A travers plusieurs séances d'hypnose, Gabriel C., auteure de Roselies (Aiseau-Presles), entraîne son héroïne Naomy dans une spirale infernale. Un thriller psychologique et fantastique à la Stephen King !

Le rituel est toujours identique : Naomy, personne effacée et rendue nerveuse par la domination de son mari David et par sa vie professionnelle qui ne la satisfait pas, consulte le docteur Bacle. L'héroïne entre en hypnose. Mais à chaque séance, tous les souvenirs s'effacent, comme si elle se présentait pour la première fois à l'éminent psychiatre. Plus troublant encore : un mystérieux tableau fait apparaître le père de la jeune femme sur un bateau, de façon de plus en plus précise... Tout commence alors à se bousculer. Va-t-elle perdre le contrôle de la réalité ? Ou vivre un rêve « éveillé », voire un cauchemar ?

«  J'avais envie d'explorer ici les voies de l'hypnose, parce que je connais un patricien près de chez moi » explique Gabriel C. Le pseudonyme reprend l'initiale de son nom de famille et rend hommage à son père Gabriele. « Etant maman de deux enfants (comme Naomy) et institutrice en 3ème année à l'Ecole du Roton (Charleroi Nord), j'ai toujours peur que les jeunes (et les autres) ne tombent sous l'emprise du mal. C'est ce qui arrive pourtant à l'héroïne du roman ».

C'est en 2019 que la romancière se lance dans la littérature avec une nouvelle intitulée :« Jour après jour ». Son premier recueil de nouvelles voit le jour en 2020. En 2021, elle sort son premier thriller sous le titre : « Le Bal des Psychopathes ». « La violence y était décrite de façon très crue. Ce livre était destiné à un public averti. Mon dernier roman est plus accessible. Au-delà de la narration, j'aborde des thèmes sensibles de société, comme le harcèlement ou le consentement. J'espère que les lecteurs seront empreints d’intenses émotions que les personnages vivront crescendo » signale l'auteure.

Pour ses prochaines publications, Gabriel C. retournera à des romans noirs, notamment en traitant du thème de l'amnésie. « Comme le souffle du papillon » : 173 pages. Editions Panthère. Prix : 15 euros. www.editions-panthere.com. A noter que l'auteure sera en séance à la Foire du Livre de Bruxelles le 6 avril, de 14h à 15h.

JEAN-CLAUDE HERIN

En voiture !  photo: J.C.Hérin 

Le parking 1 de Charleroi Expo a été pris d'assaut lors de l'inauguration de la foire de Pâques.

Vue imprenable depuis la grande roue - photo: J.C.Hérin 

Les Carolos ont le sourire. Enfin, ils ont retrouvé leur foire ! Non pas loin de chez eux, comme c'était le cas l'an passé, mais en plein coeur de la Ville.

« Nous sommes vraiment heureux d'être ici. On viendra tous les jours ! » s'exclamaient Pauline et Théo (23 ans) de Ransart.

Samedi, en fin d'après-midi, et par beau temps – la pluie a épargné les Carolos!- Babette Jandrain coupait officiellement le ruban. «  Je ne ferai pas de grands discours, mais je tiens à remercier chaleureusement le Comité et tous les forains » déclarait l'échevine des Fêtes carolos.

Après une distribution généreuse de croustillons par la maison très réputée Delforge, le Collège s'offrait un petit tour du champ de foire, comme il est de tradition. Cette deuxième plus grande foire de Wallonie compte 70 attractions, dont des manèges à sensations fortes, parmi lesquelles la plus grande montagne russe mobile de Belgique !

Depuis la grande roue, de retour à Charleroi après 20 ans, la vue est imprenable.

La nuit aussi, le spectacle est magique avec un déluge de couleurs et de lumières, qui fait briller la Cité de mille feux. Les festivités se dérouleront jusqu'au 22 avril.

JEAN-CLAUDE HERIN

Cette action visait à inscrire positivement la diversité dans la Cité, à l'occasion de la Journée Mondiale contre le racisme.

« Charleroi est une ville aux multiples couleurs, qui est née et qui vit de sa diversité : le racisme n'y a pas sa place » déclarait Alicia Monard. Dans le cadre des campagnes de lutte contre les discriminations : « Charleroi Big Fights », l'échevine de L'Egalité des chances, accompagnée de Maxime Hardy, échevin du Tourisme, et de personnes représentant divers organismes socio-culturels, procédait à la pose du pavé, sur lequel on peut lire : «  Le cacao ne provient pas de la planète Mars », une phrase visant à faire réfléchir sur les rapports Nord-Sud. La place Buisset a été choisie parce qu'elle constitue une porte d'entrée de la Ville. Au total, cinq pavés de ce genre seront placés dans plusieurs endroits du centre-ville. Cette opération est aussi l'occasion de présenter le Pacte de la Diversité, déjà adopté par le Conseil communal de Charleroi. Les premiers labels seront attribués en 2025.

« Ce pacte veut offrir les mêmes droits et opportunités à tous(tes), en s'engageant pour plus de multiculturalité dans les entreprises de l'entité de Charleroi, en lien avec les enjeux sociétaux actuels » a souligné Alicia Monard. « L'objectif est simple : favoriser, encourager et accompagner la diversité en entreprise en permettant aux entreprises signataires et aux candidat(e) issu(e)s de la diversité de se rencontrer et en apportant une aide concrète aux deux parties ».

JEAN-CLAUDE HERIN