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FLEURUS: FERME DE MARTINROU- Après la crise sanitaire, Martinrou a sorti la tête de l'eau

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2Ème à gauche : Pierre Noël a rejoint l'équipe au côté de Patrice Mincke (troisième à partir de la gauche) , directeur du théâtre

Durement frappée financièrement durant le Covid, La Ferme de Martinrou, lieu d'intérêt culturel reconnu dans toute la Métropole, voit à présent l'avenir avec plus de sérénité. La nouvelle saison était présentée au public.

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Avec 43 ans au compteur, la ferme de Martinrou est devenue une véritable institution à Fleurus ! En 1980, le maître-verrier et romancier Bernard Tirtiaux rachetait la ferme familiale pour la transformer en un lieu culturel et créatif. Le bouillonnant artiste rénovait le bâtiment en utilisant du matériel glané par-ci, par-là, avec une bonne dose d'huile de coude et surtout de débrouille. Une petite salle a d'abord vu le jour, puis une plus grande. « Aujourd'hui, nous pouvons nous féliciter d'accueillir un bon millier de spectateurs par spectacle, dont 80% vient de de la Métropole. 11 412 places ont été vendues pendant la saison 22-23 : 9108  pour le théâtre et le reste pour le jeune public. De bons chiffres, puisque la salle est occupée à plus de 92%. Les différents stages et ateliers, mis sur pied durant toute l'année, ont été très aussi très bien suivis » signalait Patrice Mincke, directeur depuis 6 ans à Martinrou, lors de la présentation de la nouvelle saison. « Ce succès, nous le devons à notre programmation, bien sûr, mais aussi à l'esprit très convivial (voire familial) et chaleureux qui y règne, à notre équipe dynamique (renforcée par l'arrivée de Pierre Noël de l'Eden) ou encore à nos différents services, comme le bar et les menus proposé aux spectateurs. De plus, le public apprécie l'accès facile (à côté de l'autoroute ) et le parking tout proche ».

appel à plus de subsides

Et pourtant des nu ages noirs s'amoncelaient sur le théâtre fleurusien. Confinée et en difficulté financière durant le Covid, Martinrou lançait un appel aux autorités publiques via une vidéo de soutien de nombreux artistes de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Privé de nombreuses recettes liées à l'organisation de ses activités quotidiennes (théâtre, Centre d'Expression et de Créativité), le lieu culturel devait faire face à une série de frais fixes. La Ferme demandait d'urgence une aide pour traverser la crise et une revalorisation de son contrat programme en 2022. « Pendant des années, Martinrou s'est battu pour défendre son projet culturel avec de petites subventions. Nous bénéficions actuellement d'une aide annuelle de 66 000 euros de la Fédération Wallonie-Bruxelles. C'est bien, mais nous souhaiterions plus, à l'instar d'autres théâtres. Nous bénéficions aussi maintenant du Fonds de relance européen » poursuivait Patrice Mincke. «  Parmi les projets en cours : la réfection de la toiture, une nouvelle ventilation, des fauteuils plus confortables, des doubles vitrages,... Notre théâtre ne cesse de grandir. Par respect pour notre public fidèle, ces travaux le valent bien !  »

JEAN-CLAUDE HERIN

Le Carolo Elliot Jénicot déjà en juillet

27 spectacles seront présentés dans la nouvelle saison: adultes, jeunesse, « hors-cadres », lectures-spectacles « Dits-vins » dans une petite salle éclairée à la bougie (avec dégustation de vin!), impro,... Avec déjà Elliot Jénicot dans « Le Facteur Cheval  ou le rêve d'un fou » : représentations en plein air les 7 et 8 juillet à 19h et le 9 juillet à 17h30. Né au siècle dernier, Ferdinand Cheval a passé plus de 30 ans de sa vie à construire une sorte de palais extraordinaire, tout seul, avec ses mains, ses outils et sa brouette. « L'accent sera mis une fois de plus sur la diversité. Toutes les tranches d'âge sont concernées et nous avons renforcé notre programmation pour les adolescents » a annoncé Patrice Mincke. Parmi quelques titres : « Notre soleil », « Les Garçons et les Guillaume à table », « Le dîner de cons », Anna », « L'Etranger », «  Kroll croque 2023 », « Quand tu es revenu », « L'histoire approximative de Bobby Lapointe »,... Signalons aussi une 1ère collaboration avec Fleurus Culture pour une série de concerts, avec notamment le bassiste de jazz carolo Michel Hatzigeorgiou. Durant les vacances d'été, Fleurus relancera une nouvelle édition de Festiv'été (plusieurs week-ends musicaux). « A Fleurus, la culture est vraiment une priorité » soulignait le bourgmestre Loïc D'Haeyer, présent lors de la soirée. Pour toute info sur la saison (la formule abonnement compte 9 spectacles) ainsi que les stages et ateliers : 071/816332 ou info@martinrou.be

J.C.HERIN

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musiciens du groupe Dyad (Didier Laloy et Adrien Tyberghein), présents lors de la saison 23-24

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