Des hamburgers aux églises, le Marcinellois Nicolas Hellas fait véritablement le grand écart dans ses mosaïques. A voir jusque fin décembre, à la galerie/boutique : « De passage », au Passage de la Bourse.
Nicolas Hellas travaille dans l’atelier « Composite » à la Route de Philippeville (Marcinelle), un espace créatif partagé entre plusieurs artisans/artistes, dans le but de conjuguer convivialité, rencontres et collaboration. Infographiste de formation, Nicolas est un véritable créateur. Longtemps, il a peint à l’huile et à l’acrylique, puis il a voulu se chercher un nouveau moyen d’expression.
Un jour, ce Marcinellois trentenaire a eu un véritable coup de cœur pour la mosaïque romaine, à tel point qu’il a voulu en savoir plus sur cette technique particulière, à travers des articles et sur Internet. « Les Anciens maitrisaient totalement cet art dans l’Antiquité ! » s’exclame-t-il.
Dans une boutique spécialisée, le plasticien se fournit en pâtes de verre et en carrelages de faïence de différentes couleurs, qu’il découpe précautionneusement. Pour ce faire, « Nico » utilise des outils particuliers : pinces à molettes ou pinces chinoises.
La patience, qualité requise
« A partir de Photoshop, je projette ce que je veux représenter sur une plaque de bois. Après cela, je m’attaque au remplissage » souligne le plasticien. « Mes sources d’inspiration : la vie moderne ! Un bon gros hamburger est pour moi un bon sujet. Je suis très inspiré par le courant « street art » ou encore « pop art ».
Dans un autre domaine, je peux m’intéresser tout à fait au patrimoine, comme une église. Il n’y a pas de limite(s) à mon imagination ! Je ne compte plus les heures passées pour chaque œuvre, tant il faut de la patience. C’est une véritable passion ! » Pour tout contact : Nicolas Hellas : nicolashellas@gmail.com- 0468/42 59 29. J.C.HERIN