Les toiles de Derry Turla frappent par leur grande taille, ainsi que par leurs couleurs vives. L'artiste expose en ce moment une quinzaine de peintures acryliques,  ainsi que des reproductions.

Derry part d'un dessin au crayon. "Quand il me plaît, je le retravaille. J'imagine ensuite des couleurs qui peuvent changer au gré de mon inspiration." signale-t-il. Le plasticien s'intéresse avant tout à la nature humaine et aux thèmes de société, comme la migration.

Les visages ont généralement leur part d'ombre et de lumière, de façon à faire ressortir l'essentiel... " Les regards sont souvent éteints, et en plein questionnement." précise-t-il.

Derry Turla s'inscrit dans le mouvement pop art ( on pense à Roy Lichtenstein ou à   Andy Warhol) , mâtiné de cubisme pour certaines oeuvres. " J'habille chacun de façon très graphique. Dans mes dernières toiles, les lignes horizontales et verticales ont toute leur importance auprès des personnages " fait-il remarquer.

Pascal Feyaerts, poète, s'exprime à propos de Derry Turla: " Ce touche-à-tout, tour à tour pédagogue à l'esprit ouvert, peintre, décorateur de théâtre, acteur amateur,... aime ce que la vie lui apporte, et il le rend par le partage au centuple . Ses techniques s'alimentent, se superposent, sans pour autant qu'il soit question d'errance, ... Quelle que soit la dose, c'est l'objectif qui s'impose..."

L'expo de Derry Turla " Intimes intensités" est voir jusqu'au 25 mars, à la bibliothèque Marguerite Yourcenar du Château Bilquin-de-Cartier , place Albert 1er à Marchienne-au-Pont, le mercredi de 10h à 12h et de 15h30 à 17h30, le jeudi de 15h à 19h et le vendredi de 15h à 18h. Contact: Derry Turla. 0496/04 55 79. derry.turla@gmail.com- http://derry-turla.blogspot.be

J.C.HERIN

La famille et les proches de Jean Deterville

Conseiller communal de Jumet de 1952 à 1958, puis échevin des Travaux de   58 à 64, et bourgmestre de 1964 à 1970, Jean Deterville ( décédé en 2008) est une figure incontournable de Jumet.

Désormais, son nom figurera sur une plaque dans le square " Jean Deterville", à une centaine de mètres de sa maison, à la rue de la Station. Après la sonnerie des lanciers de Heigne,le dévoilement de la plaque s'est opéré samedi matin, en présence de son épouse Georgette, de son fils Luc, et de ses petits-enfants Aymeric et Quentin, accompagné de son épouse Emmanuelle. Sa fille Marie-France n'a pas pu participer à la manifestation.

" Je me souviens tout particulièrement de mon professeur de droit administratif" a souligné Françoise Daspremont, échevine aux affaires mayorales, dans son discours. " L'ayant bien connu, Jean Deterville restera une personnalité qui m'a marquée sur le plan culturel, éducatif, humain, social et associatif. Il avait parfois quelques coups de gueule, mais il n'était pas dénué d'un certain sens de l'humour".

Plusieurs membres et amis de la Madeleine avaient fait également le déplacement pour cette inauguration. L'intéressé était un fidèle de la célèbre marche jumétoise, puisqu'il y a participé durant 53 ans. Il portait l'habit des spahis algériens. " Avec sa longue cape, Jean Deterville mettait un point d'honneur à ce que la rentrée de la marche soit flamboyante" évoquait Luc Payen, président des Amis de la Madeleine. Avec tout ce qu'il a fait pour Jumet, cette plaque est une belle reconnaissance". JCH

Jean Deterville était impliqué dans les associations patriotiques et le folklore

Alexa et Thomas...se connaissent par lettres

Ce n’est pas à un simple dialogue amoureux que A.R. Gurney nous convie.   C'est au déroulement d’une vie, saisie au jour le jour, dans l’émotion de chaque instant, entre deux Américains: Alexa et Thomas. Amis de toujours, mais aussi amants de quelques jours, de toute leur existence, issus de milieux différents, ils n’ont cessé de penser l’un à l’autre. De l’enfance jusqu’à la mort, en passant par l’adolescence et son éveil à la sensualité, par l’âge adulte et ses responsabilités, ils se confient l’un à l’autre leurs secrets ... Tout cela,  ce sont leurs lettres qui nous l’apprennent. Drôles, piquantes, émouvantes, tour à tour tendres ou ironiques, simples billets, cartes de vœux ou longues missives, ces "letters" nous dévoilent deux destinées, deux sensibilités, deux êtres solitaires. Les deux épistoliers, côte à côte, font face au public et lisent leur correspondance sans se regarder, ou à peine... Le génie de Erika Blommaert et de Jacques Delmeire, comédiens des Molières et Mocassins, est alors d’interpréter le texte de manière à ce que le public n’ait pas l’impression d’assister à une lecture. Quelques mimiques, sourires esquissés, éclats de rire, chuchotements ou cris suffisent à nous transmettre toutes les émotions de leurs personnages.

Gurney maintient le suspense jusqu’au bout quant à la relation entre les deux protagonistes. Vont-ils se revoir? Vont-ils se marier? S'épauleront-ils quand les difficultés ( Alexa sombre en pleine déprime ) seront croissantes ? La mise en scène subtile et dépouillée de François Langlois rend la pièce, d'une certaine façon, un peu intemporelle... JCH

Love letters est à voir jusqu'au 27/03, les vendredis, samedis à 20h, et les dimanches à 16h, représentation supplémentaire le jeudi 24/05 à 20h, au Petit Théâtre de la Ruelle, rue du Village à Lodelinsart. 15 euros adultes, 13 euros, seniors et étudiants. 8 euros: - de 12 ans . Renseignements et réservations: 0474/388 032. http://molmoc.blogspot.com/

Jacques Delmeire et Erika Blommaert interprètent avec brio les rôles titres