DEUX NOUVELLES DATES POUR ANASTASIA, LA COMEDIE MUSICALE

1917, la révolution russe éclate. Raspoutine a juré d’anéantir la lignée des Romanov. Un jeune garçon du palais aide Anastasia et sa grand-mère, l’impératrice, à s’enfuir mais la fillette tombe sur le bord du quai et manque le train. Ce sera là, le point de départ de nombreuses aventures… Une petite troupe carolo crée la surprise Le 28 février dernier, les talents de la troupe Art Fantesies, dirigée de voix de maître par Béatrice Fante, ont conquis le coeur de 1800 spectateurs. Ce voyage musical entre Saint-Petersbourg et Paris a remporté de nombreuses critiques positives ainsi qu’une standing ovation inoubliable pour les jeunes artistes carolos qui faisaient leurs premiers pas sur l’un des plus beaux plateaux de Wallonie. C’est donc avec beaucoup d’enthousiasme que les chanteurs, danseurs et figurants immergeront à nouveau le public dans la féérie de cette comédie musicale familiale au centre Temps Choisi.

Les facteurs de ce succès toujours au rendez-vous.

Jacky Druaux et Jean-Charles Gosseries, les deux incontournables de l’opérette, renfileront leur costume de Raspoutine et Bartok. Il en va de même pour Justine Jaron qui en a étonné plus d’un dans le rôle d’Anastasia. Bref, le public pourra retrouver les acteurs, les décors, les costumes, les compositions originales d’Ulysse Lefèvre et tout ce qui fut inhérent au succès de ce spectacle.

Cette comédie musicale magique, pleine d’humour et de tendresse est à (re)découvrir au centre Temps Choisi de Gilly, le 22 novembre à 20h et le 23 novembre à 15h.

Hélène Langevin-Joliot en compagnie de Nicolas Tzanetatos

Petite-fille de Pierre et Marie Curie,  Hélène Langevin-Joliot  a visité  le  nouvel hôpital qui porte le nom de son aïeule.  A cette occasion, l'artiste carolo Charles Szymkowicz y a présenté de nouvelles oeuvres, dont cinq sont consacrées  à la célèbre physicienne.   

Toujours très alerte,  Hélène Langevin-Joliot ( 87 ans)  a passé la journée  de dimanche dans la région.  La visite du Bois du Cazier l'a profondément marquée.  En fin d'après-midi, elle entrait dans l'hôpital Marie Curie.  " Venir dans un bâtiment qui porte le nom de ma grand-mère me procure une certaine émotion" a-t-elle souligné. "  C'est un hôpital  assez moderne.  Le choix s'est porté sur un nombre peu élevé d'étages, pour simplifier le déplacement du personnel et des patients.  Cela n'aurait pas déplu à Marie ! " Une séance académique rassemblait  Nicolas Tzanetatos, président de l'ISPPC,  Elio Di Rupo, ex-premier ministre, Tommy Leclercq, gouverneur du Hainaut, Enrico Crispolti, éminent professeur d'Histoire de l'Art Moderne.  Lors de la soirée, l'exposition sur Marie Curie  était dévoilée au public.  "C'est une fierté de compter parmi nous, ce soir,  Hélène Langevin-Joliot " notait Philippe Lejeune, directeur général des hôpitaux. " Marie-Curie représente  l'exemple d'une femme féministe avant l'heure,  et humaniste, dont le parcours est extraordinaire.  Avec elle, la science a fait des progrès considérables. Nous inaugurerons d'ailleurs le 1er Centre de protonthérapie."

Les portraits de Marie Curie par Charles Szymkowicz

La dimension artistique n'a pas été oubliée. L'hôpital compte des oeuvres de Giuseppe Penone et de Charles Szymkowicz. Ce dernier  est particulièrement à l'honneur avec 11 toiles. Trois  d'entre elles, plus anciennes, représentent des mineurs.  Les autres ont été réalisées durant les années 2013-2014 :  3 portraits ( Vésale, Van Gogh et De Vinci) dans  l'auditorium, ainsi que 5 portraits de Marie Curie,  dans le hall d'accueil.  " Les toiles ne sont pas placées dans un ordre chronologique, mais plutôt par harmonie des couleurs. Elles dégagent énormément de puissance. " signale-t-il.  Né de parents juifs polonais, Charles Symkowicz ressent toute la sensibilité d'une personnalité aux mêmes origines culturelles que lui.   "Le tempérament slave peut recouvrir une espèce de témérité, de persévérance, et même de folie. Marie Curie a vraiment été au bout d'elle-même! " JCH

L'expo consacrée à Marie Curie

Les  Molières et Mocassins se sont lancé un fameux challenge:  porter sur la scène : "Le crime était presque parfait " . Mission réussie !  

Elle était inoubliable,  Grace Kelly,  dans "Le crime était presque parfait" ( 1954),  le premier de ses trois films avec Alfred Hitchcock!   Mais avant d'être un film, l'oeuvre était une pièce de théâtre écrite par Frédérick Knott.  La troupe lodelinsartoise  a suivi l'adaptation de Denis Berner.  Dans le spectacle,   Patricia Wendice est l'épouse de Toni, un ancien champion de tennis.  Craignant d'être ruiné si sa femme le quitte pour Max Halliday,  un auteur de roman policier, Toni  échafaude un plan machiavélique.  Il engage Charles Alexander Swan, un escroc qui a changé plusieurs fois d'identité, pour tuer Patricia. Mais, les choses ne  se passent pas comme prévu: "la cible" tue son agresseur à l'aide d'une paire de ciseaux.  Son  mari, changeant les éléments compromettants de place,  fait tout pour lui faire porter le chapeau.  Patricia,  se voit accusée du meurtre. La jeune femme plaide la légitime défense, mais tout l'accable, et elle pourrait encourir la peine de mort... . 

Un petit air de Columbo !

Un huis clos angoissant

La salle affichait "sold out" pour la première représentation, vendredi soir. Parmi le public, se trouvait Georges Lini. Le metteur en scène bruxellois, qui collabore pour la première fois avec les Molières et Mocassins, nous confiait:  " J'ai travaillé principalement sur  le rythme.  Le but: que les  spectateurs  soient constamment tenus en haleine. La parole  des comédiens doit coller à celle de l'autre: il ne doit y avoir aucun temps mort".  Très belle distribution:  Valérie D'Hane est authentique et très touchante dans le rôle de Patricia,  une  femme brisée.  Jean-Charles Van Antwerpen, convaincant en Charles Swan.  Jacques Delmeire incarne bien Toni, un personnage sans foi ni loi, que vient contrarier Alain Lackner, dans le rôle de l'amant. Avec sa gabardine , et ses " J'ai encore quelque chose à vous demander",  Salvatore Vullo ( inspecteur Hubbard )  a des petits côtés de Columbo ! Le suspense à la Hitchcock  ( plus dans la suggestion que dans la démonstration)  est bien rendu sur scène:  pénombre,  bruits de clefs dans la serrure, halètements lors de la tentative de meurtre,... Tout y est !  Des frissons en perspective... et un spectacle bien maîtrisé et captivant ! JCH

Georges Lini assistait à la première

"Le crime était presque parfait"  jusqu'au 30 novembre,  les vendredis et samedis à 20h et les dimanches à 16h,  le jeudi 27 à 20h, ( séances supplémentaires possibles le samedi après-midi et dimanche soir) , au Petit Théâtre de la Ruelle à Lodelinsart.  15, 13 et 8 euros. Renseignements et infos: 0474/388 032- http://molmoc.blogspot.com/