Amaury Lesplingart et Jérémy Longheval

Posters, accessoires, livres, articles vintage, bijoux,...  recueillaient pas mal de succès, lors de l'expo vente de créateurs: " 6001 is the new 1960".  Cette manifestation se tenait  "chez Raoul",  ancien car wash reconverti en espace d'art et citoyen. Plus de 500 personnes y ont déambulé,   samedi.  Le public y retrouvait  des associations comme T shirt mania ( avec des vêtements carolos),  "Belge une fois!" ( avec un nouveau projet de magasin), l'amicale Book,...  40 exposants/créateurs belges! Tout au long de la journée,  le public pouvait prendre part également à des ateliers déco, maquillage ou coiffure.  Parmi  les exposants: Amaury Lesplingart et Jérémy Longheval.  Ce ne sont pas des Carolos, mais bien des Bruxellois. Et pourtant, ces deux jeunes créateurs faisaient la promotion de la fameuse gayette carolo ! Née en 1987, cette petite friandise est avant tout un hommage aux mineurs qui recevaient une gayette, un petit morceau de charbon, pour se réchauffer. Aujourd'hui synonyme de douceur au chocolat et de crème de beurre, elle doit sa survie à la famille Blancke.   Amaury et Jérémy sont les coordinateurs de "Bon &Bon".  Caramels, cuberdons, angéliques, grisettes, sottises,... sont ainsi remis au goût du jour,  et proposés dans de petites boites en carton artisanales ou dans des cubes en verre. " Nous sommes amoureux de bons bonbons" soulignent les créateurs.  " Notre objectif:  rassembler toutes les saveurs authentiques des confiseries d'autrefois. Et la gayette carolo y a vraiment sa place!  Cela change des friandises industrielles!". JC Hérin

Des vêtements "carolos" avec T shirt mania

 Une soirée cosy à l'Impasse Temps

La taverne "L'Impasse Temps ",  à la rue de Dampremy,  accueillait  9  conteurs, lors de la 2ème édition des " Zapéro-Contes", mise sur pied par Pascale Pezzotti, France Decooman et Ahmed Hafiz de l'asbl  "Racontance".  La formule ?  Il s'agit d'une scène ouverte aux conteurs.   Chaque artiste dispose de dix minutes environ pour emmener le public dans son univers.  Selon le nombre de conteurs,  ceux-ci présentent, au cours de la rencontre, un ou deux textes. Les musiciens  sont également les bienvenus pour de courtes prestations acoustiques ou pour accompagner les conteurs.  Ces soirées se déroulent aussi à Louvain-la-Neuve et à Bruxelles à "La fleur en papier doré".  Vendredi soir, une quarantaine de personnes étaient présentes  à Charleroi. Jean-Paul Jadoul ouvrait la séance avec " Eléonore et les chevaliers", un conte qu'il illustrait  au moyen d'un "théâtre à images". " Le public y retrouve le charme des veillées d'autrefois " note Pascale Pezzotti.  " Tous les types de contes sont les  bienvenus. Pour ma part, j'affectionne les contes modernes, où il est question, par exemple, d'un squelette qui déambule dans les rues et se plaint des conditions de vie dans les cimetières, ou encore de médecins qui sont plus malades que leurs patients. " Le public est très enthousiaste. " C'est la première fois que je viens ici.  J'apprécie vraiment la diversité des styles et la manière très différente de dire les contes" note Marie-Claire ( 6 ans )  de Ransart.  Prochaine soirée: le  13/11 à 20h30.  Pour s'inscrire comme conteur:  racontancecarolo@gmail.com . Pour infos: www.racontance.be JC HERIN

Jean-Paul Jadoul et son théâtre d'images

France Decooman et Pascale Pezzotti

Sprint final pour Francisco Luzemo et son court métrage "La loi du déshonneur".  Un appel participatif pour concrétiser financièrement le projet est à lancé jusqu'au 17 octobre, via la plateforme KissKissBankbank.

" Jusqu'à quel point allons-nous rester des témoins muets de la domination affirmée des hommes sur la femme dans la société "? Cette question,   Francisco Luzemo ( 29 ans) , jeune cinéaste d'origine ukraino-angolaise,   installé à Charleroi depuis 2006, se la pose depuis longtemps.  Du 11 au 20 janvier 2016,  Francisco  tournera  un court-métrage: "La loi du déshonneur",  deuxième volet  d'un quadriptyque  sur la condition de la femme. Une thématique qui s'explique aussi par le fait que Francisco a passé une bonne partie de son enfance, entouré de femmes. " Mon propos se veut universel.  Que ce soit en Afrique, en Belgique, ou dans une autre partie du monde,  je tiens à dire aux femmes: "halte à la soumission!" .  Côté distribution,  Francisco redonne le rôle-titre à Babetida Sadjo, qui avait tourné dans la première partie: " Songe d'une nuit d'été".  Par le récit réaliste et sans concession d'une femme violentée par sa son mari,  le  film avait impressionné les spectateurs, lors de sa diffusion au Cinéma Le Parc.   

Sadia en filigrane 

Francisco Luzemo a écrit le film à partir d'un fait divers qui a fait grand bruit:    le crime d'honneur porté sur la personne de Sadia Sheikh, une jeune fille de Lodelinsart.  Le 22 octobre 2007,  Mudusar tuait sa soeur, "coupable" d'avoir refusé un mariage arrangé avec un cousin pakistanais,  pour se marier avec     un jeune Belge.  Le tournage se déroulera à Charleroi: " C'est une ville avec un imaginaire sans fin qui a nourri tous mes films, une ville avec des héros magnifiés, une ville avec un rapport au temps très particulier, générant une tension permanente.  Une Ville de polar et de drame " reconnaît le réalisateur. Selon le principe du "crowfunding" Francisco Luzemo  propose au public de devenir producteur du projet,  jusqu'au 17 octobre, en investissant à hauteur de 5 euros ou plus, pour  budgétiser le film sur la plateforme KissKissBankBank. La collecte permettra aussi de financer l'hébergement de certains membres sur Charleroi ( beaucoup de scènes se déroulent la nuit) , l'intendance, la location du matériel son, lumière, et machine,... Un appel à des seconds rôles, figurants ou à toute autre bonne volonté est aussi lancé. Renseignements:  Francisco Luzemo:  0492/31 59 23  JCH 

http://www.kisskissbankbank.com/la-loi-du-deshonneur

Francisco Luzemo