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Speeders Family: en route pour la finale de Belgium's got talent

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A l’instar des Yamakasi, les « Speeders Family », dont 6 membres sont originaires du grand Charleroi,  franchissent tous les obstacles sur leur passage. Seront-ils les champions de la grande finale de « Belgium’s got talent », le 19 novembre?

 

Lundi soir, à l’issue de la deuxième demi-finale de l’émission « Belgium’s got talent »,  les Speeders Family ont, avec le jeune danseur Cléry Khédhir,  réussi brillamment leur qualification. Ce groupe de jeunes athlètes, âgés de 21 à 26 ans, se compose actuellement de 11 membres : 3 proviennent de Marcinelle : Sébastien, Olivier et Giovanni, 2 de Fleurus : Jérémy et Quentin, et 1 de Montigny-le-Tilleul : Sylvain. Les autres viennent de Louvain-la-Neuve :  Simon, Arnaud, et Gaëtan, et de Liège : Sam et Denis. Quand le premier collectif s’est créé en 2003, ils n’étaient que 5,  élèves de l’Ecole de Cirque de la Cité Parc,  dirigée par Philippe Pitot, et leurs terrains de jeux tournaient  principalement autour du Complexe de l’Asie à Marcinelle, le Palais des Expositions, l’IPSMA,…  Aujourd’hui,  une école s’est constituée à la rue de Bomerée à Montigny-le-Tilleul.  Les cours commencent  avec de la psychomotricité, dès l’âge de 4 ans  !

Concentration maximale 

L’idée de participer à l’émission « Belgium’s got talent » a germé dans la tête de Gaëtan. Le défi était de taille : jamais un adepte du « free run », de quelque pays que ce soit, n’a, à ce jour, remporté une finale dans ce type de compétition. Leur première prestation devant le jury  consistait à montrer qu’avec peu de matériel ( 3 plint et 1 trampoline), un spectacle de haute qualité était possible.  Lors du deuxième passage, la barre était déjà placée plus haut. Nos athlètes exécutaient des sauts de 4m, à partir d’échafaudages sur roulettes pas toujours très stables ! Le revêtement en verre pouvait aussi poser problème.  « Avant l’émission, et juste avant de monter sur scène, tout le monde ressentait beaucoup de pression » précise Sébastien. « Puis, quand notre numéro a commencé, la concentration a été maximale, et nous avons rapidement oublié les caméras ».  La difficulté était aussi liée au plateau, où ils n’ont pu s’exercer que la veille. La plupart du temps, les Speeders font leur démonstration à l’extérieur. C’est donc une double performance, qu’il convient de saluer !

 

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Le « parkour » vise un déplacement libre et efficace dans tous types d’environnements.  Le « free run » est, lui, plus axé sur les acrobaties en un lieu donné. Dans ces deux disciplines, le principe est de de franchir les obstacles d’éléments du milieu, et non de les éviter. Pour y arriver,  les adeptes n’ont donc pas froid aux yeux : sauter au-dessus d’une voiture,  faire le poirier dans le vide, sauter du haut d’un immeuble,…  presque rien ne les arrête !  « Ce que j’aime dans le free run, c’est que l’on ne subit plus l’environnement. On devient acteur à part entière. C’est aussi un art de vivre ! » note Giovanni. La technique est indispensable. Les mouvements : saltos avant, sur le côté, arrière , sauts de fond, sauts de chats,  volées ( tourner autour de la barre ), roulades, lâchés,… doivent être parfaitement maitrisés. Il n’y a pas de place pour l’improvisation, sinon , c’est l’accident. «  Il arrive parfois que l’un d’entre nous se blesse légèrement, mais c’est souvent au moment où il ne s’y attend pas, par exemple, en franchissant une simple bordure ! » poursuit Giovanni. « Il se peut aussi que l’on puisse sauver une personne,  ou aller chercher un chat qui ne peut sauter! »

Pour toute info concernant l’école de« parkour » : 0483/615238 ou sur le site speedersfamily.com

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