Le service des travaux est en ébullition. Après des licenciements qui poseraient question, voilà que l’on apprend l’existence d’une caisse noire. Plusieurs comptes bancaires ouverts au nom de divers ouvriers communaux. Des travailleurs qui ramassaient des métaux avant de les revendre et cela, pendant leurs heures de travail. Quelque 10.000 euros retrouvés. Le directeur financier a injecté une partie de cette somme dans la comptabilité communale. Le Parquet le soupçonne de blanchiment d’argent. ( D.Delescaille- N.G.)

L'artiste ( à droite ) avec Sophie Vincent et Marc Parmentier

Jean-Marie Tuypens totalise 10 ans de dessin et 10 ans de peinture à l'huile à l'Académie de Charleroi.  Sa méthode est la suivante: il prend des croquis  d'un modèle qui pose lors des séances de cours, et puis il l'interprète de façon personnelle. On est frappé par la taille impressionnante des toiles! Pour bien apprécier les oeuvres, il faut prendre du recul.  Les couleurs,  qu'il utilise pour transcender ses émotions,  oscillent entre des tons chauds et froids.  Le bleu  de minuit que l'on reconnaît vient se délayer auprès du gris de lin.  D'autres teintes apparaissent encore comme le violet amarante ou le rouge de Falun. Tantôt les oeuvres sont figuratives, tantôt elles sont abstraites. Dans le corps humain, tout intéresse l'artiste : les attitudes, les expressions, son comportement, ... La bienveillance  peut, par exemple, se mêler à l'inquiétude. La sérénité à la peur.  Le spectateur distingue des silhouettes floues, mystérieuses,... qui ne sont pas sans rappeler le mystère de la Création et provoquent le questionnement.  JCH

Jean-Marie Tuypens présente ses oeuvres jusqu'au 20 décembre, à la Maison du Hainaut, 20, Quai de Brabant à Charleroi. Du lundi au vendredi de 8h à 12h et de 13h à 16h. Infos: 071/64.10.61  sophie.vincent@hainaut.be  http://dgas.hainaut.be 

Le Cinéma Le Parc affichait complet...

Yolande Moreau interrogé par l'animateur Marc Vangeenderhuysen

Déjà venue au ciné Le Parc pour "Quand la mer monte",  Yolande Moreau présentait son dernier long métrage: " Henri".  Peu avant la projection, la réalisatrice et comédienne belge saluait les nombreux figurants dans la salle, dont des colombophiles qui ont participé au tournage!  Le film a été tourné à Jemappes notamment. Quand on voit les paysages industriels du Borinage, on pourrait se croire un peu à Charleroi !  Le pitch:  A la mort de son épouse, Henri  ( Pippo Delbono), tenancier d'un café/restaurant, se rapproche de Rosette  ( Candy Ming ), une jeune fille au léger handicap mental... Entre eux, des liens vont se nouer.  "C'est leur âme qui m'intéresse" insistait Yolande Moreau.  "J'ai plutôt vu les ressemblances que les différences entre ces deux êtres qui vivent tous les deux une certaine solitude".  Le public a souligné la grande sensibilité de la cinéaste, et un échange chaleureux s'est établi. Plusieurs spectateurs ont fait  le rapprochement entre des séquences du film et des toiles impressionnistes ( "Les godillots" de Van Gogh ) ou encore expressionnistes  ( "Le cri" de Munch ) ...En fin de discussion, Yolande Moreau a dévoilé un de ses projets:  en mars, elle part en Chine pour un road movie, où elle incarnera une mère à la recherche de son fils disparu. JCH