Un rassemblement a eu lieu sur la place Verte pour dire « non, au statut cohabitant ». Travailleurs (euses) sans emploi, pensionné(es), malades sont directement touché(e)s.

En soutien à la Journée Internationale de lutte contre la précarité( 17 ocotobre), la CSC Charleroi-Sambre et Meuse, la FGTB Charleroi-Sud Hainaut, Vie Féminine, les Femmes Prévoyantes Socialistes, le MOC, Cenforsoc, La FEC et les équipes populaires expliquaient les effets pervers du statut cohabitant et l'importance de l'individualisation des droits pour lutter contre la pauvreté. Réunissant témoignages et discours, un rassemblement avait lieu sur la Place Verte. Une intervenante donnait un exemple : « Deux femmes du même âge sont toutes les deux au chômage depuis 6 ans. L'une vit seule et obtient une allocation de chômage au taux isolée,  soit 1099,54 euros par mois, l'autre vit en couple avec sa compagne qui est également au chômage et reçoit donc une allocation au taux cohabitant, soit 572,52 euros par mois. ». « A différents moments de la vie, nous pouvons être amenés à devenir cohabitant, par choix de vie, mais aussi par solidarité pour un membre de notre famille ou pour un proche. Nous devenons alors les victimes de ce statut, diminuant les allocations de chômage ou de pension avec le risque de tomber dans la pauvreté, mais aussi de subir des contrôles inhumains, d'un manque total de respect envers la vie privée. Notons que les femmes sont particulièrement en première ligne de cette discrimination» signalait Riet Vandeputte, coordinatrice de Cenforsoc.

J.C.HERIN