Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • CHARLEROI- PBA/ Ancre: "Tout le monde ne peut pas être orphelin" jusqu'au 11 février

    Plus déchainés que jamais, les Chiens de Navarre (rejoints par deux anciens membres des Deschiens : Lorella Cravotta et Olivier Saladin) osent tout jusqu’à faire voler en éclat l’intouchable repas de Noël en famille !

    orphelin2.jpg

    Crédit Ph. Lebruman 

    orphelin.jpg

    Un spectacle très applaudi au PBA- photo : J.C.Hérin

    orphelin3.jpg

    photo du public: J.C.Hérin 

    Jean-Christophe Meurisse donne d’emblée le ton : « 91% des Français affirment que la présence quotidienne de leur entourage familial leur apparait comme essentielle. Je me sens bien souvent un égaré des 9% restants ». Famille heureuse, famille décomposée ou recomposée, famille traditionnelle ou sa famille, une chose est sûre, on ne choisit pas.

    Quoi de plus traditionnel que le repas de Noël ? Dinde, sapin, guirlandes, cadeaux, tout semble réuni pour un réveillon réussi. Souvenirs heureux, projets pour l’avenir, banalités, tout y passe… jusqu’à l’annonce fracassante de la vente de la maison familiale et d’un départ au Portugal pour les parents retraités.

    Avec la démesure qui les caractérise, les acteurs improvisent une sorte de cabaret et de tragédie, un mélange réjouissant et dérangeant, émouvant et ironique, qui emmène le spectateur dans une autoanalyse sauvage entre rires et larmes.

    Une coprésentation PBA / L’Ancre 9,10 et 11 février à 20 h 

    Dès 16 ans
    PRIX

    16 € (plein) – 13 € (-26 ans) – 11 € (abonné)

    071/31 12 12 

  • FONTAINE-L'EVEQUE: Expo: "Discours du regard" de Claudia Mejia

    mejia1.jpg

    à gauche de la photo: Claudia Mejia 

    A travers une peinture troublante de réalisme, Claudia Mejia, Salvadorienne, raconte l'histoire singulière d'un peuple. A voir jusqu'au 31 mars. 

    Interpellants, ces visages fermés d'indigènes. Troublantes, ces fleurs « vénéneuses », peintes au doigt, qui recouvrent le haut des visages de jeunes femmes, comme si leur vie était faite de bonheur(s) mais aussi de souffrances...

    mejia2.jpg

    Tout comme la célèbre artiste peintre mexicaine Frida Kahlo, dont elle est proche par la culture, Claudia Mejia utilise beaucoup de couleurs. Depuis son enfance, cette Salvadorienne est profondément attirée par les arts et la littérature. Elle a étudié les Beaux-Arts, se spécialisant en peinture à l'Université du Salvador.

    mejia5.jpg

    Après l'obtention de son diplôme, elle a poursuivi son apprentissage dans l'atelier du peintre Roberto Huezo. Ensuite, elle a voyagé en Europe et a poursuivi son développement artistique à travers l'étude directe de ses maîtres d'art.

    Ses oeuvres sont disséminées aux quatre coins du monde : Etats-Unis, Pays-Bas, Angleterre, Belgique, Ghana, Espagne, Mexique, Brésil, Argentine, Guatemala et Salvador. Claudia Mejia est dessinatrice (ses dessins au crayon sont d'une très grande finesse) et peintre sur différents supports, dont le lin brut.

    «  Tout le travail de Claudia Mejia consiste à dévoiler l'unicité dans l'universalité, le singulier dans le commun, le monde contenu dans son empreinte. Son univers hyperréaliste laisse apparaître l'invisible au regard de celui qui osera s'en approcher » signalent Lorraine Demoulin, présidente, et Emmanuelle Caron, animatrices du Centre Culturel.

    L'expo : « Discours du regard » est à voir jusqu'au 31 mars au Centre Culturel Point 9, rue Louis Delattre, 9 à Fontaine-l'Evêque. 071/417 582- 0455/117 007.

    J.C.HERIN 

    mejia4.jpg

    Des dessins au crayon d'une grande finesse 

  • CHARLEROI- "Le Carton" au Théâtre Marignan jusqu'au 26 février

    carton1.jpg

    Un carton. Quoi de mieux pour s'y cacher et écouter tout ce qui se dit à l'extérieur ? Dans ce vaudeville moderne, 7 jeunes personnages vont déballer leurs histoires sur scène...

    carton2.jpg

    Une course contre la montre s'engage. Sommé par son propriétaire de déménager sur le champ, Antoine (Florian Fournier), un trentenaire, appelle en renfort ses amis : Vincent (Judicaël Vlieghe), coureur de jupons, Marine (Alicia Monard), étudiante et copine de Vincent, David (Jean-Charles Gosseries), comédien nonchalant, et Lorenzo (Wesley Mayence), un photographe de mode efféminé et pourvoyeur de la camionnette du déménagement. Cette bande est rejointe par Katia (Aurélie Hendrickx), une jeune mannequin lituanienne totalement non francophone, et Emilie (Sarah Hennecart), la séduisante fille du propriétaire.

    Il y a donc du beau monde sur la scène du Théâtre Marignan pour jouer « Le Carton », une pièce de l'auteur français Clément Michel, déjà jouée 700 fois à Paris depuis sa création en 2001. Tous les personnages ont des caractères bien marqués. Quiproquos, méprises, mensonges, imbroglios, tromperies,... s'enchaînent et montent en puissance pour le plus grand bonheur des spectateurs.

    carton3.jpg

    solliciter les jeunes comédiens

    Le spectacle s'inscrit bien dans le rythme et dans la mécanique d'un vaudeville, mais ici, la fameuse penderie de La Bonne Planque est remplacée par un carton : Vincent, qui s'y réfugie, y entendra tout (surtout les indiscrétions!), sans être vu ! Le plateau est un véritable capharnaüm jonché de vêtements et d'objets à transporter.

    « Le Carton » multiplie les références : le théâtre de Feydeau par ses actions rapides, Molière avec une allusion à « Tartuffe », ainsi que la série « Friends » pour la convivialité entre potes.

    A noter que c'est la première fois que Cabaret 2000 fait appel à autant de jeunes comédiens. «  Nous existons depuis plus de 20 ans, et la majorité des comédiens de la troupe sont aujourd'hui sexagénaires  (ou presque)»  signale Jacky Druaux, un des membres fondateurs et metteur en scène du « Carton ». « Aujourd'hui, il est important de se renouveler, si nous voulons rester crédibles. Nous n'hésiterons donc pas à solliciter de plus en plus une jeune génération très talentueuse qui nous accompagnera régulièrement ».

    « Le Carton » de Clément Michel, à voir du 3 au 26 février, dans la grande salle du Théâtre Marignan, les jeudis, vendredis et samedis à 20h et les dimanches à 16h30. Prix : de 19 à 10 euros. Infos et réservations : 0495/10 20 14. www.theatremarignan.be

    JEAN-CLAUDE HERIN