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  • CHATELET: Des arts martiaux pour la recherche contre le cancer

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    A l'appel de Jules Bureau, 120 personnes ont participé, à l'Athénée Royal, à un stage annuel d'arts martiaux au profit de la lutte contre le cancer.  

    JEAN-CLAUDE HERIN 

    Jules Bureau (62 ans), représentant, est aussi instructeur de self défense et président, depuis 16 ans, du club Silatador Pencak Défense. " J'ai pratiqué les arts martiaux dès l'âge de 12 ans" signale cet habitant de Goutroux." Je me suis spécialisé dans le pencak silat qui provient d'Indonésie, un peu moins connu que le krav-maga qui connaît un énorme essor dans la région. Si les deux disciplines enseignent des techniques d'auto-défense et de contre-attaque, le pencak silat,d'origine militaire, permet, lui, de frapper dans tous les points vitaux du corps, en utilisant également des armes blanches ou contondantes. ". Depuis 10 ans,Jules Bureau organise, une fois par an, un stage d'arts martiaux dont le montant financier est reversé à l’ASBL: "Les Amis de l’Institut Bordet", laquelle finance en partie la recherche contre le cancer. Au cours de cette séance annuelle, différentes disciplines sont représentées: le pencak silat, ainsi que kempo (karaté), le krav-maga, le jujitsu,... Il y a quelques jours, la soirée a réuni 120 personnes de différents clubs (et même de Liège!), à l'Athénée Royal de Châtelet. Certains participants viennent chaque année, et, chaque année, de nouveaux y participent. " Le succès des cours est lié au fait que, dans la société actuelle, marquée par la montée de la violence et l'insécurité, il est de plus en plus utile de parer aux coups " fait remarquer Jules Bureau. 

    Intertitre: tous deux atteints d'un cancer 

    " Lors de la première édition, nous avions récolté 80 euros. Comme chaque année, certains ne participent pas au sport, mais font un don à leur convenance" explique ce dernier. " La recherche avance mais a besoin de budget, afin d'avancer plus vite. Il y a 19 ans, j'ai été touché moi-même par le cancer, et j'ai pu en réchapper. Mon épouse, par contre, n'a pas eu la chance d'y survivre. Atteinte d'un cancer du sein, elle est décédée, alors qu'elle n'était âgée que de 35 ans". L'année dernière, 600 euros ont été reversés pour la recherche contre le cancer, et lors de cette dernière édition, ce sont 1500 euros qui ont été donnés à l'ASBL " Les amis de l'Institut Jules Bordet ". Le but de ma démarche est que mon initiative soit relayée auprès d'autres organisations afin qu'elles s'investissent elles aussi pour aider le combat contre ce crabe" poursuit Jules Bureau. Pour tous renseignements : Jules Bureau pour Silatador Pencak Défense 0486/ 10 10 05

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    à gauche: Jules Bureau - photos: J.C.Hérin 

  • BANDE DESSINEE- Dan Verlinden, dessinateur de Soda, à la galerie des Bulles

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    Dan Verlinden au centre. photo: J.C. Hérin 

    Avec « Révélations », le dessinateur carolo Dan Verlinden clôt un diptyque de la série semi-réaliste policière Soda aux éditions Dupuis.

    JEAN-CLAUDE HERIN

    Daniel Weber et son épouse, qui tiennent la Galerie des Bulles, à la rue de Marcinelle, accueillaient, pour une séance de dédicaces,  Dan Verlinden, successeur de Luc Warnant et de Bruno Gazzotti dans la série Soda (commencée en 1985), un flic new-yorkais qui se fait passer pour un pasteur auprès de sa mère Mary. 10 ans après la parution de « Résurrection », voici enfin « Révélations », la conclusion du dernier récit du regretté Philippe Tome, décédé alors qu’il travaillait sur les dernières pages de l'histoire. Le scénario des pages 31 à 48 est de Falzar et Zidrou à partir des notes de Philippe Tome. Pour comprendre le dernier album, il faut savoir que Pronzini, un "nettoyeur", officiellement mort dans l'effondrement des Tours du World Trade Center, a remis une clé USB contenant sa confession. Soda tombe sur le pseudo terroriste recyclé en tueur à la solde du « Réseau », un organisme plus ou moins étatique mouillé dans les attentats du 11-Septembre.

    Un découpage cinématographique 

    « Avec des caméras de surveillance un peu partout et des services secrets échappant à tout contrôle, le récit décrit un monde qui est déjà le nôtre aujourd'hui et dont les préoccupations sécuritaires ne feront que s'accentuer à l'avenir. La haute technologie intervient de plus en plus dans la vie privée des gens, mais avec quelles limites? Et quel impact sur le contrôle de la population? " se demande Tome. Le découpage très cinématrographique et le cadrage sont très soignés, les mouvements des personnages bien étudiés. Les planches sur fond noir accentuent le côté thriller de la série. Actuellement, Dan travaille sur une autre série à paraître en octobre 2025 aux éditions Kennes: " DEHORS, c'est l'enfer". Ici, on quitte le polar-fiction pour l'univers de la science-fiction.