la problématique du travail.

    « L’évolution du travail se résume brutalement en 5 mots-clés: esclavage, servage, industrialisation, taylorisation, ubérisation. L’apparition du salariat, de l’usine, du travail à la chaîne, du bureau et aujourd’hui l’automatisation, la robotisation, la disparition de l’humain aux différents niveaux de production sont des bouleversements croisés » signalent Emmanuelle Indekeu et Hervé Charles, curateurs. « Les artistes, au cœur de l’actualité politique sur la question du travail, n’hésitent pas à s’emparer de ces thématiques. Des hommes et femmes se sont organisés et ont obtenu des avancées colossales comme le droit de grève, la loi des huit heures, la sécurité sociale, les congés payés, la retraite,… ».

    Les œuvres exposées mêlent artistes émergents et artistes de renommée internationale : Ruben Bellinkx, Walead Beshty, Willem Boel, Patrick Carpentier, Tyler Coburn, Elisa Giardina Papa, Andreas Gursky, Jacques Lizène, Jean-Luc Moulène, Agnès Scherer, Axelle Stiefel, Lucien Stoppele et Romain Zacchi. L'expo est visible du 10 juin au 2 juillet, du lundi au vendredi (10h-16h) et le samedi (11h-18h), au CAL Charleroi, rue de France, 3 à Charleroi. Des activités, visites guidées et conférences sont aussi organisées. Gratuit. Pour tout contact : info@cal-charleroi.be 071/53.91.72

    JEAN-CLAUDE HERIN

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    Accaparé par les messages... 

  • JUMET- La Madeleine se déroulera du 21 au 28 juillet

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    Les Mexicains 

    C'est dans une version tout à fait « déconfinée » que la Madeleine se déroulera du 21 au 28 juillet. Un vernissage était organisé samedi au Lunch Garden pour fêter les 100 ans des Mexicains de Roux et des Verts Jockeys.

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    Les Verts Jockeys 

    C'est au Lunch Garden que les membres des Amis de la Madeleine, de l'Etat Major, et du Comité des Fêtes s'étaient réunis afin d' honorer les Mexicains de Roux et les Verts Jockeys, pour leur centième anniversaire. A l'origine, le local de ces derniers se trouvait sur la place de la Coupe (aujourd'hui place Léonce Mayence), au café « Distillerie de la Coupe », tenu par Nestor Monnoyer et son épouse. Les Verts Jockeys relèvent d'un authentique arbre généalogique avec les familles Scaut et Dessambre, présentes dans la société pendant 80 ans. La première compte 5 générations successives et la seconde quatre. La tenue vestimentaire se compose d'une casquette verte et blanche pour les marcheurs, une casaque verte de jockey avec col officier, un ruban tricolore belge sur la main gauche, un pantalon blanc, des bottes noires, des gants blancs et une cravache. 40 photos des deux sociétés centenaires, prises par Daniel Vanderaveroet, entre 2005 et 2019, sont exposées au Lunch Garden de Jumet, jusqu'au 29 juillet.

    Les Mexicains de Roux : La société des Mexicains est fondée en 1922 au quartier « du Monni » à Roux. On ignore les motivations des fondateurs d’avoir choisi un tel costume. Est-ce en souvenir de la guerre américano-mexicaine de 1913-1914 ou le souvenir de la victoire de Benito Juarez sur Maximilien d’Autriche en 1867 ? Nul ne le sait. Bien que l’uniforme reprenne les couleurs mexicaines (rouge, blanc et vert), il ne ressemble historiquement à rien de connu. La société porte le titre de Société Royale depuis 1973 et marche devant une fanfare et derrière un drapeau réalisé sur base de documents de l’Ambassade du Mexique.

    1 jour de plus pour les festivités

    La 642ème édition de la Madeleine rassemblera 1800 marcheurs ( à pied et à cheval), auxquels il faut ajouter 600 musiciens. 47 sociétés y seront présentes. Les festivités débuteront le 21 juillet par l'ouverture du champ de foire, à 16h. Une sortie musicale ainsi qu'un gala international de catch se dérouleront respectivement les 22 et 23 juillet. La procession se déroulera le dimanche 24 juin avec la messe des pèlerins, dès 4 heures du matin, et à 12h30, la rentrée du tour. La messe militaire, le défilé des sociétés à l'Offrande, ainsi que la remise des médailles auront lieu le 25 juillet. Du 26 au 28 juillet, variétés avec Mister Cover, Cover Queen ( la chanteuse Laura Cartesiani est Jumétoise!), les DJ Nicki Sanchez et Daddy K, Mononk's band, Dreamer's Souls. 28 juillet : retraite aux flambeaux et feu d'artifice. « A noter que comme le 1er jour tombe un jour férié, les festivités dureront un jour de plus » fait remarquer Maxime Sempo, président des Amis de la Madeleine. « Nous nous réjouissons, bien sûr, d'un retour à la normale du Tour, pour le plus grand bonheur de tous les Madeleineux (ses)».

    JEAN-CLAUDE HERIN