Yannis, Antoine et Anthony sont venus de Nice !
Antoine: un corps gainé !
Le 2ème Défi des Gladiateurs a rassemblé 155 mordus de street workout , à la salle des Sports de l'IND. Fabien Debecq, président du Sporting, est venu soutenir le moral des troupes.
Philippe Scofield ( à gauche) et Fabien Debecq ( président du Sporting, à droite )
En donnant des cours de street workout, Philippe Scofield, un Carolo, a donné un réel coup d'accélérateur à cette discipline! La rencontre qu'il a mise sur pied , ce samedi, a été un véritable succès ! Né aux Etats-Unis, le street workout ( littéralement: musculation de rue ) est un sport à mi-chemin entre la gymnastique suédois et la musculation, mélangeant figures de force, souplesse et équilibre. L'an passé, la Belgique a vu accroître ses adeptes de façon significative ! Pour le deuxième "Défi des Gladiateurs" à Fleurus, les participants venaient d'un peu partout en Europe, mais surtout de France. Parmi eux, Anthony ( 16 ans), Antoine ( 22 ans) et Yannis ( 23 ans) de Nice. "Il n'existe pas encore de Fédération de street workout dans notre pays, mais cela ne saurait tarder" expliquent-ils. Depuis qu'ils pratiquent ce sport, les 3 copains ont pris en moyenne 10 kilos de muscle! "Je m'entraîne deux heures par jour" confie Antoine. "Le plus dur, c'est le gainage: Il faut durcir son corps afin de le rendre plus statique. Ca fait sortir l'abdomen, mais c'est très douloureux. Pour y arriver, il faut un moral de guerrier ! " Pour s'exercer, le street workout requiert seulement une barre de traction ( ou une simple barre d'équipement ), de la créativité, et une bonne dose de motivation!
Anthony fait le drapeau
Des pompes, des pompes, et encore des pompes,...
Fabien Debecq, séduit
La compétition était divisée en trois parties: max tractions, max pompages et max freestyle. Les participants évoluaient sous le regard de 4 membres du jury. Les spectateurs, quant à eux, regardaient souffrir tous ces jeunes sportifs ... Une des figures les plus impressionnantes est le drapeau, c'est-à -dire le fait de pouvoir se tenir perpendiculaire au poteau. Les plus chevronnés arrivaient à résister entre 15 et 20 secondes ! Un autre défi est de réaliser le "drapeau X flag ", c'est à dire effectuer cet exercice, les bras en croix ! Président du Sporting de Charleroi , et propriétaire de QNT ( complément alimentaire ) , partenaire de l'événement, Fabien Debecq est venu saluer les compétiteurs. " Etant plus jeune, j'ai aussi pratiqué le sport à haut niveau" explique-t-il. " Si cette discipline avait existé à cette époque , je l'aurais certainement testée... Grâce à des sportifs comme Philippe Scofield, qui est aussi un ami, le street workout a un bel avenir !" JCH
Philippe Scofield: le street workout avec 1 seul rein !
Habitant de Châtelet, Philippe Scofield, surnommé "Le spartiate", s'entraîne quasi 7 jours sur 7. Il a découvert le street workout, il y a 16 mois, à peine... La vidéo de "Hannibal for king" l'a beaucoup impressionné. En avril, il doit d'ailleurs rencontrer le maître de cette discipline aux Etats-Unis. Au départ, Philippe Scofield s'entrainait dans des aires de jeux, puis il y a pris goût. Il a même abandonné son métier de chef d'équipe en bâtiment, il y a 1 an, pour se consacrer entièrement à cette discipline... Aujourd'hui, il forme une trentaine de personnes, de 15 à 44 ans. Philippe Scofield recommande cette discipline au plus grand nombre, avec, toutefois, des recommandations." Le tout est d'y aller progressivement, en ne voulant pas faire des performances tout de suite. Il n'y a pas vraiment de contre-indications, sauf si la personne souffre de problèmes de santé... En ce qui me concerne, je n'ai plus qu'un rein, et je me porte bien. Et puis, ça soulage mes maux de dos! C'est aussi un bel apprentissage, une maîtrise aussi bien mentale que physique, une faculté de pouvoir se dépasser, avec une belle énergie. Etant quelqu'un de sérieux qui se sent bien dans sa peau, je suis persuadé que les candidats partageront cette sensation de bien-être que je ressens en pratiquant le street workout" . JCH
