COUILLET- Bientôt un planétarium piloté par un logiciel
A l'intérieur du planétarium
Plus de 300 enfants ont pris part aux activités proposées par le Centre de Culture Scientifique, lors de la 16ème Nuit de l'Obscurité.
Samedi, les enfants et leurs parents se ont glissés sous un planétarium. Couchés à l'intérieur de ce dôme gonflable, plus de 7000 étoiles les y attendaient. Un spectacle magique ! « Cette animation recueille toujours un franc succès, à tel point que toutes les places étaient réservées pour la journée. J'y raconte des histoires de la mythologie grecque liées aux astres, ce qui plaît beaucoup » explique Alexandre Haye, animateur. « Et bientôt nous accueillerons un nouveau planétarium entièrement piloté par un logiciel qui permettra d'affiner encore mieux d'affiner les observations ».
Et ce n'est pas tout : d'autres activités étaient proposées, comme la construction d'une carte du ciel évolutive et d'une mini lunette astronomique, la découverte d'applications permettant d'observer le ciel avec une tablette, la découverte des différents aspects de l'entraînement des astronautes, la manipulation d'un spectroscope, des jeux de société,...
Il n'a pas d'âge pour commencer l'astronomie
à la Cité des Métiers en 2026
La journée visait surtout à faire prendre conscience du gaspillage énergétique la nuit.
Des rencontres étaient prévues auprès de membres du Cercle des Astronomes Amateurs du Pays de Charleroi (CAAPC). « Les conditions sont bonnes, car un nouveau cycle de lunaison est entamé, et l'éclairage public au Centre Ville est coupé après minuit » signalait Jean Tomasi, président du Cercle. « Si le public avait pu être là à 1h48', il aurait pu voir Jupiter dans les meilleures conditions, puisque cette planète est alignée exactement sur le méridien de notre lieu d'observation ». Cette édition de la Nuit de l'Obscurité sera-t-elle suivie par d'autres à Couillet ? « En 2026, le CCS déménagera à la Cité des Métiers à Charleroi » souligne Stefania Rioli, directrice. « Les observations du ciel se feront à partir d'une plate-forme du 4ème étage des bâtiments, au coeur d'un jardin scientifique. »
JEAN-CLAUDE HERIN