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  • MARCINELLE- Ruche Théâtre: retour vers les années 50 !

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                                                          Chanteurs, comédiens et musiciens. Photo: J.C.Hérin

    En compagnie de la troupe du Nect'Art, le public vibrera au rythme du Cabaret Rive Gauche, en plein coeur des fifties. Jusqu'au 23 novembre. 

    JEAN-CLAUDE HERIN

    En 2025, Matthieu, un jeune branché, est propulsé dans le Paris des années 50, là où chaque chanson ravive la mémoire. À mesure qu’il progresse, le charme de cette époque le touche profondément. Doit-il vraiment rentrer, ou rester dans ce monde vibrant d’humanité et de musique ?

    24 titres, cachés dans les souvenirs des gens, comme : « Une valse à mille temps », « J'suis snob », « Gare au Gorille », « Ma p'tite chanson », « Johnny, tu n'es pas un ange », ... interprétés par Jacques Brel, Boris Vian, Georges Brassens, Bourvil, Edith Piaf... (et même début des années 60 : « Twist à Saint-Tropez ») retrouvent une seconde jeunesse avec les comédiens/chanteurs Thierry Piron, Guy De Hainaut, Fernand Fyon, Manon Denys, Arnaud Lixon, Elsy Van Rossum, Matthieu Sottiaux, David Bourlard,... et les musiciens : Stefano (contrebasse), Sabrina (saxophone et guitare), Bertrand (percussions) et Stéphane (chant-synthé). Et sous les projecteurs du cabaret, le temps suspend son souffle, le temps d’un dernier refrain…

    Le public est invité à venir habillé comme à l’époque : robes à pois, nœuds papillons, bérets, vestes cintrées, gants blancs,… A voir jusqu'au 23/11 à la Ruche Théâtre, 1, avenue Meurée à Marcinelle. Prix plein: 18 euros. Réservations sur www.laruchetheatre.be - 0473/39 00 82. Séance spéciale: le dimanche 23 novembre à 16h pour les Séniors de Charleroi, l'entrée à 9€ seulement + un morceau de tarte. 

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    Guy De Hainaut: nostalgie, nostalgie...

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    Arnaud Lixon met l'ambiance...

  • HISTOIRE LOCALE: La Posterie, aujourd'hui Centre Culturel, était un relais routier.

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    Le bâtiment actuel. photo: J.C.Hérin 

    Autrefois relais pour malles postales et voyageurs, la Posterie est une des plus anciennes fermes à Courcelles. Le bâtiment, qui conserve des éléments provenant en partie du 17ème siècle, est aujourd'hui un lieu vivant de rencontres, de dialogue et de soutien aux artistes. 

    JEAN-CLAUDE HERIN

    Avant que le chemin de fer ne devienne un moyen de transport courant, le courrier était acheminé dans les régions par un service postal utilisant le système de la « malle-poste ». Les relais (on en comptait une vingtaine dans le Hainaut) étaient reconnus pour leur efficacité et leur rapidité.

    La Ferme de la Posterie était l’un d’eux et assurait le service vers six directions : Charleroi, Anderlues, Genappe, Haine-Saint-Pierre, Nivelles et Sombreffe. Les entrepreneurs de ces relais occupaient des maîtres de poste, postillons (conducteurs d'une voiture de poste), estafettes (messagers d'une dépêche), guides,… dont les fonctions étaient réglées par le gouvernement.

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    « La construction de la Posterie remonte au 17ème siècle, mais nous n’avons pas de date extrêmement précise. Ce que nous savons, c’est qu’elle a été incendiée en 1684 par les troupes françaises de Louis XIV et reconstruite par son propriétaire actuel Armand Dufresne. Le dernier maître des postes a été Thomas Fontaine, mayeur de 1808 à 1812. Celui-ci choisissait lui-même ses postillons qui, en service, portaient au bras gauche une plaque indiquant « relais de Courcelles » » précise Alain Bourotte, attaché de communication.

    Le service des postes était réglé par plusieurs lois. Quand il n’y avait aucun voyageur à transporter par poste, le postillon partait sur un « franc étrier ». 

    Le tarif était réglé en postes 

    A l'extérieur, la ferme de la Posterie comprenait le corps de logis, les écuries, une grande cour tandis qu’au fond se trouvaient les granges. A l’intérieur, on peut voir encore une belle salle à manger avec poutres et solives et un parquet toujours garni de larges planches en chêne. Le vestibule est remarquable par les quelques marches de l’escalier ayant des ba­lustres comme fuseaux. La cuisine est pavée de dalles bleues du 17ème siècle et que l’usure a polies et embellies.

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    L'intérieur de la Posterie.

    Les écuries pouvaient contenir une vingtaine de chevaux. Ceux de la Posterie étaient renommés et provenaient en grande partie de la ferme de Corbeaux tenue alors par Charles-Alexandre Monnoyer, son beau-fils. Le tarif des axes à payer pour les voyages était réglé « en postes », c’est-à-dire en espaces de 45 minutes environ. Le prix était calculé à raison de 3 francs pour chacun. De Courcelles à Fontaine, on comptait un poste soit donc 3 francs. Pour Anderlues on donnait 4,50 francs, pour Gosselies 2,25 francs, pour Nivelles 6,75 francs et ainsi de suite. Signalons que ce service postal ne s’effectuait pas sans accident ni incident, car les routes de l’époque étaient mauvaises et mal entretenues. Les activités postales se sont terminées en 1865. Le site est laissé progressivement à l’abandon dans les années 1950-1970. Le site est entré en réfection peu avant 1987. 

    Animations pour enfants, expositions, concerts,... 

    « Il se passe toujours quelque chose à la Posterie » a-t-on l’habitude de dire. C’est en 1987 que la Posterie est devenue Centre Culturel de Courcelles. Une bibliothèque s'ouvrait également cette année-là. Le directeur de l’époque, Marc Leclef, occupe toujours ce poste aujourd’hui.

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    Marc Leclef, directeur depuis 1987 

    La programmation est variée : les Jeudis du jazz (1 fois par mois), concerts de divers styles, expositions, thé dansant, vide-dressing, spectacle familial et marché artisanal lors des Féeries de Noël, musiques du monde,…

    La Posterie a également développé plusieurs activités autour de l’enfance, coordonnées par Sarah Segers, comme des accueils extra-scolaires d’enfants (Espace mômes depuis 1995), des stages culturels, des voyages des Tchots (Nieuport, Côte d’Opale, Chassepierre,…). Des événements extérieurs y sont organisés, comme le festival de bande dessinée. « Ce bâtiment a vraiment une âme. Quel plaisir de travailler aujourd’hui dans un environnement chaleureux et « non bétonné », fait de poutres, de briques, de dalles, d’anciennes charpentes,... qui nous plongent dans l'ambiance d'autrefois » fait remarquer Aïcha De Wilde, animatrice pour les projets école. Notons aussi que La Posterie travaille en étroite collaboration avec l’administration communale de Courcelles, avec la présence régulière de la bourgmestre Caroline Taquin et de l'échevin de la culture Joël Hasselin.  

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    Un lieu de vie pour les enfants. JC Hérin 

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    L'équipe actuelle. De gauche à droite: Dominique Dalne et Alain Bourotte.  photo JC Hérin

  • BANDE DESSINEE- "La Vallée des Oubliées" avec le Carolo Alain Henriet au dessin

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    Alain Henriet en séance de dédicaces à Slumberland. photo: J.C.Hérin

    Alain Henriet, dessinateur de « La Vallée des Oubliées » était en séance de dédicaces à Slumberland BD/World et à la Galerie des Bulles.

    JEAN-CLAUDE HERIN

    «  Après avoir dessiné, pendant des années, des carlingues, des boulons et des moteurs, dans les séries : « Dent d'ours » ou encore « Black Squaw » (aux éditions Dupuis), sur fond de guerre, j'avais envie de passer à autre chose ! » confiait Alain Henriet, à Charleroi, tout ce week-end.

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    Le hasard fait bien les choses puisque le dessinateur carolo a eu l'occasion de rencontrer le scénariste Pierre Dubois qui lui a proposé de mettre en images : « La Vallée des Oubliées », un western dont la particularité est de mettre en avant des femmes, dont les maris sont décédés au cours de la Guerre de Sécession.

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    « J'avais déjà dessiné beaucoup de femmes dans mes albums précédents, mais ici, elles sont plus nombreuses encore : 5 ou 6 récurrentes, et plus une vingtaine d'autres » poursuit Alain Henriet.

    Recluses dans un fortin, ces dames accueillent Clark, un soldat laissé pour mort. Banni par son ancien gang dirigé par William Quantrill qui le considère comme traître, l'heure de la vengeance a sonné pour le hors-la-loi. Quand les meurtriers reviennent, attirés par ce qu'ils ne devraient jamais avoir découvert, une ultime bataille s'engage. Ici, au bout du monde, seule la poudre parlera...

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    Actuellement, Alain Henriet dessine son 2ème western : «  La dernière frontière ».

    La BD: " La Vallée des Oubliées (couleurs: Usagi) est publiée aux éditions du Lombard. Des planches originales sont exposées à la Galerie des Bulles, rue de Marcinelle 38, à Charleroi. Achat du tirage noir et blanc + l'album + ex-libris + dédicace en couleurs : 100€. Pour toute info : 0485/852565. bullesdado@gmail.comwww.galerie-des-bulles.be