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Société - Page 90

  • FLEURUS- 3ème week-end des Créateurs

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    Claude Laroche

    La bibliothèque " La Bonne source", ainsi que la place Albert 1er, faisaient la part belle aux créateurs, ce dimanche. Parmi ceux-ci, Claude Laroche, artisan tourneur sur bois, élu "Fleurusien de l'année 2017", ou encore Robert Reumont, auteur fleurusien, dont le dernier roman policier "De pages en plages" vient de paraître. Cette 3ème édition rassemblait une quarantaine de stands. Pour la première fois , on y trouvait le Café Numérique de Charleroi qui animait un atelier de création de bornes de jeux rétrogaming, la Composite Collectif Créatif de Charleroi ( CCCC). Cette dernière proposait, entre autres, une expo photo et un atelier interactif. Cet événement était mis sur pied par le Soviet Bloem, coordonné par Lina Findaca et Anne-Sophie Philippot.  

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    Le collectif rassemble des jeunes et des moins jeunes qui ont envie de faire de Fleurus un endroit sympa, de ramener de l'animation dans le Centre Ville, de poursuivre la dynamique positive initiée par le projet d'embellissement de Fleurus, d'organiser de événements festifs et culturels, pour une petite convers', partager ses idées, boire un coup,...Pour tout contact: 0498/29 23 37. JCH

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    Café numérique de Charleroi

  • THUIN- Saint Roch- 180 marcheurs de la Sainte Rolende invités !

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    Michel Robert, échevin du Floklore de Gerpinnes, à gauche

    Margot, une marcheuse comme les autres...

    Pour la deuxième année consécutive, Margot, 13 ans, a fait la 363ème Marche Saint Roch. Mais pas de façon tout à fait ordinaire: en fauteuil roulant...

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    Margot

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    Paraplégique depuis 2009, suite à une opération du dos qui a mal tourné, Margot s'est levée de bonne heure, ce dimanche, pour participer à la Saint-Roch. La jeune fille fait partie des Flanqueurs de la Garde de Ragnies, et c'est   à la suite d'une invitation d'une de ses cousines qu'elle a rejoint les rangs de la compagnie. " Cela lui fait un bien fou de "marcher" comme les autres" signale Angélique, la maman. Et Margot n'était pas seule: Tati Annick et son cousin Flavien ( 29 ans ) l'accompagnaient. " Nous allons certainement lui refiler le virus de la Saint-Roch ! " lançait ce dernier, qui marche depuis depuis 24 ans ! Margot n'était pas la seule à se déplacer de cette façon. Marie-Paule Coppée, fondatrice des Soeurs Grises, était également en voiturette, signe que le handicap ne doit pas être un facteur d'exclusion...

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    La 363ème édition de la Saint-Roch a rassemblé, ce dimanche, plus de 2200 marcheurs... et sous le soleil ! Défilant à côté de Paul Furlan, bourgmestre de Thuin, Gérard Vanadenhoven, le président de la Marche Saint-Roch, était ravi: " Tout se passe dans les meilleures conditions. Nous ne pouvons que nous féliciter encore de cette belle édition".

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    La formation du cortège ( 15 sociétés ) se déroulait, dimanche après-midi, au " Chant des Oiseaux". Cette année, une délégation invitée de 130 marcheurs de la Sainte Rolende de Gerpinnes y avait pris place. Ce sont d'ailleurs - il faut le souligner-! les majors de cette compagnie qui ont commandé les tirs et ont déposé des gerbes de fleurs aux monuments aux morts. Parmi eux, Michel Robert, l'échevin du Folklore ! L'itinéraire: rue des Hauts-Trieux, drève des Alliés, place Albert 1er, rue t'Stertevens, place des Waibes, viaduc,... Vers 18h, les marcheurs convergeaient vers l'église Notre Dame d'el Vaux pour la rentrée solennelle.  

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    La statue de Saint Roch

    Agé de 83 ans, Luigi Manunza, dit "Jiji", a reçu une médaille pour ses 78 ans de marche, ce qui en fait le doyen de la Saint-Roch à Thuin ! Aujourd'hui, ce fringant Thudinien fait toujours la marche , mais, depuis trois ans, en calèche, on peut le comprendre! Luigi a intégré la Compagnie des Pompiers de la Ville, dès l'âge de 5 ans. Et dans la famille, il n'est pas le seul à marcher, puisque son fils Bruno ( 51 ans ) et son petit-fils Lucas ( 23 ans ) ont débuté tous deux... à l'âge de 3 ans ! La société a été fondée en 1886. A l'origine, elle était dotée d'une pompe à bras, pour maîtriser le feu. Cette pompe était entretenue avec grand soin, et des exercices avaient lieu fréquemment le dimanche, et même le lundi ! D'autres médailles ( jusque 35 ans de marche ) ont été remises. Pour les 75 à 50 ans de participation, les jubilaires ont été appelés par l'Echevin du Folklore et ont rejoint le podium, escortés du drapeau de la société. La cérémonie s'est terminée par un air de batterie et par une salve. JCH

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    Luigi, Bruno et Lucas

  • MARCINELLE- Bois du Cazier: Antonio a perdu son bras dans la mine...

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    Mineur accidenté du travail, Antonio Vaccalluzzo, 83 ans, est venu découvrir l'exposition qui lui est consacrée au Bois du Cazier... Un bel hommage rendu par sa fille Santina.

    Alors qu'il effectuait, le 22 janvier 1951, son premier jour de travail dans une mine de Quaregnon ( Borinage) , Antonio Vaccalluzzo, alors âgé de 17 ans, a eu le bras droit arraché par une transporteuse. Il s’est évanoui de douleur et n’a été retrouvé que plus tard par l’un de ses responsables. L'homme était étrangement seul, et depuis cet accident, son poste a toujours été occupé par deux travailleurs. Privé de son bras, Antonio a été affecté au magasin jusqu'à  la fin du charbonnage. Pour remercier son père ( ainsi que sa famille ) de ses sacrifices, Santina, sa fille, photographe chez Freebird Studio, a regroupé des photos et extraits de témoignages, à travers l'exposition: « Du soleil à l’obscurité, l’âme puis le corps meurtri ». L'expo revient sur les lieux que le mineur a fréquentés. Une grande photo d'époque, exposée également à l'Espace 8 août 56, montre le fringant jeune homme à vélo.

    un modèle de courage

    Vendredi, Antonio s'est rendu au Bois du Cazier, en compagnie de son épouse Angela, et de ses enfants Santina et Giuseppe. Jean-Louis Delaet, directeur, ainsi que Urbano Ciacci, survivant de la catastrophe du Cazier, étaient également présents aux côtés du mineur. « Mes grands-parents, mon papa, ma maman sont arrivés en 1948 à la gare de Mons, avec pour seuls bagages, une valise et l’espoir d’une vie meilleure. Toutes ces émotions, j’ai eu l’envie, le besoin de les mettre en image(s) " soulignait Santina. " Les membres de ma famille ont vécu le pire, mais à aucun moment je ne les ai entendus se plaindre. Mon père, malgré son invalidité, est toujours resté un modèle de courage, et je ne regrette pour rien au monde mon enfance" poursuivait Giuseppe. L'expo est à voir à l'Espace Amercoeur du Bois du Cazier jusqu'au 18 juin. Infos : 071/88 08 56.   J.C.HERIN