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  • CHATELET : La poterie Biron, une affaire de famille !

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    Sébastien Biron dans son atelier. Photo: J.C.Hérin 

    Sébastien Lambert, patron de la poterie Biron, imagine déjà les grès qu'il
    exposera le 1er week-end de juillet à Bouffioulx.

    En plus de sa fonction de directeur d'école, Sébastien Lambert perpétue la tradition familiale de la poterie Biron. Il travaille dans l'atelier que son grand-père Willy a aménagé, en 1947, dans une maison à la rue de la Maladrerie à Châtelet. Chaque jour,  il reçoit la visite d'un autre potier bien connu : Didier Lardinois, depuis l'arrêt de son établissement, à la rue Vandervelde à Bouffioulx. Ce dernier y passe 4 à 5 heures par jour. Sébastien a repris ses commandes, notamment pour des brasseries.

    Avec la fabrication d'urnes funéraires, c'est aujourd'hui un secteur d'activités important : des calices pour Waterloo (4000 pièces ont été commandées en avril dernier), des chopes pour la Rochefort ou encore des boîtes à fromages pour la Chimay. Notons que la Poterie Biron compte 5 générations. Joseph Biron est le pionnier. Très tôt, celui-ci s'est initié au tour et, en 1935, a
    construit sa poterie. Son fils, Willy Biron, lui a succédé. Sa fille, Nelly Biron, formée à la décoration à l'Académie des Beaux-Arts de Charleroi, s'est spécialisée dans le grès décoré.

    S'adapter aux nouvelles tendances

    En 1980, la succession est assurée par Clovis Lambert. Puis par son fils, Sébastien, qui a repris la poterie en 1995, et par son petit-fils Valentin. Etudiant en gestion, ce dernier est encore un peu indécis quant à l'avenir de la Poterie. Le jeune homme donne actuellement un sérieux coup de main en préparant les commandes et en faisant les matrices pour les gravures. En ce
    moment, Sébastien prépare déjà les pièces qui seront exposées dans 6 mois.

    « Aujourd'hui, il faut s'adapter aux nouvelles tendances. Le temps où l'on fabriquait des vases avec des personnages et des motifs floraux, qui plaisaient particulièrement à une certaine clientèle, est révolu. Il faut s'adapter au goût du jour avec des silhouettes, de nouvelles formes, plus épurées,...».

    Outre la baisse des ventes lors de la fête de la Poterie, puisque qu'il ne peut plus écouler maintenant ses pièces à l'extérieur du magasin (sous prétexte qu'ils seraient dangereux en cas de conflit ), Sébastien ne cache pas les difficultés que représente le secteur. "La concurrence est de plus en plus forte, surtout à cause des ventes en ligne. Les grès se multiplient dans des boutiques bon marché. Les pièces qui s'y trouvent sont produites en grande quantité, toutes uniques. La notion d'artisanat se perd. Dans ce contexte, et à cause de tous les frais qu'il engendre, le grès artisanal attire de moins en moins les jeunes générations."

    JEAN-CLAUDE HERIN

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    A droite: Didier Lardinois. photo: J.C.Hérin 

  • LODELINSART- !!! Prolongations !!! Revue "Pour le Mayeur et pour le rire" jusqu'au 26 janvier

    LA REVUE CAROLO 2025 POUR LE MAYEUR ET POUR LE RIRE au Petit Théâtre de la Ruelle

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    La Revue Carolo existe depuis décembre 1996. Depuis bientôt près de trois décennies, elle commente en rires, en chansons et dans la plus grande des fantaisies les événements qui ont ponctué la vie des carolos l'année précedente. Elle est devenue un témoin un peu farceur, qui, chaque fois, à la période des fêtes, dresse un bilan de l'actualité de l'année écoulée dans un grand bain d'humour et de dérision.

    Décembre 2024, le Petit Théâtre de la Ruelle est à nouveau sur le qui-vive pour présenter sa toute nouvelle revue intitulée cette fois, POUR LE MAYEUR ET POUR LE RIRE. Eh oui, les élections sont passées par là !

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    Du rire, des couleurs et des chansons 

    Au menu, des chansons bien sûr, des chansons connues réécrites pour l'occasion sous la plume de Didier Albin, journaliste bien connu et de Jacques Delmeire. Des tubes incontournables qui serviront ici à commenter tout ce qui a fait 2024 à Charleroi. Sérieux s'abstenir !

    La Revue Carolo, c'est avant tout un show qui célèbre la Ville avec des chorégraphies signées Shamiah Muntz. Strass, plumes et paillettes seront bien évidemment de la partie.

    Coté distribution, on comptera pas moins de 11 comédiens/danseurs/chanteurs : Angélique Bierlaire, Christelle Detroye, Carine Stratta, Muriel Godefroid, Stéphanie Bauduin, Lucélia Vandel, Jacqueline Deremince, Monique Wéry, Philippe Decraux, Jacques Delmeire et Salvatore Vullo.

    Les représentations auront lieu au Petit Théâtre de la Ruelle à 6042 Lodelinsart - rue des Platicheûs jusqu'au 26 janvier, les vendredis, samedis 20 h et les dimanches 16 h.

    Réservations et renseignements : 0474 388 032

  • CHARLEROI: Salon du mariage: Des voyages " sur mesure" pour les mariés

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    Le week-end dernier, le salon du Mariage a repris ses quartiers dans le hall V du Grand Palais. L'occasion d'observer les nouvelles tendances et les nouveautés pour immortaliser une journée inoubliable. 

    JEAN-CLAUDE HERIN

    A cause des travaux qui ont transformé le Palais des Expositions en Grand Palais, le public carolo a été privé pendant de longues années du Salon du Mariage. Ce week-end, Charleroi fêtait donc le retour de cet événement dans ses murs. «  En fait, nous n'avions pas vraiment disparu, puisque nous étions déjà présents, les années précédentes, dans l'ancien terminal de l'aéroport de Gosselies puis à La Louvière sous l'appellation de Salon du Mariage de Charleroi » fait remarquer Pierre Dahdah, coordinateur. De 500 à 600 couples étaient attendus sur 2 jours avec 65 exposants et une trentaine de secteurs représentés : traiteurs, location de salles, costumes, fleurs, faire-part,... Le mariage reste une valeur sûre: en 2024, 43 000 mariages ont été célébrés en Belgique. Les Flamands sont deux fois plus nombreux que les Wallons à se marier ! Les défilés, organisés par AP Events, constituaient un temps fort du salon à Charleroi. De nouvelles tendances se dessinent chez les femmes avec des « pantalons robes » qui se démarquent des robes traditionnelles et chez les hommes avec des tons allant du bleu à la couleur taupe, orange,... 

    des stands variés 

    Un stand proposait aux tourtereaux de livrer une borne pour des prises de photos numériques illimitées. Un autre de faire des photos dans divers types de caravanes comme la Carabar ( bar éphémère), ou encore la Carabooth poure vivre la vie de château en 1900, le chic et le fun des années 70 ou encore la bohême des années 50.  Ou encore de faire des voyages spontanés avec Arcanya Travel. «  A l'inverse d'un « voyage planifié », nous proposons aux futurs mariés de vivre chaque journée comme une nouvelle découverte, sans savoir ce qui attend le couple le lendemain, afin de vivre pleinement le moment présent » notent Laetitia et Olivier de l'agence. « Grâce à notre questionnaire en ligne, les futurs mariés ont la possibilité de sélectionner un ou plusieurs thèmes (romantique, nature, culture, nature, wellness,...), la catégorie et le type de logement, les destinations qui font rêver, le budget,... ». On le voit: le mariage fait toujours rêver !

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    de nouvelles tendances dans les costumes- photo: J.C.Hérin 

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    pas que des robes blanches pour les mariées... 

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    Un conseil chez le photographe