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JAMIOULX- Olivier Lorge, un jeune forgeron motivé

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Jeune forgeron, Olivier Lorge souhaite faire de sa passion un métier et enseigner son savoir-faire. Il lance un crowdfunding pour étendre ses activités.

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L'antre de Olivier Lorge 

Est-ce un hasard ? Si la première lettre de son nom était changée en f, cela donnerait « forge ». Bien que son père ait un peu touché au fer, rien ne prédestinait pourtant Olivier Lorge (26 ans) à se lancer pleinement dans cette activité. Mais un burn out est passé par là, alors qu'il faisait des études en bio-ingénierie. « J'avais l'impression que ma tête allait exploser, tellement j'emmagasinais de la matière » souligne le Jamelovien. C'est alors que ce grand et solide jeune homme a pris une barre de fer qu'il s'est mise à chauffer.

« La forge m'a aidé à reprendre tout doucement le dessus. J'avais besoin de travailler de mes mains, prendre des outils,...» fait-il remarquer.

De ses propres mains, il a construit un atelier dans son jardin à Jamioulx. Olivier a commencé  à travailler sur des rails de chemin de fer, puis a fait l'acquisition d'une première enclume, d'une deuxième, d'une troisième, puis d'une quatrième de 280 kg ! Il s'est également équipé d'outils : marteaux, étaux, tenailles,... qu'il a fabriqués, pour la plupart, lui-même.

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des coeurs pour la Saint-Valentin !

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Olivier Lorge s'est orienté vers la ferronnerie d'art, que ce soit pour des objets d'utilisation courante comme des décapsuleurs ou des chandeliers, ainsi que pour des oeuvres auxquelles il donne le titre de : « Peurs obsédantes », « Etre humain » ou encore « Solitude(s) ». Il a aussi réalisé des coeurs pour la Saint-Valentin ! « J'aime créer des objets qui ont une portée symbolique et philosophique et donner un sens à ce que je fais ». Chaque pièce nécessite de nombreuses heures, voire des jours de travail, car il faut taper au marteau, chauffer, assembler,...

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Dernièrement, Olivier a multiplié ses activités : démonstrations aux Forges du Bois du Cazier, présence à des salons, aux marchés de Noël,... La prochaine étape est l'enseignement. « J'ai conscience que mon art va un peu à l'encontre des nouvelles technologies. Cela dit, je constate un réel besoin de retourner aux sources, de retrouver des gestes ancestraux ». A l'avenir, Olivier devrait disposer d'un espace de travail plus grand à Jamioulx. Par un crowdfunding, il souhaite atteindre la somme de 11000 euros pour acheter un marteau-pilon. Des démos sont aussi disponibles sur Instagram. Pour tous contacts : via sa page Facebook ou 0479/57 12 49.

JEAN-CLAUDE HERIN

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