UN BEAU CADEAU DE DIDIER POUR FLORENT, SON PAPA
Florent Ysabeaux, 90 printemps
Le Carolo Didier Colart lance une campagne de financement participatif. Son objectif: aider son père à récolter la somme de 5.000 € pour réaliser et diffuser un livre sur le début de sa carrière en tant que premier agent d’usine pour l’Europe, de 1964 à 1966, de la société japonaise Kawasaki.
Didier Colart
Didier Colart est bien connu des Carolos à travers des jeux qu’il a lancés tels que le Monopoly Charleroi, le Monopoly sur le Sporting, le Cluedo 1666 Charleroi… Fils de Florent Ysabeaux et de Carmen Colart, l’intéressé souhaite honorer son père, qui vient de passer allègrement les 90 ans, à travers une campagne de crowdfunding.
Pour ce faire, il prévoit d’engager un écrivain, qui rédigera les mémoires de son père Florent Ysabeaux. Le projet avance bien, puisque 2600 euros ont déjà été récoltés. Dans un premier temps, Didier Colart vise la barre des 200 ouvrages, ce qui lui permettrait d’imprimer des livres pour les contributeurs et, dans un second temps, d’en diffuser davantage.
Une maquette sur le livre, qui s’intitulera : « Kawasaki, mon amour », a déjà été réalisée.
Visible sur Internet, une capsule, qui présente le projet, a été tournée à Charleroi par un étudiant.
« Mon père est une mémoire vivante, il se souvient de tout. Il pensait déjà à ce livre en 2005 » poursuit Didier. « Il vient de s'acheter un PC, mais ce n’est pas facile pour lui… Donc, je gère le Compte Facebook et tout l'aspect communication. Honnêtement, le confinement actuel tombe bien, on a du temps. Sauf que malheureusement, on ne peut pas se voir pour y travailler ensemble. Papa est première ligne par rapport aux risques de cette maladie, et ça peut faire plaisir et donner du courage de voir qu'on peut encore avec des projets à tout âge ».
La maquette du livre
Florent Ysabeaux nait à Frameries, le 14 février 1930. De 1951 à 1956, il commence dans l'imprimerie avec son oncle, puis dans une usine. En1957, il monte sa société de Travaux publics et de Génie civil. Celle-ci pose des câbles pour le téléphone, la distribution d'eau, installe des kilomètres de glissières de sécurité sur la plupart des autoroutes belges. Entre 1962 et 1964, sa société de génie civil emploie 120 ouvriers. Les affaires sont florissantes.
En 1964, Florent lit une annonce commerciale parue dans la Chronique de la Construction d’une société japonaise qui veut exporter ses produits à l’Europe. Il prend contact et est engagé par Kawasaki comme agent d’usine. Cette aventure industrielle a conduit Florent Ysabeaux à voyager à travers le monde.
« Aujourd’hui, Kawasaki vend exclusivement des motos, mais à l’époque, elle produisait des piles électriques, du matériel électronique, de l’électroménager,… Malheureusement, cette histoire s’est arrêtée brutalement en 1966. Je veux raconter cette belle tranche de vie » explique-t-il.
Florent Ysabeaux a été indépendant pendant 50 ans. Il a toujours travaillé et ce jusque 85 ans ! « Je suis même devenu artiste-peintre à 75 ans, lorsque j'ai diminué progressivement mon temps de travail ! Aujourd’hui, je suis un « pépère » comblé avec 2 enfants, 2 petits-enfants et 3 arrière-petits-enfants d'un premier mariage et 3 fils et 7 petits-fils d'un second mariage".
Pour participer au crowdfunding : www.KawasakiMonAmour.be
JEAN-CLAUDE HERIN