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Coup de coeur - Page 120

  • CHARLEROI- Un politicien qui s'assied sur l'électeur ! Expo de Jacques Servotte à "De passage"

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    Drôles et décalées, les sculptures de Jacques Servotte ne manqueront pas d’interpeller les visiteurs, à la galerie/boutique: « De passage », jusqu’au 31 décembre. Le plasticien de la Basse-Sambre était aussi invité à « Culturiosité » à l’UT.

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    Le politicien s'assied sur l'électeur !

    Si les statuettes de Jacques Servotte sont amusantes, certaines peuvent être aussi féroces ou sujettes à réflexion(s), comme un politicien assis sur un électeur (dont on voit les fesses !) ou encore un homme bien ventru,pour dénoncer la surabondance et la pollution…

    Plusieurs sculptures et sérigraphies du plasticien étaient exposées à Culturiosité, marché des Créateurs, qui se tenait dans l’atrium de la bibliothèque de l’UT.                        

    Une particularité ? Les créations portent des noms wallons, comme : « Riwètants » pour désigner des témoins ou des spectateurs, « Vike libe » pour illustrer le choix de la liberté. Certaines sont plutôt à usage pratique comme « Batch auzès man.nestes » et « Siervoz-vos », qui sont une poubelle de table et un pichet.

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    Une poubelle de table et un pichet !

    pas deux pièces les mêmes

    Chaque travail fait partie du thème générique : «  Saynètes de la vie de tous les jours », estampillé du logo de Jacques Servotte. « Par le biais de l’humour, de la dérision voire du grotesque, je caricature des situations réelles de la vie » souligne l’artiste.

    Le plasticien a choisi pour ses rondes-bosses le modelage, le moulage et le tirage de travaux en céramique émaillée, matériau traditionnel de la région. Jusqu’au 31 décembre, Jacques Servotte présente 7 sculptures de sa création, à la galerie « De Passage », au Passage de la Bourse, Charleroi. Pour toute info : 081/444815. Adresse mail : jacques-servotte@skynet.be

    JEAN-CLAUDE HERIN

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                                             Lisa Vanhee et Eva Lerios, étudiantes en communication à la Haute Ecole Condorcet.                                                                

    25 étudiants de Condorcet pour « Culturiosité »

    La 8ème édition de « Culturiosité » était mise sur pied par les 3ème Communication de la Haute École Condorcet de Marcinelle. Au programme : marché de créateurs (photographie, friperie, bijoux artisanaux, lutherie, créations artistiques en tous genres), ateliers, conférence sur la pleine conscience, confection d’un plaid, initiation au yoga et à la sophrologie, ainsi qu’une escape room ! « A la Culture, nous avons joint, cette année, les Relations publiques » note Valérie Iovino, professeur. « Saluons l’investissement de 25 étudiants, qui travaillent depuis la mi-septembre à cet événement ! » J.C.HERIN

  • RIVE GAUCHE: Des portes trop lourdes pour des personnes à mobilité réduite !

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    Mina Saouti ouvre les portes de Rive Gauche avec grande difficulté

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                           Des actions de sensibilisation sont menées par « Roues Libres »

    La jeune association carolo « Roues Libres », qui travaille à rendre  la Ville et centres privés urbains accessibles à tou(te)s, a fait une première démonstration sur le terrain : à Rive Gauche, il est très difficile, voir impossible d’ouvrir les portes pour une personne à mobilité réduite !

    Très récemment, les membres de « Roues libres » se sont rendus au complexe commercial Rive Gauche, pour sensibiliser le public aux difficultés que rencontrent les PMR.

    Ce jour-là, une jeune maman valide a essayé un fauteuil manuel et a mieux compris ainsi ce que peut éprouver une personne  à mobilité réduite pour ouvrir des portes avec un enfant sur les genoux, ou même avec un sac de course.

    En fauteuil roulant depuis 5 ans,  Antoine Barbier de Roux (67 ans) n’y est arrivé qu’à l’aide de son épouse Karine, qui l’accompagne tout le temps. Même Françoise Daspremont, échevine des Personnes porteuses de handicaps, a tenté l’expérience. 

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    L'échevine Françoise Daspremont en fauteuil roulant

    Le constat est sans appel : beaucoup de personnes, dans des situations de faiblesse ou d’incapacité, n'ont pas la force nécessaire pour pousser ces portes !

    « Notons une autre aberration : avec nos chaises roulantes, nous ne pouvons pas emprunter l’escalator du sous-sol, alors que les portes, non loin de là, sont automatiques ! » tonne Mina Saouti (58 ans), une citoyenne carolo.

    L’Eden, un bon exemple d’inclusion

    Et il n’y a pas que les PMR qui sont concernés. A la suite d’un AVC, Jean-Philippe Wéry, autre citoyen, souffre de troubles d’orientation et de déséquilibre. «  Mon handicap est « invisible » et pourtant bien réel » signale ce dernier.

    Le bilan de la journée était positif : « Grâce à notre action à Rive Gauche, beaucoup de personnes se sont senties concernées. Il faut réveiller les consciences, car le handicap pourrait arriver aussi à une personne valide ! » notait Alain Pelgrims, membre bénévole. 81 signatures de soutien ont d’ailleurs été recueillies !

    L’association « Roues libres » a été créée avec l’appui du PAC Charleroi, en complément de « Handi-Alert-Infos », fondé en avril 2017 par Mina Saouti. Afin d'atteindre ses objectifs, « Roues libres » met en place des ateliers et des réunions, participe à des manifestations dans l'espace public, interpelle le monde politique et les médias, et utilise la visibilité que peut offrir les réseaux sociaux pour informer.

    « Ensemble, nous recensons les lieux et les aménagements urbains adaptés et non adaptés dans le centre ville pour les personnes à mobilité réduite, et tentons de dégager des solutions » souligne Margaux Joachim du PAC. Parmi les bons élèves : L’Eden. Depuis plusieurs années, plusieurs aménagements ont permis à l’équipe du Centre Culturel carolo d’accueillir au mieux les publics et bénévoles en situation de handicap. Un exemple à suivre… JEAN-CLAUDE HERIN

    Pour toute info : 0468/ 37 09 51 – page Facebook

    Pierre Foucart, directeur de Rive Gauche, réagit :

    « Force est de reconnaître que le bureau d'architecture qui a dirigé la construction de Rive Gauche aurait pu être plus attentif encore à la personne handicapée. Les portes trop massives constituent un réel problème pour les personnes à mobilité réduite, c’est indéniable » reconnait Pierre Foucart,  directeur de Rive Gauche. « Le problème est souvent lié à un manque de place : l’installation de deux portes automatiques, par exemple, à la place Buisset, nous ferait perdre des vitrines.

    Mais des solutions existent. Lorsqu’il fait plus de 20 degrés, des portes « guillotines » se soulèvent pour laisser passer le public, à l’entrée principale du Complexe. Ce n’est pas suffisant, j’en suis bien conscient… Je rencontre d’ailleurs, cette semaine, le Conseil Consultatif de la Personne Handicapée de Charleroi pour analyser le problème à fond ».

    J.C.HERIN

  • MARCINELLE- Saint-Eloi, Saint-Nicolas et Sainte Barbe: Moins de flambeaux à cause de la pluie

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    Associé à des délégations d’anciens travailleurs de la mine, de la sidérurgie et du verre, le Bois du Cazier mettait sur pied sa traditionnelle marche aux flambeaux, vendredi soir.

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    Rencontre chaleureuse à l'issue de la cérémonie

    Facilement reconnaissables avec la mitre et la crosse, l’enclume et la tour, Saint-Nicolas, Saint-Eloi et Sainte-Barbe étaient portés sur le site du Cazier, vendredi soir.

    «  Les statues, vieilles de plus de 70 ans, ont été fabriquées dans les ateliers Bernardi par des plâtriers italiens, dont faisait partie mon grand-père, arrivé en Belgique en 1920  » signalait Daniel Blondiaux, un des marcheurs. En raison de la pluie et des fortes rafales de vent, les flambeaux ont été quasi supprimés, pour des questions de sécurité.            

    Escorté par l’Harmonie Policière de Charleroi, le cortège se composait de Jean-Louis Delaet, directeur du Cazier, ainsi que de membres de l’Amicale des Mineurs des Charbonnages de Wallonie, d’Ex-Minatori, de Gueules noires et  de Hiercheuses, du Groupement des Cadres prépensionnés et pensionnés de la Sidérurgie carolorégienne, ainsi que de l’Association Culture HF4 et du Comité de Défense.

    Placé sous le signe de la défense du puits 25 et du HF4, cet événement avait également une particularité, cette année, puisqu’il s’inscrivait dans une procédure de reconnaissance au Patrimoine Immatériel de Sainte-Barbe par l’UNESCO. La marche s’est terminée par une rencontre conviviale dans les Forges.

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