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Société - Page 135

  • LIVRE- Dominique Delescaille: en mémoire de sa mère...

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    Dominique Delescaille et Charles Szymkowicz

    Livre poignant, " Ma grand-mère, cette jeune polonaise morte à Auschwitz"se lit comme une enquête. Dominique Delescaille en est l'auteure.

    Cinq années ont été nécessaires à Dominique Delescaille pour recouper toutes les archives et coupures de presse, lui permettant d'écrire son ouvrage. " Je pense qu'aujourd'hui, après m'être autant investie dans des recherches, je ne pourrais plus disposer d'éléments neufs" a-t-elle déclaré.

    La journaliste ( qu'on appelait parfois "Madame Télévie") , marcinelloise d'origine et habitant aujourd'hui Mont-sur-Marchienne, présentait son livre à la librairie Molière, dans le cadre des "Causeries du Grenier". Le livre étant fortement ancré dans la région, le public désirait en savoir plus sur l'antisémitisme en général pendant la seconde guerre mondiale , et sur la condition des Juifs plus particulièrement à Charleroi.

    " Notre Ville est connue pour avoir protégé bon nombre de Juifs. Mais n'en faisons pas une généralité. Notre famille a été victime de délation " faisait remarquer Dominique Delescaille.

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    Préface de Charles Szymkowicz

    Dans " Ma grand-mère, cette juive polonaise morte à Auschwitz" ( Collection "Carnets de guerre" aux éditions Jourdan ), Dominique Delescaille retrace la mémoire de sa mère, Louise Lewkowitz ( décédée, il y a 2 ans et 1/2 ), rebaptisée Liliane Demeuter, qui fut recueillie par un couple, alors que sa propre mère était déportée à Auschwitz en 1942. Liliane a toujours pensé qu'elle avait été abandonnée. " Ta mère ne viendra jamais te chercher" lui disait-on. Des recherches lui permettront de découvrir une photo de sa mère dans des dossiers à l'Office des étrangers et de connaître son histoire. A 68 ans, celle-ci découvrait enfin son vrai visage. Le livre est préfacé par l'artiste Charles Szymkowicz, qui était aussi présent lors de la rencontre. Né de parents juifs polonais, celui-ci s'installe avec sa famille à Charleroi. Si ses parents et son frère échappèrent aux nazis, les autres membres de la famille furent presque tous déportés dans les camps de la mort et peu en revinrent . JCH

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  • CHARLEROI- Lancement d'Asphalte #2 !

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    Les graffeurs sur la place de la Digue

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    Une inscription que ne passe pas inaperçu...

    Ce week-end, Asphalte #2 habillait la Ville de mille couleurs. Jusqu'au 29 octobre, cette Biennale réserve bien des "culturiosités", au Centre Ville.

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    François Desgain sur son BMX

    Mafiosos. Samedi soir, les passants et automobilistes auront été bien surpris de voir affiché en grand ce mot sur un panneau lumineux, juste au dessus du nouveau bâtiment Quai 10, au Quai de Brabant. Les Carolos seraient-ils donc liés de près ou de loin à la Cosa Nostra? Bien sûr que non, il faut surtout y voir un clin d'oeil! Le mot était inscrit sur un afficheur à segments qui compose toutes les lettres de l'alphabet. Chaque jour, un nouveau mot de 8 lettres apparaîtra dans le ciel carolo! Cette oeuvre, du collectif LAB[au] était inaugurée, quelques heures auparavant, par Paul Magnette. Au moment de  sa présentation, c'était le mot "Asphalte" ( également 8 lettres!) qui était écrit. " Une fois de plus, nous nous félicitons de mettre sur pied une Biennale des Cultures dans l'espace public. Ce festival ne pourrait être possible sans la participation et l'implication des citoyens " déclarait le bourgmestre de Charleroi. " La créativité et l'originalité sont toujours les maîtres-mots" poursuivait Georgios Maillis, bouwmeester.

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    Le segment lumineux... tout en haut du bâtiment Quai 10 !

    Philippe Scofield a fait le drapeau !

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    Philippe Scofield

    Sur la place de la Digue, où est installé le Géant de la Digue, à la fois sculpture et mobilier urbain, créé par Loup Sarion et Daniel Boccato, plusieurs animations, concoctées par l'Eden, coloraient les primats de l’automne, samedi après-midi! Spontanément, quelques graffeurs prenaient leur bombe et exerçaient leur art sur de grandes affiches. Le programme était attrayant: ambiance musicale assurée par les Blondy Brownie, danses avec le groupe Temps Danses Urbaines de Gilly, roller, skate, BMX Slamdog et slammeurs de l’Atelier / M (slam),... Le street workout, sport à mi-chemin entre la gymnastique et la musculation, était aussi à l'honneur avec le courcellois Philippe Scofield, que l'on a vu sur TF1 dans l'émission " Ninja Warrior" !            

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    Et si cette place était réquisitionnée plusieurs fois dans l'année pour des activités sportives et ludiques de ce genre? La réflexion est en cours...JCH

  • CHARLEROI- Village du monde

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    A l'initiative du Conseil de Participation, composé de citoyens carolos, le Parc Reine Astrid accueillait la deuxième édition de Charleroi Village du Monde, une journée placée sous le signe des rencontres et de l’échange interculturels. Cette manifestation a rassemblé plusieurs centaines de personnes. Le temps d’une journée conviviale, le public pouvait (re)découvrir les cultures du monde, de l’Italie au Congo en passant par Israël, la Roumanie, l’Espagne, la Bulgarie, la Grèce et même…la Wallonie. Tous les sens étaient en éveil dans le Parc Astrid avec plus de dix groupes de chants.

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    une journée placée sous le signe de l'interculturalité