Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Cultures - Evénements - Page 236

  • CHARLEROI- Le métissage en question(s)...

    métissages1.JPG

    Inauguré en mars au Passage de la Bourse, le café-bouquinerie « Livre ou Verre » propose, outre un bon verre et  la vente et la consultation de livres de seconde main, des animations, des débats, des rencontres  avec des écrivains,… Samedi  après-midi,  Altay Manço, psychologue de formation, lançait une discussion à partir de son roman « Métissages 100% », paru en 2012.  

    L’histoire se passe à Bruxelles, Marchienne-au-Pont et Istanbul. Une jeune femme issue de l’immigration, en conflit avec ses parents traditionnalistes, rencontre un professeur de langues orientales dont la vie tourne en rond.  Parmi les thèmes abordés : les relations intergénérationnelles, le rapport avec la diversité, la candidature de la Turquie pour enter dans l’U.E…

    Intéressée par le roman, Stéphanie Dujeu, professeur d’Histoire en 4ème, 5ème  et 6ème à l’Athénée de Marchienne-au-Pont, l’a proposé à ses élèves, et entamé des réflexions sur le(s) métissage(s). Elle a organisé des ateliers et invité à plusieurs reprises  Altay Manço en classe ( même le lendemain de l’attentat de Charlie Hebdo ! ).

    Puis, l’enseignante a mis sur pied un voyage en Turquie, en faisant régulièrement référence au roman. « Nous étions à Istanbul, lors des élections législatives en 2015. Un tel déplacement avec les élèves ne serait actuellement plus envisageable,  vu le durcissement de la politique d’Erdogan et la détérioration de la situation des Droits de l’Homme, qui en découle » précise Stéphanie Dujeu. J.C.HERIN 

    métissages2.JPG

    métissages5.JPG

    L'auteur et l'enseignante

  • MARCHIENNE-AU-PONT: Concert des Vieilles Canailles à Matadi

    canailles.JPG

    canailles3.JPG

    Chanson française et  rock’n’roll étaient au menu de la 70ème édition des Fêtes de la Cité Jardin de Matadi, samedi soir. Sous le chapiteau (plein !), Johnny Cadillac,  sosie du « vrai » Johnny,  ainsi que le groupe Rock King Chair : Jean-Claude Tim à la guitare rythmique,  Antonio Carubba, lead guitar, Christian Thonet à la basse, Bernard Chasse au clavier, Claudio Vito à la batterie et Matthys Rotonda à l’harmonica, redonnaient vie aux Vieilles Canailles : c’est-à-dire : Johnny Hallyday ( dont c’était l’une des dernières prestations), Jacques Dutronc et Eddy Mitchell.      

    «On s’éclate vraiment sur scène. Nous interprétons une quinzaine de titres des trois chanteurs qui sont restées gravées dans toutes les mémoires» signalait Johnny Cadillac, pour la première fois aux Fêtes marchiennoises.  

    Après le concert de Elvis Junior, dimanche soir, le programme  de cette se poursuit jusqu’au 15 août avec orchestre musette, raclot déguisé, goûter des aînés, show travestis, messe pour les victimes de la seconde guerre mondiale, concours de belote,…

    J.C.HERIN

    canailles4.JPG

    canailles5.JPG

    Bonne humeur sous le chapiteau de Marchienne Matadi

  • POCHE THEATRE-" Délires" avec Jérôme Roose

    délires.jpg

    «Délires » est un récit qui traite des troubles dissociatifs de la personnalité.  C’est également un seul-en-scène, dans lequel le comédien carolo Jérôme Roose se montre troublant, interpellant, voire comique à certains moments.   Il y incarne un écrivain, dont l’objectif est d’écrire un livre sur les mots. Atteint d’une forme de schizophrénie, ce dernier se retrouve  en prison, après avoir commis des meurtres.

    Le protagoniste est tour à tour lui-même, un tueur en série qui se fait appeler Valère, sa mère, un enfant, un chien, et la communauté religieuse et morale. «Un peu comme  les vases communicants,  chaque personnage, chaque « voix de la conscience », interfère sur les autres » explique Jérôme Roose. «Quand la mère de l’auteur intervient par exemple, l’auteur se cache dans le petit garçon ». 

    Le spectacle, qui se définit comme un drame cérébral, se décline en 7 moments forts : la folie, l’écriture, l’instant présent, l’homme face au meurtre, son identité propre, la médecine et la spiritualité.    

    La mise en scène est signée Aurélie Frennet. 

    «Délires » a été écrit par André Baillon, un auteur qui connaît bien l’univers psychiatrique. En effet, la vie instable et mouvementée de cet écrivain belge l’a conduit plusieurs fois à l’asile de La Salpêtrière, où il s’est suicidé en 1932. JCH

    Le spectacle «Délires» est à voir le samedi 18 août à 20h30 et le dimanche 19 août à 16h au Poche Théâtre, 70, rue du Fort à Charleroi. Dans le cadre   d’Eté Divert’. Prix : 12 à 10 euros Infos et réservations : www.divertiscenes.be- 0479/289 827.